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  • Deux livres à lire quand on veut comprendre notre societe

    En deux jours, j’ai trouvé deux livres dont je recommanderais la lecture à tout le monde.

    Le premier s’appelle « Pandémie de la bêtise humaine » ecrit  par Boris Alexandre Spasov qui se définit comme humaniste.Il analyse la société, le rôle de la finance, qui elle même dirige la politique où cela nous mène, nous, pauvre peuple ! Il cite un psychologue qui écrit « La politique de nos jours serait-elle tout simplement une « machine à broyer l’équilibre mental des individus ?  ». Et comme je suis d’accord!

    Pour lui il faut s’indigner, ne pas accepter les « solutions qu’on nous impose comme inévitables, refuser les situations inacceptables. »

    On a beaucoup parlé de Bernard Henri Lévy, ces temps derniers et de ses interventions à la télé. Dès sa sortie, j’ai acheté son livre et ai dévoré ce « virus qui rend fou » . Je ne suis pas toujours d’accord avec les prises de position et les écrits de BLH, mais la j’acquiesce à chaque mot de ce pamphlet.

    Oh oui, il rend fou, ce COVID-19 et j’ai retrouvé dans cet essai, tout ce que je pense, tout ce que j’ai écrit dans ce blog. Les mensonges les manipulations et la docilité des foules, tout y est. Décidément depuis le « Discours de la servitude volontaire » de la Boetie, (paru en 1576) rien n’a changé dans l’art de la manipulation. Si tout de même, toutes les avancées en neurosciences ont été utilisées par les médias, la pub, les grand groupes ( GAFAM et autres) l’agroalimentaire, la chimie, les multinationales, la finance etc... pour mettre en condition un peuple tout entier.Je reparlerai de ces 2 livres mais j’ai voulu partager le plaisir de ces decouvertes

    Et je terminerai par 2 citations.

    De George Orwell : «  le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges respectables, les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent ». (Cité dans la Pandémie de la bêtise)

    Et de BHL: « Que nous proposait-on? Une vie terrifiée d’elle - même et terrée dans son désert kafkaïen transformée en colonie pénitentiaire.

    Une vie qui, pour peu qu’on lui garantisse sa survie, était prête à céder sur tout le reste... une vie ou on acceptait avec enthousiasme ou résignation, de passer de l’ État Providence a l’Etat de Surveillance... une vie ou on acceptait de renoncer à l’essentiel de ses libertés contre une garantie antivirus ».

    On parle toujours du monde d’avant, celui d’avant le Covid, celui d’hier, il me semble qu’il avait plus de bon sens dans le monde ...d’avant hier

  • Une virulente critique des médias

    Au début de l'année, j'ai fait une étude sur les séries qui pullulent aux heures de grande écoute, sur les chaînes de la télé publique et surtout celle de la TNT. La majorité des séries sont policières, les autres sentimentales ou de télé réalité,

    Dans toutes les séries ce ne sont que sexe, enfant caché, viol, etc… Les couples, la famille sont inexistants et la violence est omniprésente! Violence envers l'autre, violence exprimée en « pétage de plomb » ou  seul on jette, on  casse tout autour de soi en hurlant ! 

    Quant au vocabulaire n'en parlons pas « bordel et putain » ponctuent chaque phrase et ajoutez « merde » avec toutes les tournures vulgaires possibles et imaginables. 

    Et tout cela en employant  surement pas plus de 1000 mots. Je pense que beaucoup d’amateurs de ces series ne comprendraient pas la moitié des mots qu’on demandait aux élèves de Certificat d’études d’expliquer en questions de dictée!

    Je n’avais pas publié cette note car j’avais pensé que j’étais vieille et un peu rétrograde.  Mais l’autre jour, j’ai trouvé un extrait d’un livre de Pierre Jourde  ( écrivain et critique littéraire) qui est encore beaucoup plus sévère que moi! Le voici:

    « Les médias ont su donner des dimensions monstrueuse à l'universel désir de stupidité qui sommeille même au fond de l'intellectuel le plus élitiste. Ce phénomène est capable de détruire une société, de rendre dérisoire tous tes efforts politiques.

    Lorsqu’on les attaque sur les inepties de leur programme les marchands de vulgarité répliquent en général deux choses : primo on ne donne au public que ce qu'il demande, secundo ceux qui les critiquent sont des élitiste incapables d'admettre le simple besoin de divertissement.

    Il n'est pas nécessairement élitiste de réclamer juste un peu moins d'inepties. iIl y a de vrais spectacles populaires de bonne qualité. Le public demande qu'on le conditionne à demander. 

    On a presque abandonné l'idée d'un accès progressif à la culture par le spectacle populaire. Victor Hugo, Charlie Chaplin, Molière, René Clair, Jacques Prévert, Jean Vilar, Gérard Philipe étaient de grands artistes et ils étaient populaires. Ils parvenaient à faire réfléchir et à divertir. L'industrie médiatique pas : elle va au plus bas. Chacun a le droit de se détendre devant un spectacle facile. Mais, au point où en sont arrivés les émissions dite de divertissement il ne s'agit plus d'une distraction ! Ces images ces mots plient l'esprit à certaines formes de représentation,  légitiment celle-ci, l'habituent à croire qu'il est normal de penser, parler, agir de cette manière. Laideur, agressivité, voyeurisme ,narcissisme, vulgarité, inculture, stupidité invitent le spectateur à se complaire dans une image infantilisée et dégradée de lui-même sans ambition de sortir de soi ,de sa personne, de son milieu de son groupe , de son choix.

    Les producteurs les dirigeants des chaînes privées ne sont pas toujours ou pas seulement des imbéciles. Ce sont aussi des malfaiteurs. On admet qu'une nourriture ou un air vicié puisse être néfaste au corps. Il y a des représentations qui polluent l'esprit »

    Merci a cet auteur qui exprime si bien cette vérité: les médias avec les series, formatent la société et ne la mène pas sur le chemin de la culture et de la réflexion!

  • Le vélo aujourd’hui!

    À la fin du confinement de nombreuses villes, à tout les bouts du monde, ont privilégié le vélo. Ils en ont profité pour aménager des pistes cyclables provisoires, fermer des axes au trafic motorisé non résidentiel ou encourager leurs habitants à se déplacer en petite reine pour ...respecter la distanciation sociale. Alors qu’en France,  pendant le confinement le vélo a plus d’1km de chez soi était interdit!!! On peut chercher le logique!

    Car on nous dit maintenant que le recours à la voiture individuelle est  une mauvaise solution, créant une congestion des villes et relançant la pollution atmosphérique!

    Certains affirment même  que la pollution aux particules fines, issue notamment du trafic routier, augmentait la mortalité liée au coronavirus, (selon des chercheurs de l’Universite d’Harward) . Et peut être meme que ces mêmes particules pouvaient  transporter le virus. Mais que n’entend-on pas?

    En Île-de-France, on a estimé même qu’il serait possible « de passer de 400 000 à 800 000 » personnes à vélo par jour.

    Et voilà, nous sommes déconfines depuis un mois et la circulation a repris comme avant, la pollution sonore a repris son niveau maximum et la pollution atmosphérique est en train de retrouver son niveau inquietant.

    Qu’en est il de tous ces vélos que les gens ont fait réparer? avec les 50€ du gouvernement ! Qu’en est- il de tous ces vélos, électriques surtout, achetés et lancés dans la circulation?

    Certaines associations cyclistes offrent des formations d’1h1/2, la encore payées par le gouvernement , pour apprendre à rouler en ville.

    Oui, qu’est-il?

    Je roule dans un rayon de 50km autour d’Angers régulièrement depuis plus de 30 ans. Et je vois avec stupéfaction qu’il n’y a jamais eu autant de voitures sur les routes mêmes petites et avec des automobilistes de moins en moins respectueux des cyclistes. Enfin n’exagérons pas et ne généralisons pas, 90 à 95% des conducteurs sont encore corrects! Mais les autres?

    La Prevention Routiere annonce un nombre record d’accidents depuis le déconfinement. Grands excès de vitesse, ignorance des stops et même des feux d’où augmentation du nombre de morts!

    Je fais du vélo presque chaque jour et c’est ce que je remarque. De plus, les cyclistes sur les bords de chaussée sont des gêneurs. L’autre jour, sur la levée de la Loire, j’ai été frôlée 3 ou 4 fois par des autos dont les conducteurs ne voulaient pas ralentir... alors qu’une voiture arrivait en face!

    J’ai alors pensé à tous ces gens qui reprenaient le vélo, pas trop sûrs d’eux, et qui devaient avoir si peur. Je connais beaucoup de mes vieux amis qui n’osent déjà plus rouler sur les routes.

    Car en France il y a si peu de pistes correctes. Louvoyer entre des poteaux, des chicanes et ... des poubelles est courant, voir des pistes en ville s’arrêter brusquement et se retrouver avec des voitures de chaque côté est fréquent!

    Si les communes n’aménagent pas des pistes correctes et si les automobilistes n’apprennent pas à partager la route, j’ai bien peur que l’engouement pour le vélo ne cesse brutalement.

    J’ai passé 6 mois en 3 voyages dans les pays au nord du notre, alternant déplacement en CCar et découvertes à vélo. Je raconterai dans une prochaine note ce que j’ai vécu là-bas.

    La France ne peut-elle donc pas suivre le modèle de ces pays où cycliste est un usager de la route privilégié et si souvent prioritaire!