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Actualités - Page 95

  • Journée de la Femme: statistiques et comparaisons!

    Hier, 8 mars, c'était la Journée Internationale de la Femme!

    C'est au début du XXème siècle que des femmes, aussi bien en Europe qu'aux Etats Unis, ont manifesté pour réclamer leur  reconnaissance: égalité des droits, meilleures conditions de travail . Il en fallait du courage à une époque où elles n'avaient pas le droit de vote, toujours considérées comme mineures, sous la coupe des  les hommes.

    C'est en 1977 que les Nations unies ont officialisé cette journée qui fait partie des 80 autres journées internationales reconnues par l'ONU.

     

    En France nous avons l'égalité dans les textes,  pas dans les faits. Il y a encore beaucoup de discriminations et d' inégalités dans les salaires 

    La dernière étude de l'Insee nous apprend que, dans le privé, les femmes actives sont payés 28 % de moins que les hommes. Cette inégalité est l'héritage de déséquilibre profond ancré dans le monde professionnel: une femme ne vaudra jamais un homme!

    Lorsque j'étais institutrice , dans les années 50, il devenait normal qu'une femme travaille, mais il était incongru qu'une fille souhaite accéder à autre chose que: femme de ménage, vendeuse, secrétaire, employée, infirmière, aide-soignante, aide à domicile, au mieux enseignante,  des métiers historiquement sous-évalués.

    Des progrès il y en a, mais bien lents: écart  32 % en 2009, 28% aujourd'hui!. 


    Pourtant, dans la loi, des sanctions existent pour cette discrimination: une entreprise peut être sanctionnée jusqu'à 1 % de sa masse salariale, mais ça ne s'est jamais produit!

    Depuis 1983 les gouvernements successifs, de gauche comme de droite, ont édicté des lois, prévu des sanctions qui n'ont jamais été prononcées.

     

    Mais nous avons droit à une journée 100 % femmes., des émissions spéciales femmes, des soirée spéciales femmes… et des roses.  Mais n'est-ce pas une sorte d'alibi pour se donner bonne conscience?

     

    C'est année les Nations unies ont choisi comme thème: "il est temps de passer à l'action pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes". Des chanteurs et des musiciens connus ont même uni leurs efforts pour diffuser un message d'unité et de solidarité : nous sommes "one Woman," une seule femme!.

    On peut l'écouter sur You Tube.

     

    Il est un pays dont on parle peu l'Islande, petit pays où la femme est reconnue depuis plus d'un siècle.

    L'islande, c'est:

    - Vote femmes acquis en 1918

    - Libre salaire en 1861

    - Entrée des femmes à l'Université 1911

    - Rémunération égale homme/femme 1945

    - Femme présidente en 1980

     

    Dans le monde, il y a actuellement sept femmes présidentes : au Costa Rica, au Brésil, en Argentine, en Lituanie, en Suisse, en Inde et ... au Libéria, premier pays africain !

    Sept femmes sont aussi chefs de gouvernement: en Islande, en Allemagne, en Australie, au Mali, à Trinité-et-Tobago, en Thaïlande et en Slovaquie,  et elles jouent un rôle primordial dans leur pays.

     

    En France, une femme qui s'engage trop est systématiquement raillée, dénigrée, humiliée par ses pairs, et …rejetée, souvent avec des phrases à connotation sexiste!

  • Bien sympathiques, les " hors cadre familial !"

    Toutes les déviances de l'agriculture industrielle  qui  font la une de ces dernières semaines, m'ont donné envie de présenter le résumé d'un article du Monde fort intéressant.

    L'agriculture industrielle!  officiellement, c'est la seule valable et on nous l'impose! 

    Un de mes oncle se disait  "pésan 200% et fier de l'être" et "amoureux de sa terre".

     

    Or, aujourd'hui, le paysan  est devenu un "technicien agricole", il suit à la lettre les instructions d'un lobby agro-industriel, il est obligé d'investir sans arrêt, il dépend des banques, il apprend comment céder le foncier  mais ses revenus dépendent souvent plus des des primes allouées que de la vente des produits ! 

    Et on a bien oublié la TERRE: pollution des sols, des nappes phréatiques, sauvegarde de la biodiversité, nourriture saine, et tout simplement faire son métier d'agriculteur.... ce n'est pas la préoccupation des responsables de l'agriculture!

     

    L'article du Monde nous fait connaître les " hors cadre familial", ceux qui assurent la survie de nombreuses petites exploitations. Ils avaient de bons métiers à la ville…et les voilà qui élèvent désormais des vaches, des cochons, des chèvres, se font maraîcher ou producteurs de fruits.

    - ingénieur en chimie de 36 ans, parisien, fils de médecins, études de chimie, doctorat et post-doctorat à l'étranger, il fabrique du fromage de vache bio et élèvera des cochons.

    - coiffeuse, à 28 ans , elle  fait une formation et devient éleveuse de chèvres, productrice de fromages qu'elle vend elle-même.

    - agent immobilier,  il produit maintenant du lait de jument et d'ânesse biologique,  le fournit à des laboratoires de cosmétiques et vend lui-même ses gellules,

    - technicien des hôpitaux militaires, il a repris dans le Gers, les terres de son grand-père et il élève  des races locales.

    Phénomène marginal? pas tant que çà! Si le nombre d'installations d'agriculteurs a chuté de moitié au cours des quinze dernières années, la part des "hors cadre familial" n'a, elle, cessé de progresser.Ces nouveaux paysans représentent aujourd'hui le quart des quelque 10 000 installations annuelles de jeunes agriculteurs. 

    Malgré les difficultés inhérentes aux métiers de la terre, 88 % de ces nouveaux  agriculteurs  pérennisent leur projet et se disent heureux.

    Car, malgré ce qu'on appelle " de bonnes situations", ils étaient insatisfaits de leur conditions de vie!

    Et dans leur interview, pour qualifier leur travail, on lit les mots 

    "agriculture à taille humaine, qualité du produit, bien être animal, préservation de l'environnement "

    et quand ils parlent de leur vie, ils disent:

    "épanouissement, satisfaction, bonheur, liberté, maitrise de ses projets!"

     

    Dans une étude de 2010, pilotée par le syndicat des Jeunes agriculteurs, la Chambre d'agriculture et le Réseau rural français. on lit"

    De par leur passé, les "hors cadre familial" font plus que véhiculer des visions innovantes du monde de l'agriculture : ils le transforment de l'intérieur. Ils s'établissent sur des surfaces moyennes plus petites, s'orientent vers des niches de production, comme l'agriculture biologique, et assurent souvent eux-mêmes la transformation et la vente directe".

     

    Un de ces "nouveaux cultivateurs dit : "Quand on est passé par la ville et qu'on voit la merde qu'on y mange, on ne peut pas avoir envie de la produire"

    L'insatisfaction des consommateurs, le rejet de cet excès d'agriculture chimique et industrielle va peut-être ramener notre civilisation à plus de bon sens et moins d'excès et c'est une raison d'espérer.

  • Dégout et ... réflexions après avoir vu la vidéo " Surconsommation"

    Une de mes amies m'a adressé une vidéo intitulée " La surconsommation". Elle  circule sur Internet mais j'ai envie de la mettre en lien sur ce blog. Cette vidéo impressionnante montre qu'on ne considère plus les animaux ni les hommes comme des êtres vivants seulement comme des marchandises et des robots! 

     Les industries de la santé et de l'alimentation  figurent parmi les organisations les plus influentes du monde et la science de la nutrition est devenue une "affaire" de marketing…Pour les satisfaire, il nous faut  manger n'importe quoi en quantités de plus en plus grandes. Pour elles, le seul but de notre vie  devient: manger, se soigner et mourir ( 3 industries qui se portent de mieux en mieux!)

     

    Jamais auparavant tant de gens ne sont décédés de maladies de prospérité... Jamais auparavant autant de gens n'ont souffert d'obésité et de diabète. Jamais auparavant le fardeau financier des soins de santé n'a autant pesé sur chacun des secteurs de notre société. 

    La science n'est pas toujours dans une honnête recherche de vérité comme on peut l'imaginer. L'argent, le pouvoir et la protection des intérêts personnels entrent trop souvent en jeu, et ce, au détriment du bien-être public.

    On parle beaucoup nourriture en ce moment! La viande de cheval baptisée boeuf a créé un courant d'indignation chez tous les Français et même dans toute l'Europe! Et maintenant, chaque jour naît un information qui nous révolte.

    Lasagnes, raviolis, la viande est un infame  "minerai" de déchets de viande et son goût provient d'additifs multiples. De temps en temps, on entend aussi parler de viande avariée "reconditionnée" ... autourd'hui chez  Flunch …. et ailleurs demain! Au salon international de l'agro alimentaire, le fameux SIAL où on nous concocte chaque année des choses ahurissantes, un espace est réservé aux "produits alimentaires intermédiaires" un secteur en pleine expansion . Ce sont des additifs,  arômes,  émulsifiants, texturants qui donnent à l'insipide  un gout de ce qu'on choisit:  ragout de mouton, crabe, crème à la vanille ou n'importe quoi!. 

     

    "Il faut étiqueter  les aliments" dit notre Président!  Oui mais comment? L'industrie agroalimentaire a appris à faire du "sourcing" c'est-à-dire à trouver les sources d'approvisionnement à moindre coût sur toute la planète. Dans le même plat, on peut trouver des tomates chinoises pour la sauce,  des bouts de poulets  d'Ukraine mélangés à des morceaux brésiliens ou thaïlandais, le tout assaisonné de gras de porc espagnol

    Et la gélatine, règne en reine sur notre alimentation. Composée d'os, de peau, de couennes, de déchets d'animaux ( bœuf poisson volaille), elle est partout:  yaourts, crème dessert, flan, mousses, Nutella ( et oui!) crème fraîche,  bonbons  etc…la liste serait infinie.

    Toutes ces malversations autorisées sont connues, il suffit de lire les bonnes infos pour être informés. Mais qui le fait? et surtout qui a encore l'esprit critique pour  ne pas se laisser berner par la sacro-sainte publicité?

    Et il n'y a pas que l'homme en cause: jamais auparavant nous avions détérioré notre milieu naturel à un point tel que nous perdons les terres arables, les nappes d'eau et les forêts. Jamais auparavant, nous n'avons introduit autant de variétés de plantes génétiquement modifiées sans en connaître les répercussions. Tous ces changements dans notre milieu ambiant découlent de ce que nous choisissons de manger...

     

    Mais les consommateurs préfèrent de ne pas savoir, sauf à l'occasion d'un scandale comme cette viande de cheval , trouvée là où elle n'aurait pas du être,  mais au demeurant excellente. Et ils vont oublier très vite!