Il y a quelques jours, j'ai lu un article écrit par Edgar Morin, le sociologue qui aura 100 ans en juillet 2021. L’intelligence, le bon ans et la lucidité de ce texte m’ont donné envie de découvrir son dernier livre « Changeons de voie: les leçons du coronavirus ». Je n'imaginais pas à quel point je serais d'accord avec lui dans l’analyse de notre société, puis dans les changements qui devraient être envisagés. Les 2 prochaines notes seront 2 extraits de ce livre.
Des raisons d'espérer
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Merci Mr Edgar MORIN, merveilleux sociologue de 99 ans!
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Une belle leçon de Vie: Les Maisons partagées de personnes âgées!
Je me demandais si j’ écrirais un jour, en cette triste période une note entrant dans la catégorie « des raisons d'espérer ». Hier à 13h15 sur la chaîne 2, j'ai regardé l'émission sur les Maisons Partagés de Tauriac, dans le Tarn.Un moment de bonheur!
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Journal d'une vieille confinée... contestataire (7) Un très beau texte!
En ces temps de confinement, donc de lecture, je reprends un livre que j'adore " l'Eloge de la fausse note" de Marc Vella! Je connais Marc Vella et son piano nomade depuis longtemps, ayant suivi avec passion sa "Caravane Amoureuse", expérience d'une musique vivante a la portée de tous, dans tous les pays du monde.La préface de son livre a été écrite par Pierre Richard et on la croirait faite pour ces temps de coronavirus, une analyse de notre monde lucide, intelligente avec une pointe d'humour. J'ai envie de partager ce passage sur mon blog!
"Je n'aime pas les faux-culs, les faux-fuyants, les faux sentiments, ni les faux semblants, les faux cis et les faux problèmes, mais je dois me reconnaître un penchant pour les faux pas et les fausses notes.
Je m'explique… Imaginons un petit matin brumeux. À la sortie d'une bouche de métro, une foule grisâtre comme le ciel se répand sur la chaussée avec la rectitude d'une armée en marche : hommes, femmes, la tête basse, se précipitent sans joie vers leur labeur quotidien.
Et voila que l’un d’entre eux, appelons-le Philippe, lève la tête pour lancer un clin d'œil à une étoile qui s'est attardée entre deux nuages avant d'aller se coucher. Ce faisant, il loupe la marche du trottoir et s'étale comme une crêpe au beau milieu d'une flaque d’eau boueuse.
Tout autour nos petits soldats se désunissent. L’un d’eux exécute un pas de côté, bien obligé pour ne pas piétiner l'inconnu. Vous entendez bien, un pas de coté! dis-je. Lui dont le trajet se répète, tout les matins immuable et précis comme celui-là wagon sur ses rails, le voilà qui s'écarte. Un autre ne peut s’empêcher de sourire, Un troisième moins hypocrite s’esclaffe : un homme qui s'aplatit bruyamment sur l'asphalte ça se déguste!
Et voilà qu'enfin un autre lui tend la main pour l'aider à se relever.
Alors moi je dis: merci Philippe! Votre chute a perturbé ce monde trop bien ordonné trop formaté. Elle a bouleversé l'ordonnance d'un quotidien robotique. Et un robot qui sourit et vous tend le bras a forcément une âme. …
Ah si, quand tout le monde se casse la gueule par ci, par là, on pouvait prendre le temps de se regarder, de se tendre la main... celle du cœur.
Alors vive les chutes ! La chute d’un empire, d’un dictateur, du dollar,du Niagara ou tout simplement celle d'un clown qui se relève et se frotte les fesses en glapissant « Ouille! Ouille! Ouille! »
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