L'information, c'est une bulle de savon qui s'enfle, s'enfle, explose et disparaît. Ce qui se traitait en 3 à 5mn aux infos de mon enfance est asséné en 15 à 30 secondes sans suite maintenant, on appelle ça s'appelle " faire le buzz".
Alors quand il s'agit d'un événement dérangeant, il est ignoré des médias grand public, abordé dans certains journaux et il faut vouloir s'informer et ... aimer fouiner sur Internet pour découvrir des éléments de réflexion et quelquefois la vérité.
Ce préambule pour aborder l'histoire de la ferme des 1000 vaches. J'avais signé une pétition afin d'empêcher sa réalisation, car je ne peux admettre qu'un animal soit devenu un produit industriel. Jusqu'à ces derniers jours, on ne savait rien de son développement puis certains journaux ont sorti l'info que cette usine à lait était une catastrophe pour les pauvres bêtes.
Recherches puis découverte d'un article de " notre-planète.infos" ( lettre d'information de 7 au 13 juin 2015, destinée aux abonnés.)
Il est édifiant de connaître le témoignage suivant
Extraits du témoignage de l'ancien salarié de la ferme des 1000 vaches
« Ce qui frappe d'abord, c'est l'état des vaches : épuisées, elles tombent de fatigue, elles sont amorphes, comme mortes, sans réaction. Elles ne réagissent pas aux gestes qu'on fait près d'elles et auxquels elles réagissent normalement. On doit utiliser un pince hanche pour les relever quand elles ne le peuvent plus ; au moins deux vaches tombent par semaine. On utilise aussi ces pinces quand elles se trouvent coincées dans leur logette et ne peuvent plus en sortir. »
« La nourriture vient de partout, en grande quantité, de France et de Belgique. Les 5 à 10% qui sont la quantité normalement refusée par les vaches, et qui devraient être jetés car gâtés, sont systématiquement collectés, remélangés et reproposés aux animaux, cela fait de la nourriture avariée, avec des boulettes de pourri. Le silo de stockage de maïs n'est pas régulièrement nettoyé et récemment on en a sorti deux remorques de nourriture pourrie. »
« On compte une mortalité d'environ 2 à 3 vaches et 5 veaux par semaine. Un associé de Ramery, Christophe Deneux (le seul qui ait été vu comme travaillant à la ferme) a déclaré que la moitié de son troupeau de départ – pourtant des Montbéliardes résistantes - était morte, soit 30 vaches sur les 60 qu'il a ramenées. »
« Sur le troupeau on compte au moins 300 boiteries. Les pattes souffrent beaucoup à cause du sol en béton. Le béton qui est partout est l'ennemi de la vache. »
« La cause première de la mortalité est le manque de suivi. Les vaches sont malades et ne sont pas toujours soignées. Ce manque de suivi animal est évident et alarmant. La souffrance animale est importante. »
« Les vaches vivent dans leurs excréments de façon permanente. On peut dire qu'elles souffrent toutes. Les logettes devraient être paillées tous les 2 jours, c'est fait tous les 15 jours ! »
« Si une visite des Services Vétérinaires correcte était faite, cette ferme serait fermée. Les vaches ont sans doute la paratube, maladie contagieuse pour elles. »
« Pour l'abreuvement aussi, le personnel doit utiliser le moins d'eau possible. Par exemple, les abreuvoirs sont noirs : ils devraient être nettoyés chaque jour, ils le sont tous les 15 jours, irrégulièrement, et sont donc très sales, car les vaches ont de la nourriture sur le museau et cet ensilage pourrit dans l'eau. »
Sans commentaires!
Environnement - Page 12
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Dernieres nouvelles de la " ferme des 1000 vaches"
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Il faut "sauver la planète"! ...mais elle s'en "fout" la planète!
Il y a longtemps que j’ai envie d’écrire une note pour dire ce que je pense de l’expression : « il faut sauver la planète». Avec la préparation de la conférence sur le climat en novembre de cette année à Paris, cette expression à la mode est lancée comme un défi.
Quelle outrecuidance! l’homme, responsable de toutes les attaques, toutes les dégradations, tous les pillages de notre pauvre Gaïa, fait croire à l’opinion que c’est la Terre qu’il faut et … qu’il veut sauver.
Mais elle « s’en fout » la Terre ( excusez cette expression), elle sera là dans des millions d’années, au milieu des autres planètes, avec sa bonne figure ronde, ses forêts et ses chants d’oiseaux, ses animaux sans doute issus d’insectes capables de résister a tous changements et qui sait d’espéces nouvelles nées de l’évolution.
Celui qui ne sera plus là, c’est l’homme, mais çà ne troublera pas la Terre! A l’échelle de son existence, nous n'aurons été que des milliards de micro grains de sable présents à sa surface... le temps d’un éclair.
Nous ne serons pas la première espèce disparue! on parle beaucoup de l’extinction des dinosaures, il y en a eu tant d’autres et nous contribuons d’ailleurs à l’extinction des milliers d’espèces chaque année
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J’ai découvert l’empreinte notre civilisation sur la Terre dans les années 60 avec 2 livres: « Printemps silencieux » de Rachel Carlson et « Quelle Terre laisserons-nous à nos enfants » de Barry Commoiner. J’ai réfléchi, étudié (énormément) et suis devenue partisante de l’écologie ( je refuse le terme « écolo » qui se veut méprisant). On veut oublier que l’écologie est « la science de l’environnement qui étudie les êtres vinants dans leur milieu et les interactions entre eux » et que le chercheur est un écologue!
Quand je lisais dans les années 70 qu’avec le changement climatique les événements extrêmes seraient en constante évolution, (chaleur, froid), que le nombre de typhons, trombes et tempêtes serait en constante augmentation et qu’ils seraient de plus en plus destructeurs, que les vents deviendraient versatiles et violents, j'étais étonnée, qui peut le nier aujourd'hui?
Un ami, disparu maintenant , hydrologue/ géologue m’expliquait, il y a plus de 30 ans, le réchauffement climatique et ses conséquences, me parlait de la désertification qui s’annonçait, de la folie de pomper l’eau des nappes phréatiques constituées il y a des millions d’années et qui ne se reconstitueraient pas. Que pensent les habitants de la Californie qui en sont réduits à peindre leur pelouse à la peinture verte car il ne peuvent plus les arroser? Quand il n'y a plus d'eau, elle ne revient pas d'un claquement de doigt, ni fournie par un logiciel capable de tout résoudre! Et cet ami me pointait du doigt bien d’autres conséquences de notre irréflexion , et, disait-il, de notre orgueil qui nous poussait à nous croire maître de notre environnement.
Mais il faut connaître, là encore , la puissance de l’argent. Le parti des « climatosceptiques », ceux qu’on paie pour faire croire au public que tout est normal, est alimenté par les grands groupes de la pétrochimie et autres industries polluantes, qui n’ont aucune considération pour le devenir de l’homme, leur but c'est de gagner et faire fructifier l'Argent.
Alors le slogan: « Il faut sauver la planète » n’a pas de sens, elle n’a pas besoin d’être sauvée la planète, comme je l’ai dit « elle s’en fout » ou mieux « peu lui en chaut » ( du verbe chaloir!).
Ce qu'on doit tenter de sauver, c’est l’Homme, et tout être humain devrait militer pour que ses petits enfants et ceux qui suivront puisse vivre sur cette magnifique Terre. Tout ce qui nous entoure est merveilleux et nous devrions souhaiter que les générations futures puissent avoir le même bonheur que nous.
Leur vie ne ressemblera pas à la nôtre car, sur une terre pillée, devastée et transformée par notre égoïsme et notre inconséquence, il faudra réinventer une civilisation, mais, si les « Grands » de ce monde leur en laisse la possibilité, je crois capable mes petits enfants, leurs enfants et autres futurs Hommes, de sauver, non pas la Planète mais de sauvegarder une place pour l’Homme sur cette magnifique planète Terre.
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Grippe aviaire aux USA:40 millions de volailles sacrifiées!
20 milliards de volailles sont élevées industriellement dans le monde.
Depuis le début 2015, une épidémie historique de grippe aviaire aux Etats-Unis a contraint des éleveurs de volailles américains à tuer plus de 40 millions de poules et autres volailles dans 15 Etats du pays et à deux provinces canadiennes. Ces poulets sans diversité génétique, mal adaptés aux conditions locales, entassés par centaines de milliers dans des espaces confinés, nourris d'aliments industriels plus que suspects, soutenus à coup d'antibiotiques... voilà le milieu idéal pour la reproduction de virus hautement pathogènes et pour leur mutation. Mais quelle est donc la taille de ces énormes fermes puisque plus de cinq millions de poulets ont été sacrifiés en une seule ferme?
Sur le plan international, les mêmes firmes ( dont Monsanto) fournissent les poussins et les aliments, achètent et vendent les poulets produits, jusque dans le commerce de détail, à travers le monde entier. Voici un exemple: Tyson Foods Inc., est la plus grande entreprise mondiale de transformation du poulet et de la viande rouge, Cette entreprise géante compte 120 000 employés, atteint un chiffre d'affaires de 25 milliards de dollars US et fournit à peu près 25 % de la consommation américaine de poulet, bœuf et porc.
Ces réseaux sont le vecteur principal de propagation de la maladie. Alors que les petits marchés de volailles vivantes sont interdits ou soumis à des contraintes, l'exportation par dizaines de millions de volailles vivantes à travers le monde continue pratiquement sans réglementation ni surveillance; de même pour les œufs à couver, bien connus pourtant pour propager la maladie.
« Inutile de dire qu'entasser des oiseaux difformes, drogués et soumis à un stress extrême dans un enclos malpropre et tapissé de déjections n'est déjà pas très sain. En sus des difformités, blessures aux yeux, cécités, infections bactériennes des os, vertèbres déplacées, paralysies, hémorragies internes, anémies, tendons déboîtés, pattes et cous tordus, maladies respiratoires et systèmes immunitaires affaiblis, des problèmes fréquents et durables affectent les élevages de volailles.
Plusieurs études scientifiques et enquêtes officielles indiquent que la quasi-totalité (95%) des poulets sont victimes d'une contamination au E.Coli (indicateur de contamination fécale) durant leur élevage et qu'entre 39 et 75% de ceux qui sont vendus dans le commerce sont toujours infectés. Environ 8% des volailles sont infectées par la salmonelle, 70 à 90% sont porteurs d'autres agents pathogènes potentiellement mortels, les Campylobacters. Des bains de chlore sont couramment utilisés pour nettoyer les carcasses, les désodoriser et tuer les bactéries.
Bien sûr, au cas où les consommateurs remarqueraient que leur poulet n'a pas très bon goût on administre aux volailles par gavage ou injection, des "bouillons" et des solutions salées pour leur donner ce que nous en sommes venus à considérer comme étant l'aspect, l'odeur et le goût d'un poulet ».
L’étude menée par le magazine Consumer Reports a montré qu'entre "10 et 30% du poids" des produits issus de poulets ou de dindes, dont beaucoup labellisés "naturels", « étaient constitués de bouillon, agent de saveur ou eau »
Ce que je ne comprends pas, c’est que la majorité des gens doit être au courant. Contrairement à d’autres sujets, les médias de masse présentent films documentaires, livres, articles etc… L’information est là, mais la majorité des gens ne veulent pas savoir et sont donc complices à des degrés divers.
Allons de bonnes âmes veillent au grain, ne se propose-t-on pas d’élever des poulets aveugles pour qu’ils soient moins stressé par leur environnenent et pire encore, de « supprimer leur cortex cérébral afin de supprimer les perceptions sensorielles à l’origine de la détresse tout en préservant leur tronc cérébral."
Chaque pays est responsable: chaque année en France, plus de 800 millions de poules sont élevées dans ces effroyables conditions.
Alors cette énorme épidémie inquiète le monde entier: on parle de cout financier pour l'industrie de la volaille, de dommages aux ventes à l'exportation, et d’augmentations de prix pour les clients. The Guardian a écrit « Ne vous inquiétez pas, il n'y aura pas de pénurie de dindes pour Thanksgiving »
Mais personne ne parle des 40 millions de volailles sacrifiées au nom de la barbarie des hommes. Alors qu’il s’agit d’êtres vivants sensibles, on parle maintenant de « minerai »,
Dindes, poulets canards et autres volatiles sont des matières premières, on a enlevé la réalité de leur être.
«La pire torture infligée à une poule de batterie est l'impossibilité de se retirer quelque part pour pondre. Pour la personne qui connait un peu les animaux, il est réellement déchirant de voir comment une poule essaie et essaie encore de ramper sous ses voisines de cage pour y chercher en vain un endroit abrité» a écrit le Professeur K. Lorenz, Prix Nobel et éthologiste.en 1981.
C’est hélas, toujours vrai!