L’autre jour je rendais hommage à mon grand père paysan pour avoir eu raison alors que les jeunes niaient tout de l’agriculture passée. Aujourd’hui, c’est aux générations de la première moitié du XX eme siècle que je rends ce même hommage et surtout aux femmes
Au début de la pandémie on a tout entendu.... se confiner sans mettre le nez dehors, respirer à l’économie derrière un masque et en fermant toutes les boutiques soi disant non essentielles, inciter tout le monde à s’approvisionner dans les grandes surfaces ou ... au Drive du Mac Do.
Je me demandais si quelqu’un pensait qu’on allait détruire un peu plus nos défenses immunitaires que depuis 50 ans, on a affaiblies systématiquement. Tout y a contribué, pollution de l’air de l’eau, des sols avec mille substances dangereuses plus la pollution intérieure avec tous ces produits dits d’entretiens et d’hygiène qui nous empoisonnent à petit feu! Et enfin notre nourriture faite presqu’uniquement d’aliments « morts » où il ne reste plus grand chose de naturel et où la chimie a pris une place royale!
Tout cela a contribué aussi à l’obésité au diabète, aux allergies, aux maladies auto-immunes aux cancers etc... D’ailleurs,:en 2 generations, leur nombre a explosé mais on n’en parle que du bout des levres!
Depuis mars 2020 je dis que ce virus dangereux a trouvé un endroit de prédilection en nos corps malmenés... et s’en trouve très heureux!
Mais en quelques semaines, tout a changé! Je ris quand j’entends« confinez vous... mais dehors » « apprenez à respirer » « apprenez à vous laver les mains », « marchez, faites du sport ... dehors! » et en ce moment, l’antienne c’est « ouvrez le portes et les fenêtres et AEREZ! »
Comme je voudrais que mes mère, belle-mère et grand-mères l’entendent. Elles diraient que le monde est bien fou, sans aucun doute.
Elles vivaient au 3/4 de la journée dehors et, à l’intérieur la température affichait 12 à 15°.
Elles travaillaient surtout manuellement, donc elles savaient respirer et comme disait une de mes grands mères « avaler de grandes goulées d’air pour bien vider ses poumons ». Et n’oublions pas qu’a cette époque tout le monde faisait près de 20km à pied par jour!
L’aération, c’était primordial! Les souvenirs de mon enfance avant l’heure de l’école... c’étaient toutes les fenêtres des chambres du village ouvertes et les draps à la fenêtre, draps qu’on battaient souvent. Quant à la classe de ma mère, les élèves avaient la consigne d’ouvrir la fenêtre du côté de la porte pendant la récréation... pour aèrer! Et quand le temps devenait doux, en rentrant nous ouvrions les 2 fenêtres arrières, côté champs et la classe se faisait avec les chants d’oiseaux et de crissement de grillons.
Et j’en arrive à la propreté corporelle car je n’ai jamais digéré la réflexion d’une jeune amie affirmant « oui, mais, vous, vous étiez crade! »
J’adorais les vacances avec mon cousin chez nos grands parents cultivateurs et nous n’avions pas le droit de rentrer à la maison, sans un récurage des mains et un gant sur la figure. Et ma grand mère surveillait et disait « Et frottez bien entre les doigts car c’est là que se logent les microbes ». Voilà pourquoi je ris quand je vois à l’entrée de mon Super U, tant de gens mettre 3 gouttes de liquide et frotter ... l’intérieur de la paume! Et repartir contents!
Et ma mère n’était pas la seule institutrice à prodiguer des conseils d’hygiène journaliers et je me souviens des matins ou sans préavis elle vérifiait main, poignets ... et cous! Aujourd’hui les parents porteraient plainte peut être?
Quant aux enfants, ils étaient été/hiver jambes nues et prier de sortir jouer dehors pour ... prendre le soleil. Leur nourriture était saine avec légumes et fruits du jardin, peu de viande venant des fermes des alentours et pas de grignotage. Et surtout, pas d’écran dans leur vie. Ils étaient essentiellement dehors, savaient s’occuper manuellement partout et marchaient ou faisaient du vélo avec leur copains, libres et autonomes.
Mais c’était une civilisation rurale qui n’avait rien de commun avec les années 2020. Notre monde a formaté les humains pour une vie ou tout est factice et a rejeté les valeurs du passé au nom d’un soi disant progrès, mais j’affirme que nous n’étions pas des sauvages. Et notre immunité était bonne car notre vie et notre environnement étaient sains et ... naturels.