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Il faut "sauver la planète"! ...mais elle s'en "fout" la planète!

Il y a longtemps que j’ai envie d’écrire une note pour dire ce que je pense de l’expression : « il faut sauver la planète». Avec la préparation de la conférence sur le climat en novembre de cette année à Paris, cette expression à la mode est lancée comme un défi. 

Quelle outrecuidance! l’homme, responsable de  toutes les attaques, toutes les dégradations, tous les pillages de notre pauvre Gaïa, fait croire à l’opinion que c’est la Terre qu’il faut et … qu’il veut sauver. 

Mais elle «  s’en fout » la Terre ( excusez cette expression), elle sera là dans des millions d’années, au milieu des autres planètes, avec sa bonne figure ronde, ses forêts et ses chants d’oiseaux, ses animaux sans doute issus d’insectes capables de résister a tous changements et qui sait d’espéces nouvelles nées de l’évolution.

Celui qui ne sera plus là, c’est l’homme, mais çà ne troublera pas la Terre! A l’échelle de son existence, nous n'aurons été que des milliards de  micro grains de sable  présents à sa surface...  le temps d’un éclair. 

Nous ne serons pas la première espèce disparue! on parle beaucoup  de l’extinction des dinosaures, il y en a eu tant d’autres et  nous contribuons d’ailleurs à l’extinction des milliers d’espèces chaque année

J’ai découvert l’empreinte  notre civilisation  sur la Terre dans les années 60 avec 2 livres: «  Printemps silencieux » de Rachel Carlson et «  Quelle Terre laisserons-nous à nos enfants » de Barry Commoiner. J’ai réfléchi, étudié (énormément) et suis devenue partisante de l’écologie ( je refuse le terme « écolo » qui se veut méprisant). On veut oublier que l’écologie est « la science de l’environnement qui étudie les êtres vinants dans leur milieu et les interactions entre eux » et que le chercheur est un écologue!

Quand je lisais dans les années 70 qu’avec le changement climatique les événements extrêmes seraient en constante évolution, (chaleur, froid), que le nombre de typhons, trombes et tempêtes serait en constante augmentation et qu’ils seraient de plus en plus destructeurs, que les vents deviendraient versatiles et violents, j'étais étonnée,  qui peut le nier aujourd'hui? 

Un ami, disparu maintenant , hydrologue/ géologue m’expliquait, il y a plus de 30 ans, le réchauffement climatique et ses conséquences, me parlait de la désertification qui s’annonçait, de la folie de pomper l’eau des nappes phréatiques constituées il y a des millions d’années et qui ne se reconstitueraient pas. Que pensent les habitants de la Californie qui en sont réduits à peindre leur pelouse à la peinture verte car il ne peuvent plus les arroser? Quand il n'y a plus d'eau, elle ne revient pas d'un claquement de doigt, ni fournie par un logiciel capable de tout résoudre! Et cet ami me pointait du doigt bien d’autres conséquences de notre irréflexion , et, disait-il, de notre orgueil qui nous poussait à nous croire maître de notre environnement.

Mais il faut connaître, là encore , la puissance de l’argent. Le parti des « climatosceptiques », ceux qu’on paie pour faire croire au public que tout est normal,  est alimenté par les grands groupes de la pétrochimie et autres industries polluantes, qui n’ont aucune considération pour le devenir de l’homme, leur but c'est de gagner et faire fructifier l'Argent.

Alors le slogan: «  Il faut sauver la planète » n’a pas de sens, elle n’a pas besoin d’être sauvée la planète, comme je l’ai dit «  elle s’en fout » ou mieux «  peu lui en chaut » ( du verbe chaloir!).

Ce qu'on  doit tenter de sauver, c’est l’Homme, et tout être humain devrait  militer pour que ses petits enfants et ceux qui suivront puisse vivre sur cette magnifique Terre. Tout ce qui nous entoure est merveilleux et nous devrions souhaiter que les générations futures puissent avoir le même bonheur que nous.

 

Leur vie ne ressemblera pas à la nôtre car, sur une terre pillée, devastée et transformée par notre égoïsme et notre inconséquence, il faudra réinventer une civilisation, mais, si les «  Grands » de ce monde leur  en laisse la possibilité, je crois capable mes petits enfants, leurs enfants et autres futurs Hommes, de sauver, non pas la Planète mais de sauvegarder une place pour l’Homme sur cette magnifique planète Terre.

Commentaires

  • Bonjour,

    L'Humain se croit tellement supérieur qu'il va à sa perte depuis tellement longtemps que c'est sûr que cela va arriver un jour ou l'autre. La Terre n'a surtout pas besoin de lui et s'en portera tellement mieux sans lui et sa destruction jamais rassasiée.

    L'Homme devrait méditer matin, midi et soir ce proverbe amérindien tellement juste :

    " Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas. "

    Tout y est dit dans ces quelques mots : la sagesse mais aussi et surtout la situation irréversible vers laquelle nous, les Humains, nous nous empressons d'engloutir notre race. Nous savons mais ne pouvons nous empêcher de le faire. Comme si notre perte était impensable et impossible. Nous sommes les destructeurs de la planète Terre, nous détruisons la nature, les animaux, nous maltraitons la nature et les animaux. Nous nous croyons invincibles et tellement supérieurs. Ce sera notre perte ce manque de modestie et de discernement.

    Et je suis comme vous, je sais la nouvelle génération capable de régénérer et d'enfin aimer ce magnifique lieu qu'est notre planète bleue. Je pense aussi à ce jeune néerlandais Boyan Slat qui a l'âge de mon fils, 20 ans, et de sa "machine" à nettoyer les océans. Oui les prochaines générations sont le salut de la planète Terre. Il était temps... Merci les enfants, gratitude.

  • Heureuse de vous retrouver, Nathalie, avec vos commentaires si pertinents. Merci.

  • Merci Janine !

    Ma santé m'a éloignée quelques temps de ce blog que je retrouve avec tellement de plaisir. Il m'a beaucoup manqué...

    Les échanges et partages sont essentiels et indispensables à l'âme.

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