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Il était un blog - Page 179

  • Marie Monique ROBIN

    Vacances saintongeaises, reposantes, mais studieuses avec avec un moment  de lecture, dans le calme de chaque soir  et comme on ne se refait pas,  lecture documentaire pour essayer de trouver "la VERITE" souvent si éloignée des thèses rabachées par les médias.

     

    Je me suis plongée dans le livre de Marie Monique Robin," Notre poison quotidien" ( la responsabilité de l'industrie chimique dans les maladies chroniques), après avoir vu, le 15 mars, son documentaire sur Arte,  Auparavant, j'avais lu " le monde d'après Monsanto"

    Ces 2 livres  passionnants, très documentés, sont le fruit de longues enquêtes de terrain, et les idées exprimées sont irréfutables tant la somme des interviews de chercheurs de très haut niveau, et de tous pays  est impressionnante.

    C'est en 1969 que j'ai découvert, presque par hasard "Printemps silencieux" de Rachel Carlson. Ce livre a modifié mon comportement et orienté ma vie, j'ai voulu en savoir davantage et j'ai découvert, quelques années plus tard " Quelle terre laisserons nous à nos  enfants?" de Barry Commener. Un peu assommée par ces révélations, j'ai toujours cherché à en savoir plus!

    Rachel Carlson aurait eu 100 ans en 2007 et elle est maintenant reconnue comme une scientifique de haut niveau qui a eu le courage de dévoiler le rôle de l'industrie chimique sur la vie des hommes. M M Robin, prix Albert Londres en 95 , a obtenu depuis le prix Rachel Carlson!

    Dans " Notre poison quotidien", elle démontre ce dont on  peut trouver la confirmation sur les sites de recherches vraiment indépendants:

    - depuis les années 80, le taux d'incidence des cancers a augmenté de 40% (déduction faite du facteur de vieillissement)

    - les leucémies et tumeurs cérebrales chez l'enfant augmentent de 2% par an.

    - pour les maladies neurologiques et auto immunes ( Parkinson, Alzheimer, scléroses en plaques, maladie de Charcot ou autres),  c'est une explosion!  

    Et celà surtout dans les pays développés! Quant aux pays en voie de développement ils "attrapent " ces maladies dès qu' ils copient notre mode de vie!

    Alors M M Robin, enquète, dénonce, raconte les invraisemblables manipulations et pressions de l'industrie chimiques pour maintenir sur le marché des produits que tous les chercheurs indépendants reconnaissent hautement toxiques!

    Un livre qui se lit par courts passages mais qui montre, une fois encore, que l'homme n'existe pas devant la notion de profit. 

  • Escapade!

    Encore une interruption dans le cours de mon blog, encore une escapade!

    Bretagne sud en mai, Saintonge en juin! Dans les 2 cas, le CCar pour gîte et la rando vélo pour découvrir les alentours!

    Entre les 2, un anniversaire pour moi qui aborde .... ma 80ème année!

    La Bretagne m'avait vue peiner sur de courtes distances, c'est donc sur un vélo à assistance électrique que j' écume pistes cyclables et chemins entre la Rochelle et Marennes. ... avec un minimum d'assistance car le but est de pédaler. Gérer ses efforts avec intelligence pour aller loin sans trop de fatigue et sans craindre de décharger trop vite la batterie, c'est possible!

    Alors oublions télé, radio, presse quotidienne, blog même!...  pour apprécier la vie et collectionner les petits bonheurs le long des routes.

     

    Les petits bonheurs cueillis dans la nature, ce sont ici les paysages infinis de ciels et d'eau, nuages bas ou soleil radieux, les fleurs et graminées qui jouent avec  le vent dans les marais, les chants de multiples oiseaux de mer et des champs et les odeurs caractéristiques, qui changent à chaque tour de roue.

    Les petits bonheurs, témoignages de la vie des hommes, ce sont les petits ports ostréicoles, colorés et fleuris le long des étiers et rigoles, les maisons de pierre blonde des villages de la région et les églises romanes poitevines, humbles souvent et si belles malgré les multiples ajouts au cours des âges. Et c'est aussi  Brouage tout plein des  souvenirs de sa splendeur passée .... il faut prendre le temps de flaner dans les rues,  de rêver au Roi Soleil et aux grands navires qui accostaient au pied des remparts cernés maintenant par la plaine!

    Mais les petits bonheurs, ce sont aussi les rencontres: un vieux peintre retrouvé dans la même cabane qu'il y a 5 ans, et au hasard des expositions, les vendeurs ou les créateurs toujours prêts pour des échanges enrichissants ... hier même une promeneuse a terminé la conversation assise dans le CCar avec nous!  Souvent maintenant on se quitte avec l' adresse d'un mail, d'un blog ou d'un site!

    Merci à la vie pour tous ces petits bonheurs que la société de consommation et de fric ne peut ni nous apporter, .... ni nous enlever, heureusement!

    Après 15 jours,  il a bien fallu rentrer! L'indignation va renaître et les billets d'humeur refleurir sur ces pages!

  • La navrante histoire des concombres andalous

     

    Epidémie d'Eschérichia Coli avec nombreux malades en Europe et des morts et en Allemagne.

    Inquiétude des autorités sanitaires et recherche effectuées par les savants et les médecins. Ils auraient  eu besoin de silence et de temps. Et sur les sites médicaux, scientifiques et environnementaux,  on parlait de de présomption, de pistes, de crudités, de viande etc....

    Mais pour les médias, il fallait faire vite et trouver un bouc émissaire. Et c'est le concombre andalou qui est arrivé le premier entre leurs dents. L'information a tourné en boucles affolant les populations qui ont boudé tous les légumes, ruinant les pauvres espagnols, les producteurs nantais et autres!.

    Il faut dire que ce concombre n'était pas en mesure de se défendre, car il se mangeait cru ( une diététicienne a bien  dit qu'il fallait le blanchir 2 mn à l'eau bouillante!!!,)  et suprème menace pour le monde, il était bio. 

    Et bio  çà veut dire.... qu'on emploie du fumier, appellé maintenant  "engrais à base de déjections animales"! 

    Toutes les fois où on peut essayer de salir le bio, les médias entonnent un hymne jubilatoire. C'est vrai qu'il se démocratise un peu vite et que la FAO, il y a quelques années avait  écrit un rapport affirmant qu'il pouvait nourrir le monde sans famines! 

    Tout semblait jugé, sans avocats et sans appel, quand, coup de tonnerre, le concombre n'y est pour tien! Mais le mal est fait, les gens ont peur. 

    Aujourd'hui, on parle de pousses de soja, là encore bio! En fait, on ne sait rien!

    La culture du sensationnel, l'exagération des médias car chacun veut avoir la meilleure audience , et voila un scandale dénoncé, amplifié puis tout se dégonfle et disparait, il faut vite passer à autre chose.

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    L'information! De plus en plus de journalistes la remettent en cause C’est pour évaluer le lien entre démocratie et qualité de l’information que le cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques professionnels, a mené une longue enquête sur le travail réel des journalistes français. Voici quelques extraits

    Ils ont décrit  un travailleur fatigué, précarisé inquiet et bousculé.

    Le journalisme au sens classique n'existe plus. Il y a du bruit médiatique et le journaliste n'est plus guère qu'un amplificateur. On assiste à un très fort déclin du journalisme et de la personnalité journalistique.La montée des médias s'accompagne de la disparition du journalisme . Et la puissance de l'argent fait le reste. ...... Les journalistes nous ont avoués, pour la plupart,  avoir dû renoncer à certains sujets ,que ce soit en raison de la ligne éditoriale imposée ou encore tout simplement par la pratique de l’autocensure. Cette pratique s’est beaucoup développée ces dernières années, résultant notamment de menaces sur l’emploi. Après quelques conseils, quelques réprimandes qui peuvent être adressées à d’autres, quelques sanctions, voire des licenciements, le journaliste peut en venir à se museler lui-même».  

    Orwell avait défi ni le journalisme: " une méthode singulière pour accéder au monde, faite de distance critique et d'expérience concrète." On en est bien  loin maintenant!