Drôle d'époque, qui, de plus en plus, m'évoque les années d'avant guerre.
Le toute petite fille qui entendait ses parents se désoler de l'intolérance, du racisme, de la propagande officielle et de la violence n'a rien oublié!.... .
Comme en ce années là, une seule façon de penser et malheur à ceux qui veulent de faire entendre " un autre son de cloche", ils sont rabroués, humiliés et condamnés.
Comme à cette époque, on trouve normal de règler les problèmes par la violence, verbale ( et l'exemple vient d'en haut!) et physique souvent.
Et comme dans toutes les périodes difficiles, "l'autre", le "différent" est désigné comme bouc émissaire, responsable de tous les maux et condamné sans appel
Quelques pensées pour réfléchir:
Voltaire tout d'abord: Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dîtes, mais je me battrai pour que vous le disiez librement!
Saint Ex: Si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis!
Spinoza : Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester mais comprendre!
Et Léonard de Vinci, en une phrase qui résume tout: Celui qui ne respecte pas la vie ne la mérite pas!
J'aimais la pensées écrite en haut du tableau le lundi matin, dans la classe unique de mon enfance, commentée et laissée pendant une semaine pour qu'on s'en imprègne bien. C'est surement de là que m'est venue l'habitude de noter toutes les phrases fortes que je trouve.
Respect de l'homme, respect de l'autre, principe premier de toute civilisation. N'est-on pas en train, une fois encore, de s'en éloigner à grand pas?