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Il était un blog - Page 126

  • Les aléas des smartphones

    Encore une absence involontaire sur ce blog. C'est toujours en sortie CCar que je découvre des mystères sur mon iPhone, dans ses fonctions ordinateur! 

    Maintenant que je maîtrise le logiciel qui me permet de continuer mon blog partout, j'ai découvert cette fois, une faiblesse de la batterie de mon iPhone 4S! Le déchargement se faisait si vite, même en veille,  que j'ai du apprendre à n'aller qu'à l'essentiel!

    Je pensais être obligée de changer la batterie ce qui çà me semblait bien prématuré. Donc, sitôt de retour, j'ai fait le tour  de mes sites informatiques préférés et j'ai découvert que, depuis l'arrivée d'iOS 6 d'Apple, ce phénomène était normal et qu'il affectait aussi les autres marques. L'état de la batterie n'était pas en cause mais la dépense d'énergie affectée aux nouvelles fonctions était trop important.


    Alors que faire? La parade est expliquée aussi bien par écrit qu'en vidéo et tient en un mot: désactiver! ….DECLIQUER!!!


    Alors 4G, Bluetoth, Wifi, localisation, vibreur, notifications, push, 3D, à supprimer, à supprimer, et bien plus encore. Et oui, tout ce qu'on nous vend à grand renfort de publicité et qu'on impose comme indispensable, tout peut passer à la trappe et …. votre smartphone vous donnera encore beaucoup de satisfactions! 

    Pour le mien,  pas une fonction ne m'a échappée et je n'ai gardé que l'essentiel . Car la vérité, tous les sites et forums l'affirment, c'est que … ces nouveaux raffinements ne servent pas à grand chose et  99% des utilisateurs n'en a nul besoin!


    En exemple, je parlerai seulement de la 4G …. Je viens de passer une semaine dans le golfe du Morbihan:

    - 4 G …inconnue! - 3G ….rare! - le plus souvent on se retrouve avec …. Edge ( 2G) . Et çà marche! 

    Il est vrai qu'au Niger quand je vois s'afficher  GPRS ( qui sait encore de quoi il s'agit?) je suis ravie. La encore, tout marche, lentement bien sur, mais on consulte ses mails, on regarde des sites, on garde le contact avec le monde. 


    J'ai toujours été férue de techniques nouvelles et par dessus tout d'informatique, et ce,  depuis plus de 25 ans, mais je ne comprends plus cette accélération qui n'a d'autre but que de nous forcer à acheter, acheter et acheter encore, sans rien nous apporter de plus, sauf cette vitesse qui tend seulement à nous donner  une fausse idée de la toute puissance de l'homme!

  • Fukushima ( suite) Bienvenue dans la demi-vie!

    Ce que j'appelle la "demi-vie" :

    - s'habituer à avoir une existence amputée (amputée de ses plaisirs les plus simples : savourer une salade sans crainte, rester en souriant sous la pluie),

    - s'habituer à vivre dans un temps friable, émietté, confiné,

    ... pour que la machinerie nucléaire puisse continuer comme si de rien n'était, sous prétexte que les principaux effets n'en sont visibles et scientifiquement contestables que dans quelques années - le temps nécessaire pour noyer le poisson –

    ... et que la situation ait toutes les apparences du "normal".

    Insaisissable, impalpable, nébuleuse et irréfutable à la fois, subreptice et pourtant éclatante dans la limailles des jours, la demi-vie s'impose comme le seul modèle de nos économies et de nos modes d'existence.


    Qu'on s'interroge et les sarcasmes pleuvent.

    Qu'on s'y oppose, et l'on est aussitôt traité d'irréaliste au mieux de rêveur au pire de songe creux; 

    Anesthésie mondiale. 

    A l'insu de tous et avec la complicité de tous. 

    .... la servitude volontaire! (La Boétie, discours de la servitude volontaire, 1549)

     

    "Fukushima n'est pas une apocalypse, ce n'est pas exterminations violente, c'est un etat létal,  et désormais de plus en plus légal!

    Par petites doses, une sorte d'homéopathie à l'envers,  une forme dévitalisée de la vie!

    Un visionnaire Guy  Debord avait publié en 1998, un livre  "commentaires sur la société du spectacle" et a propos du nucleaire, il  écrivait ceci:

    "Auparavant on était sur qu'il n'y avait aucun risque sauf en cas d'accident, logiquement impossible. Les premières années d'expérience ont  changé ce raisonnement ainsi : puisque l'accident est toujours possible ce qu'il faut éviter, c'est qu'il atteigne un seuil catastrophique, et c'est facile. Il suffit de contaminer coup par coup avec modération..... Il est assurément dommage que la société humaine rencontre de si brûlants problèmes au moment où il est devenu matériellement impossible de faire entendre la moindre objection au discours marchand"

     

    Je dois un grand merci à celle qui m'a prêtée ce livre

     

  • Un choc! Fukushima, récit d'un désastre ( Michaël Ferrier)

    Le 1er mai, on m'a prêté le livre de Michaël Ferrier, « Fukushima, récit d'un désastre » (éditions Gallimard ) paru en 2012.

    Professeur de littérature à l'Université de Tokyo depuis une vingtaine d'années, contrairement à tant d'autres expatriés, il n'a pas souhaité s’enfuir, mais au contraire aller sur le terrain, et rendre compte lui-même de la catastrophe  tant sur le plan humain, écologique, sanitaire, logistique, que technologique. 

    J'ai plongé dans ce livre dès mon retour chez moi et n'ai pu l'abandonner qu'à la dernière page. 

    Que de découvertes, que de réflexions suscitées!

    " Aussi désespérant que souvent drôle "a écrit Télérama, ce livre ne saurait laisser personne indifférent et doit faire réfléchir au problème du nucléaire, même ses plus fervents partisans!

    l y a beaucoup de dignité dans ce récit, à l’image de celle dont les les Japonais ont fait preuve en ces tristes jours. 

     

    Deux phrases m'ont particulièrement frappées: 

     Fukushima [...] n'est plus que le synonyme confus d'une catastrophe sans ­véritable nom, dont on perçoit mal les causes, dont on ne distingue pas les contours et dont on n'imagine pas encore toutes les conséquences ».

    « Les morts de Fukushima ne sont plus des morts : ce sont des déchets nucléaires. »

     

    Dans une autre note, je citerais de nouveaux passages très forts , mais la conclusion de celle ci est empruntée à un autre auteur , l'écrivaine japonaise Yoko Tawada, qui vit à Berlin .

    "Les morts de Fukushila sont des victimes de quoi, de qui ? D'un système industriel et politique cynique, qui, au développement économique et militaire du pays, a sacrifié des régions entières et des milliers d'individus,"

     

    2 ans après la catastrophe, il est bon d'essayer de comprendre: un blog a été entièrement consacré à la catastrophe et à ses répercussions dans le monde. Il est instructif d'aller un jeter un oeil!