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Environnement - Page 4

  • La publicité, c'est de la manipulation!

    Un de mes amis m’a transmis ce texte. J’ai envie de le publier aujourd’hui car hier, j’ai acheté du cafe soluble dans mon Super U de quartier Comme ce magasin a changé sa présentation en quelques jours! Impeccablement alignés, au mm près, des rangées de même produits pour donner l’impression d’une abondance a laquelle on ne peut résister. Encore une avancée des neurosciences qui a trouvé un moyen supplémentaire de nous «  obliger » a acheter!

    Mais revenons en au café. Il y’a  peu de temps encore il y avait du café en grains, moulu, ou soluble. Puis puis la dosette a été inventée: une seule marque d’abord sur le rayon. Miracle et multiplication exponentielle! Et oui, çà plait! Mais ou donc est le temps où, «  apprendre a se méfier des réclames » était une question de certificat d’études … filles naturellement!!!! ( il y si longtemps que le mot publicité n'avait pas encore et utilisé)

    Et voilà ce que j’ai appris, ce qui ne m’étonne pas

    « Je suis une dosette. Je vous en fais voir de toutes les couleurs !

    Mes 4 grammes de café sont habillés d'une robe d'aluminium à la couleur de votre choix chacun y trouve son café, selon son goût et son humeur.

    4 grammes de café à 0,40 EUR, ça nous fait pour 1000 grammes de café 100 EUR. Oui,

    100 EURO LE KILO, c'est le prix du luxe, on ne va pas chipoter, ce serait petit.

    Il faut, bien sûr, s'en donner les moyens.

    Je ne fais pas dans la dentelle avec mes habits de lumière en aluminium.

    J'ai besoin de beaucoup d'énergie électrique fournie par de belles centrales nucléaires ou de très efficaces centrales thermiques.

    POUR 1 TONNE D'ALUMINIUM, J'OFFRE 4 TONNES DE REJETS SOUS FORME D'ARSENIC, DE TITANE, DE CHROME, DE PLOMB, DE VANADIUM, DE MERCURE,

    ………..

    Maintenant, je vous invite à faire un petit tour dans la tasse

    Avec mes 1 000 tonnes de café par semaine, je suis le roi du marché !

    Je fais ce que je veux. Je prends toutes les origines de café au cours le plus bas du moment.

    Je te MÉLANGE tout ça au mieux (au mieux financier, bien sûr).

    De toute façon, je m'en sortirai toujours grâce aux ARÔMES AJOUTÉS.

    Vous savez bien, cette petite note de noisette si subtile !

    Pour la torréfaction, je suis le champion : 1000°C en 90 secondes quand les autres (traditionnels) font avec 200/220 ° en 20 minutes.

    Et toc, bingo !

    Le pompon, c'est LA MOUSSE QUI PERSISTE PLUSIEURS HEURES quand les autres ne tiennent que quelques minutes.

    Là, la recette est secrète. Je vous en dis un peu, pas tout, juste un peu:

    UN CHOUIA DE GRAISSE ANIMALE, DES ADDITIFS TOP SECRET, ET C'EST JOUÉ.

    D'une manière générale, je me débrouille plutôt bien pour qu'on se souvienne de moi, car, malgré quelques tentatives poussives et gourmandes en énergie et en eau,

    JE NE SUIS PRESQUE PAS RECYCLÉE.

    Comme ça, vous pouvez me retrouver un peu partout sur la planète.

    Ah, j'oubliais !... J'AI AUSSI LE RECORD DU PLUS GRAND TAUX DE FURANE.

    Là, ne m'applaudissez pas car il arrive qu'on batte des records sans réelle volonté. Une recherche sur internet vous apprendra que le Furane est une substance organique (produit intermédiaire utilisé dans l'industrie chimique comme SOLVANT pour les résines lors de la production de laques et comme agglomérant dans la fonderie).

    VOLATILE, LIPOPHILE ET CANCÉRIGÈNE POUR LE FOIE, LE FURANE DOUBLE DE QUANTITÉ LORSQUE LE CAFÉ INGÉRÉ PROVIENT DE CAPSULES PLUTÔT QUE D'UNE CAFETIÈRE CLASSIQUE, selon

    les scientifiques de l'université de Barcelone.

    CAPSULES DE CAFÉ .............: UNE DOSE DE CANCER À CHAQUE FOIS !

    C’est à prendre ou à laisser ! »

     

  • S'il revenait... comme mon grand père serait heureux!

    « La terre est la ressource la plus précieuse du Monde. Et pourtant elle n’est pas appréciée à sa juste valeur. L’or, le pétrole, les minerais et les pierres précieuses se vendent à des prix qui nous ont amené à traiter la terre comme de la simple poussière ».( FAO)

    Constat peu réjouissant: en 2019, les sols sont de plus en plus dégradés, de moins en moins vivants. Dans 1 gramme de sol vivaient normalement  jusqu'à 100 millions de virus et microorganismes, il ne reste pratiquement plus rien! Et les rendements baissent dangereusement. Quelles sont les raisons?

    Les pesticides, les labours et la monoculture de quelques espèces sont des facteurs d’érosion et de perte de sol. De plus ils  on fait disparaitre les organismes fouisseurs dont les vers de terre qui maintenaient la structure du sol. Ce n’est pas tout: le  surpâturage entraîne une réduction de la biodiversité, S’y ajoute la pollution, souvent chimique, due aux activités agricoles et industrielles et aussi la perte de zones cultivables due à l’extension des zones construites .

    Le GIEC, dans un rapport, publié les jours derniers, évalue la gravité de la situation et  propose des solutions. 

    Voilà pourquoi j’évoque mon grand père mort en 1960. Car le rapport du Giec rejoint ses réflexions et conclusions! Mon grand père, né dans les années 1880 était un cultivateur avec une très petite ferme traditionnelle. Un de mes oncles a commencé à travailler avec lui avant la guerre de 1939 et dans les années 1950, a pris le « chemin du progrès » comme tant d’agriculteurs. 

    Première action, le remembrement avec suppression des rigoles, des chemins bordes de haies et de tous les bosquets qui se trouvaient au coin des champs. Premier froncement de sourcils de mon grand père qui admet l’utilité de grandes parcelles pour l’introduction de la motorisation mais regrette chemins, rigoles et arbres « si utiles ».

    Création d’une coopérative qui vend engrais et traitements pesticides et autres plus nourriture pour bovins, cochons, volailles et et fait comprendre que l’agriculture moderne, c’est çà! Elle impose peu à peu ses vues à tous, car on ne refuse pas le PROGRÈS. Mon oncle adhère et se tourne vers une monoculture moderne, commence un élevage de cochons, bref suit le mouvement. 

    Pas d’écho quand  son père parle de « rotation des cultures, d’épandre les déchets végétaux, de ne pas laisser le sol nu et de mêler la culture et l’élevage ». 

    Car cet homme intelligent et très réfléchi qui essaie sans cesse d’améliorer ses méthodes de culture trouve beaucoup de critiques à faire  aux nouveaux modes de culture. 

    Et je souris en voyant 60 ans après sa mort, ce que propose le GIEC? 

    • agroforesterie, mêler les arbres aux cultures
    • mêler polyculture et élevage
    • rotation des cultures
    • recycler la biomasse, les déchets végétaux
    • couvrir les sols et faisant pousser des plantes entre les cultures. 

    Mot pour mot les méthodes de mon grand père! 

    Je souris encore en l’évoquant revenant des champs avec mon oncle, au pas lent de ses 2 « bœufs jouqués » 

    Il se penchait, prenait un peu de terre, l’émiettait, la regardait, la sentait puis émettait un avis pour l’avenir, semer telle ou telle plante, laisser en jachère, « chauler » etc....

    Car toutes ces méthodes employées déjà du temps des Grecs et Romains ont été améliorées par toutes les générations passées qui aimaient et respectaient leur Terre ...tout au moins jusqu’à la fin de la guerre où on a nié toute valeur au passé! 

  • Pourquoi je me suis intéressée au devenir de notre Terre

    J’a repris mon  blog sur un coup de tête ... ou un coup de sang, mais j’éprouve aujourd’hui le besoin d’expliquer comment je suis devenue écologiste ( je rejette le terme « ecolo » trop souvent associé à « bobo » et devenue péjoratif).

    C’est en 1965 que j’ai découvert un livre écrit par Rachel Carlson en 1962 « Printemps silencieux ».

    Un choc! l’utilisation des engrais, pesticides et insecticides qu’on nous présentait comme le PROGRÈS qui allait nous façonner une société idéalement heureuse pouvait tuer ... sol, et êtres vivants.

    Hélas le destinée de nos plus proches voisins nous en donna rapidement la preuve.

    Un père et son fils, maraîchers traitaient à tout va sans protection et vendaient leurs légumes au marché ... 3 jours après les traitements. Mon mari, effrayé par ce qu’il avait lu essaya de les mettre en garde, mais obtint seulement un éclat de rire. Oui mais... en 1970 tous 2 étaient morts à environ 60 et 30 ans, l’un d’un cancer de la gorge, l’autre de l’œsophage.

    Cela nous conforta dans le choix de vie que nous adoptions et qui faisait sourire souvent autour de nous. Et c’est alors qu’à la bibliothèque je tombais sur « Quelle terre laisserons nous à nos enfants »  de Barry Commener. Nouveau choc, tout était dit et l’avenir dévoilé.

    À partir de ce moment, nous avons recherché des publications internationales pour comprendre et peu à peu... nous avons surtout compris qu’on ferait tout pour nous cacher la vérité.

    Pensez donc ultra libéralisme et société de consommation venaient d’être inventés, on n’allait pas « casser le jouet » des banquiers, politiques et industriels.

    C’est ainsi qu’il faut arriver aux dernières années  pour qu’on parle  enfin à la société . Et je viens de découvrir.,publié en juin 2019, un livre «  Perdre la Terre » de Nathanael RICH qui explique, preuve et documents à l’appui  qu’en 1979, on savait, on avait mieux compris que maintenant, et comment on avait été tout près d’un accord entre les peuples pour changer de « civilisation »!

    J’ai lu et relu ce livre, depuis je n’arrive pas à comprendre comment l’appât du gain a pu faire oublier à des humains que le sort de notre Terre dépendait d’eux!