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Environnement - Page 5

  • À propos de Greta Thunberg

    Après 6 mois d’arrêt je reprends mon blog car l’attitude de  nombreux politiques et autres me révolte.

    Pauvre Gréta Thunberg, victime de toutes attaques et turpitudes possibles, elle cumule 3 handicaps auprès de tous ces hommes influents, 3 handicaps absolument insurmontables.

    1- C’est une femme donc inférieure et à peine capable de raisonner avec rigueur.

    2- Elle est jeune et forcément les jeunes n’ont que des défauts et ne sont capable d’aucune analyse valable au yeux des générations précédentes.

    3- Et elle est autiste donc handicapée, au bord de la malade mentale, donc incapable de comprendre le monde.

    J’ai découvert les commentaires de personnalités politiques, de journalistes mais ce qui m’a le plus choquée, c’est la virulence de Laurent Alexandre dont j’avais lu plusieurs livres que j’avais appréciés. Oh ! Je sais qu’il est persuadé qu’avec la science et la technique, l’intelligence artificielle et les robots, le monde sera merveilleux. Mais dans le dérèglement climatique, je pense qu’il ne faut pas être un grand savant pour faire des constations qui sont devenues des évidences.

    Ce qui m’a consolée, c’est qu’Aurelien Barrau, astrophysicien qui vient d’écrire un livre qui interpelle, à pris la défense de Greta et affirme que ses paroles vont dans le sens de la science.

    J’ai 87 ans, j’ai découvert l’influence de l’homme sur le climat, l’écologie, science aussi rigoureuse que les mathématiques, dans les années 1965/70, avec la lecture de 2 livres «  Printemps silencieux » de Rachel Carlson et « Quelle terre laisserons nous à nos enfants » de Barry Commoner.

    Cette prise de conscience nous a incités, mon mari et moi à creuser le sujet. Bizarre on trouvait des études américaines, canadiennes, suisses,  sur ce sujet qui inquiétait déjà, jamais françaises. Mon mari s’est passionné, il a vraiment étudié  et m’a appris tout ce qui nous attendait pour le XXIeme siècle.

    Il est mort il y a ... 33 ans, il reviendrait aujourd’hui, il n’aurait aucune surprise, tout est tel qu’il l’imaginait et me le décrivait.

    Qui sait que l’alerte avait été déclenchée par les petroliers Exxon et Shell, qui demandait un changement de paradigmes dans les années 60? Qui sait qu’en les années 1989, on a failli arriver à un accord? Mais l’ultra libéralisme et la naissance des lobbies ne pouvaient concevoir qu’on « casse leur jouet. ». Cela vaut la peine de lire le livre de Nathanael RICH, « Perdre la Terre », paru le mois dernier  qui  explique les décennies 1970/1990 ou tout  aurait dû être sauvé.

    Et rien ne change vraiment, nos dirigeants veulent bien améliorer le sort de la Terre mais avec des mesures superficielles, sans aucune recul de notre sacro-sainte croissance. Quant au bon peuple, abreuve de pub et de fake news, il s’inquiète mais sans vouloir renoncer à son confort.

    J’ai repris mon blog car j’ai encore envie de m’indigner. Et le prochain sujet sera la sécheresse car la Loire est mon fleuve depuis 87 ans! Et il m’en a raconté des histoires.

  • La planète, je m'en fout....!

    La planète je m’en fout...

    C’est cette réflexion d’une femme qui va manifester le 17 avec les gilets jaunes qui m’a incitée à reprendre mon blog. J’avais cessé d’écrire parce que je trouvais que j’exprimais trop d’indignation,  de pensées négatives et  pas assez d’enthousiasme. 

    De plus en janvier 2018, j’ai eu un gros souci de santé une opération qui s’est très mal passée et dont j’ai mis plus de 6 mois à me remettre. Mais en cette fin d’année, 2018,  j’ai envie de reprendre mon blog... et de recommencer à m’indigner. Pourquoi pas? puisque Stéphane Hesse avait écrit, un manifeste « indignez vous », paru en 2010, alors qu’il avait 93 ans. 

    Et c’est la réflexion, entendu à la radio, de cette femme , future manifestante des gilets jaunes dans quelques jours, affirmant avec véhémence, « la planète je m’en fous ce qui compte c’est mon porte-monnaie » qui me donne envie de m’exprimer  à nouveau sur mon blog.

    Cette femme a sans doute des enfants, peut-être des petits-enfants, c’est assurément dans la vie courante une femme bonne et serviable. Mais pense-t-elle à sa descendance, à la vie des terriens futurs? Non! Elle S’EN FOUT.

    Partout on annonce des augmentations de température absolument anormales et trop rapides, dans les Pyrénées par exemple, en Californie où tout brûle actuellement, et aux pôles ou la calotte glaciaire fond exagérément vite. Sans oublier la pollution, pesticides et autres calamités qui risquent de faire disparaître la race humaine plus rapidement qu’on ne le dit.

    Ce qui m’a fait tomber dans l’écologie dans les années 60, ce sont 2 livres, l’un  intitulé « Quelle terre laisserons-nous à nos enfants? » et l’autre de Rachel Carlson « Printemps en silencieux ».

    Si on aime la vie on ne peut pas «  se foutre » de celle de nos descendants. Sinon faut-il encore nous considérer comme des êtres humains?

    Je terminerai par la superbe phrase d’un de mes amis, mort  dans les années 2000 , qui était en EHPAD et aimait parler de la marche du monde. Un jour alors qu’à table il disait ses craintes de l’avenir, un convive lui a répondu que ça n’intéressait personne puisqu’ils ne seraient plus là! La réponse de mon ami a été cinglante (j’imagine ses yeux et sa voix) « Mais dans 100 ans il y a un aura encore des gens qui porteront mon nom et je n’ai pas le droit de me désintéresser du monde que  que je vais leur laisser ».

    Une bien belle leçon, mais il y a tant d’individualisme et d’égoïsme dans le monde actuel que beaucoup pensent, comme cette femme « Je m'en fout, Moi d’abord! »

  • "Ma Loire" en cette fin d'été

    Avant hier je suis partie à vélo pour 25 km  sur la levée de  la Loire, rive droite, retour par la rive gauche, une sortie de 50 km ponctuée d'arrêts pour observer le fleuve.

    J'avais été interpelée par la mort d'une dizaine de pauvres chiens qui avaient eu la malencontreuse idée de jouer dans l'eau. Des articles m'avaient renseignée sur les responsables, les cyanobacteries qui se développent dans une eau presque stagnante, trop chaude et envahie de micronutriments dus, encore une fois, aux activités humaines, autant les rejets urbains que les rejets agricoles. De plus en plus, dans toute la France, les rivières et lacs sont touchés par ces algues bleues qui peuvent être dangereuses aussi pour les hommes, plus encore pour les enfants. En Anjou la baignade, la consommation des poissons pêchés ainsi que les activités nautiques ont été réglementées, voire interdites selon les endroits.

    Mon premier arrêt a été sur une cale que j'appellerai familiale tant elle a accompagnée notre vie depuis 1954. Non loin de chez nous, accueillante aussi bien pour les balades du dimanche en toutes saisons que pour les pique nique d'été, elle a été le témoin de tant de souvenirs heureux. Je ne connaissais que ses pavés, je découvre au delà une frange de "prairie" qui montre que le fleuve est décidément bien bas! Ici, une île sépare la Loire en 2 bras, celui que je longe ne coule quasiment plus et des mouettes semblent marcher sur une pellicule d'eau. Partout le sable affleure et l'eau ne court plus mais stagne entre les îles . Et tout favorise le développement de ces algues dangereuses.

    Au fil des km, je découvre la même Loire paresseuse, avec les bancs de sable devenus iles, puis prairies, certaines avec des arbustes aussi haut que moi. Si le phénomène s'accentue, on pourra, comme dans le lit du Niger, (les 2 fleuves ressemblent beaucoup), y mener paître les vaches. Mais qui a encore 2 ou 3 bêtes à mener au champ chaque jour? Pendant cette sortie,  j'ai surtout vu des pépinières produisant graines fleurs et arbustes ainsi que des champs de maïs avec des arroseurs d'une longueur démesurée.

    Sur l'autre rive, beaucoup plus sauvage, les "boires" sortes d'étangs laissés par la Loire à la fin de l'hiver ont disparues, devenues prairies elles aussi. 

    Décidément, quand on aime ce fleuve depuis 85 ans, bien difficile de nier le changement de climat d'autant plus que la semaine passée, je suis allée découvrir la Maine et l'Authion qui ont encore plus piteuse mine! 
    Le monde à bien changé, il change chaque jour, mais je ne suis pas sûre que ce soit pour le bien des générations futures.