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Réflexions - Page 157

  • Citations

    Drôle d'époque, qui, de plus en plus, m'évoque les années d'avant guerre.

    Le toute petite fille qui entendait ses parents se désoler de  l'intolérance, du racisme, de la propagande officielle et de la violence n'a rien oublié!....  .

    Comme en ce années là, une seule façon de penser et malheur à ceux qui veulent de faire entendre " un autre son de cloche", ils sont rabroués, humiliés et condamnés.

    Comme à cette époque, on trouve normal de règler les problèmes par la violence, verbale ( et l'exemple vient d'en haut!) et physique souvent.

    Et comme dans toutes les périodes difficiles, "l'autre", le "différent" est désigné comme bouc émissaire, responsable de tous les maux  et condamné sans appel 

    Quelques pensées pour réfléchir:

    Voltaire tout d'abord: Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dîtes, mais je me battrai pour que vous le disiez librement!

     Saint Ex: Si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis!

    Spinoza : Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester mais comprendre!

    Et Léonard de Vinci, en une phrase qui résume tout: Celui qui ne respecte pas la vie ne la mérite pas!

    J'aimais la pensées écrite en haut du tableau le lundi matin, dans la classe unique de mon enfance, commentée et laissée pendant une semaine pour qu'on s'en imprègne bien. C'est surement de là que m'est venue l'habitude de noter toutes les phrases fortes que je trouve.

    Respect de l'homme, respect de l'autre, principe premier de toute civilisation. N'est-on pas en train, une fois encore, de s'en éloigner à grand pas?

  • Capitalisme ?

     

    J'ai trouvé une explication très claire du capitalisme et quelques réflexions étonnantes qui donnent à réfléchir


    Pourquoi voulons-nous tous posséder et accumuler ? C’est parce que nous avons des besoins et nous avons aussi des envies. La logique géniale ou diabolique du capitalisme, est de jouer sur la confusion entre « besoins » et « envies ». 

    Le capitalisme a fini par nous faire prendre nos envies pour des besoins. C’est pourquoi nous courons après la consommation et l’accumulation, qui crée des inégalités structurelles.

     De surcroît, il introduit une obligation de croissance car toute cette machine se base essentiellement sur le crédit et l’endettement.  Nous sommes donc dans une sorte de machine infernale où ces trois éléments tournent en boucle.

     

    Mais sommes nous encore dans une logique simplement capitaliste? il semblerait bien que non

    Le texte suivant n'a été écrit ni par un révolutionnaire, ni par un affreux gauchiste.

    Il est extrait d’un article de la Bank for International Settlements, la Banque des Règlements Internationaux, une institution qui réunit chaque mois, à Bâle, en Suisse, les banquiers centraux pour « coordonner les politiques monétaires » et « édicter des règles prudentielles ». Dans leur Working Papers N°231, daté de juillet 2007, ils ont écrit 

     "La part des profits est inhabituellement élevée à présent et la part des salaires inhabituellement basse. En fait, l'amplitude de cette évolution et l'éventail des pays concernés n'a pas de précédent dans les 45 dernières années. "


    Même analyse d'un journal économique disant, il y a quelques mois, que " pour la première fois dans l'histoire de l'humanité la richesse n'allait pas au travail mais au capital et aux manipulations d'argent fictif"

    Et le directeur de l'institut économique français vient d'écrire  qu'en" France 120 à 170 milliards d'euros  ripent chaque année du travail vers le capital"


    C'est sans doute pour çà que le "collectif des économistes atterrés " a rédigé un manifeste signé par plus de 1000 économistes.


    Finalement il semble bien que l'actuel but du  capitalisme, c'est uniquement une guerre sans merci des riches contre les pauvres.

     

     

  • Chronique d'un jour d'avant Toussaint

    La Toussaint approche et je décide d'aller faire mes achats de fleurs sans attendre. J'ai l'habitude, en plus des chrysanthèmes traditionnels, de renouveler les fleurs artificielles des vases qui sont sur les tombes familiales, et, pour cela,de me rendre à la jardinerie la plus proche où je trouve dans des seaux des fleurs à longues tiges, vendues à l'unité, avec les quels je compose mes bouquets.
    Moment agréable où je "communique les miens" en essayant de leur" faire plaisir" ! Et je choisis fleurs et couleurs qu'ils affectionnent pour créer les bouquets qui leur ressemblent. C'est ce que je "leur dit" en  déposant les fleurs sur les froides pierres
    Aujourd'hui, dans le coin habituel, un alignement de pots de toutes formes avec , engainées dans un espèce de plâtre des bouquets tout faits. Je tourne au bout de la console… les mêmes, en plus grands et des vases hauts, eux aussi remplis de bouquets composés!
    Je sors en essayant de me dire qu'ailleurs ce sera  mieux: une grande surface, un bazar, je dois me rendre à l'évidence, rien vendu à l'unité!
    Et voilà les pensées que je  rumine en rentrant chez moi.
    Toussaints de mon enfance: moment de recueillement!  Déjeuner en famille, en présence des grands parents, puis confection des bouquets en évoquant les disparus!  Cétaient les bons souvenirs, les épisodes amusants qu'on racontait aux enfants. Ensuite, à la queue leu leu, on allait de tombe en tombe, promenade lente ponctuée de" tu te souviens" ou "tu ne l'as pas connu", … les morts revivaient le temps d'un après midi.
    Chaque année, j'observe les gens dans ce cimetière si connu depuis 50 ans:  c'est maintenant souvent une arrivée rapide puis, le plus vite possible, un passage devant la tombe, avec dépôt de fleurs, beaucoup de fleurs !!!  car " tout de même çà se fait d'honorer ses morts et c'est la Toussaint" … et le départ au pas de course. On est satisfait, on a fait son devoir, on a sacrifié à la tradition.
    Le monde a changé! La mort, on en la vit pas, on la cache, on meurt à l'hôpital,  bardé de tuyaux, avec la famille au second plan car, maintenant,  tout le monde a  peur de la mort et veut ignorer que la vie à une fin.
    C'est sans doute pourquoi peu de gens se préoccupent comme moi de " faire plaisir " au mort et de confectionner un bouquet, et c'est tellement plus simple d'acheter un produit fini.
    Il faut dire de plus que, pour les marchands, le bénéfice est plus grand et que c'est devenu essentiel dans notre monde mercantile!

    Et le mot mercantile me ramène à cette jardinerie où ce WE, on ouvrira la Galerie de Noël avec ses sapins, Père Noël,  traineau, ors, paillettes, avec toute la splendeur d' un 25 décembre. J'ai regardé, constaté et suis sortie en me disant " Ce n'est pas possible, on sera samedi le …30 octobre!

    Pauvres petits bouts d'hommes de ce début de XXIème siècle, formatés, manipulés

    dont on détruit l'émerveillement de l'enfance!"