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Fukushima ( suite) Bienvenue dans la demi-vie!

Ce que j'appelle la "demi-vie" :

- s'habituer à avoir une existence amputée (amputée de ses plaisirs les plus simples : savourer une salade sans crainte, rester en souriant sous la pluie),

- s'habituer à vivre dans un temps friable, émietté, confiné,

... pour que la machinerie nucléaire puisse continuer comme si de rien n'était, sous prétexte que les principaux effets n'en sont visibles et scientifiquement contestables que dans quelques années - le temps nécessaire pour noyer le poisson –

... et que la situation ait toutes les apparences du "normal".

Insaisissable, impalpable, nébuleuse et irréfutable à la fois, subreptice et pourtant éclatante dans la limailles des jours, la demi-vie s'impose comme le seul modèle de nos économies et de nos modes d'existence.


Qu'on s'interroge et les sarcasmes pleuvent.

Qu'on s'y oppose, et l'on est aussitôt traité d'irréaliste au mieux de rêveur au pire de songe creux; 

Anesthésie mondiale. 

A l'insu de tous et avec la complicité de tous. 

.... la servitude volontaire! (La Boétie, discours de la servitude volontaire, 1549)

 

"Fukushima n'est pas une apocalypse, ce n'est pas exterminations violente, c'est un etat létal,  et désormais de plus en plus légal!

Par petites doses, une sorte d'homéopathie à l'envers,  une forme dévitalisée de la vie!

Un visionnaire Guy  Debord avait publié en 1998, un livre  "commentaires sur la société du spectacle" et a propos du nucleaire, il  écrivait ceci:

"Auparavant on était sur qu'il n'y avait aucun risque sauf en cas d'accident, logiquement impossible. Les premières années d'expérience ont  changé ce raisonnement ainsi : puisque l'accident est toujours possible ce qu'il faut éviter, c'est qu'il atteigne un seuil catastrophique, et c'est facile. Il suffit de contaminer coup par coup avec modération..... Il est assurément dommage que la société humaine rencontre de si brûlants problèmes au moment où il est devenu matériellement impossible de faire entendre la moindre objection au discours marchand"

 

Je dois un grand merci à celle qui m'a prêtée ce livre

 

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