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Il était un blog - Page 101

  • Complément de la note " Encore une fois les femmes et la société"

    Rentrée chez moi après mon escapade vendéenne, je complète ma note sur la place de la femme dans la société

    Tout d’abord, voici le  lien avec l’article de l’Huffington Post:  «PHOTOS. Cette publicité LEGO de 1981 devrait être vue par tous ceux qui fabriquent, achètent ou vendent des jouets » C’est inouï de constater qu’en une génération la petite fille est devenue insidieusement une « femme-objet »

     

    Je veux aussi ajouter quelles lignes à partir de documents accumulés au fil des ans. 

     

     C’est en 2000 que j’achète le roman d'inspiration autobiographique de Frédéric Beigbeder, « 99 francs» qui dénonce les dérapages cyniques du monde de la publicité dans la société occidentale de consommation.

    Pour lui c’est simple, « la pub a pour but de faire acheter aux femmes d’une manière irrépressible le produit dont elles ignoraient l’existence une heure auparavant »

    Voici quelques citations:

    - tout s’achète : l’amour, l’art, la planète terre, vous, moi.

    - hé oui je pollue l’univers. Je suis le type qui vous vend de la merde, qui vous fait rêver de ces choses que vous n’aurez jamais

    - pour créer des besoins, il faut attiser la jalousie, la douleur, l’inassouvissement 

    - pour réduire l’humanité en esclavage, la publicité a choisi le profil bas, la souplesse la persuasion

    Et j’ai gardé pour la fin celle qui m’avait le plus révoltée:

    - tout doit être fait pour faire craquer la « ménagère de moins de 50 ans », dit on,  en fait on pense « la mongolienne de moins de 50 ans ».

     

    Tout est dit en terme de mépris!

    Femme = ménagère = mongolienne, donc …. être humain incapable de discernement, d’intelligence et de volonté. Triste à pleurer!

     

  • Réflexions sur la Vendée après les tempêtes

    Je viens de passer une quinzaine de jours en Vendée, dans la région  des Sables d’Olonne et de la Tranche pour constater les dégâts des dernières tempêtes. Aux Sables, le remblai a souffert, les énormes blocs qui se servent de siège à tous les vacanciers depuis des années ont été  descellés, bousculées et sont restés en équilibre au-dessus de la plage, plage transformée! … tonnes de sable en moins, rochers découverts et galets  en plus.

    Le plus grave s’est produit sur la commune du Château d’Olonne, où la route de Cayola   a été emportée à son point le plus bas,  non pas par la mer mais par l’inondation du  ruisseau et des terres a l’arrière de la barrière de galets . Je n’en parlerai pas,  le billet d’une association locale, ici en lien,  relate  la situation exacte et montre des photos très parlantes.

     

    Comme les membres de cette association, comme je l’avais déjà fait au moment du drame de Cynthia à la Tranche, j’ai envie de crier «  Bien fait! » …. si ce n’était si triste pour les populations concernées. Mais au nom de quel orgueil démesuré, l’homme du XXIème siècle se croit il capable de dompter la Nature et d’empêcher la Terre d’être vivante et d’obéir a des règles Naturelles. Les peuples qu'on veulent appeler primitifs, mes grands-parents encore, était si humbles et respectueux en face de leur terre!

     

    XIIème siècle: cette anse de Cayola est, dit on, l’endroit où Richard Coeur de Lion a fait son port. Il fréquente régulièrement le secteur notamment le château de Talmont et l’abbaye St Jean d’Orbestier  Il exploite la mine de plomb argentifère entre Cayola et Bourgenay (lieu-dit de La Mine) et bat monnaie à la Salle-Roy. 

    Pendant un demi-siècle, ma mère a emmené ses invités voir les restes de l’ embarcadère de ce fameux Port-Juré … quelques madriers de bois datés d’après les analyses du XIème ou XIIème siècle . 

    Il y avait forcément ici de l’eau de l’arrière pays qui devait pouvoir s’écouler. Or elle rencontrait une barrière de galets. Donc il existait un risque....  que les édiles veulent toujours minimiser et qu’ils pensent toujours être capables de contrôler. A leur décharge,  je dois avouer combien  j’avais apprécié cette superbe passerelle piétonne et cycliste empruntée tant de fois et avec un si grand plaisir.

     

    Entre les Sables et la Tranche, j'ai longé la côte, j'ai vu la Guittière et son ostréiculture, le Veillon et ses dunes  ravagés, remodelés et  devenus autres en quelques vagues géantes. 

     

    Peut-être  faudrait-il  arrêter de dire : « Je ne veux aucune entrave à mon plaisir, je veux tout parce que je suis capable de tout  maîtriser»

    Demain, je parlerai de la Tranche en remontant  …. 8000 ans avant JC! Géologiquement, c’était hier … mais ce sera peut être demain?

     

     

  • Encore une fois, les femmes et la societe!

    Je ne pensais pas parler à nouveau du rôle assigné aux petites filles depuis ces dernières années. Mais, avec un réel plaisir, j'ai trouvé sur Huffington Post l'article suivant: "PHOTOS. Cette publicité LEGO de 1981 devrait être vue par tous ceux qui fabriquent, achètent ou vendent des jouets". (J'aurai aimé inserer un lien avec cet article mais la publication a partir de ma tablette n'offre pas cette possibilité)

    Je ne pensais pas trouver une preuve aussi flagrante de ce que je remarque souvent, combien la beauté et la séduction, la futilité et le sexisme ont envahi le domaine des jouets destinés aux petites filles. Actuellement le seul modèle, c'est de valoriser leur physique, "d'aguicher les garçons" comme aurait dit ma grand-mère et de s'intéresser aux jeux qui les confinent dans le rôle de bonnes petites ménagères.

    J'ai toujours vécu dans un monde d'enfants et de jeunes et ma condition de grand mère de 10 petits-enfants fait que je sais de quoi je parle. Époque bizarre, si loin de ce que j'ai connu dans les années 50! Il n'y avait ni ce besoin de plaire, ni cette futilité chez les filles, ni surtout ce mépris chez les garçons. Bien sur, dans un milieu étudiant, c'était peut être différent!

    Mais des sondages montrent qu'il n'y a jamais eu autant de mépris des garçons pour les filles. D'après une de mes petites filles "s'il y a tant de mépris, c'est parce que beaucoup trop de filles ne se respectent pas et elles méritent ce jugement" . C'est ce que croit aussi une de mes jeunes collègues affirmant que dans sa classe beaucoup trop de petites lolitas de huit ans ne pensent qu'à devenir Lady Gaga et à séduire les garçons, ce qui m'a été confirmé par quelqu'un qui encadre régulièrement des enfants. Et je n'ai pas reconnu mes petites élèves d'il y a plus de 30 ans.

    Quant aux confidences masculines, certains jugements m'ont laissée sans voix, et formulés en des termes que je ne redirai pas. Bien sûr ce ne sont pas toutes les filles et ce n'est qu'une tendance mais c'est tout de même peu encourageant pour la place des femmes dans ce monde du XXIeme siècle. Une amie qui a travaillé socialement parmi les jeunes, à toujours affirmé que "La société est entièrement responsable de ce fait, le monde économique aime les femmes qui vont suivre la mode, la publicité, adopter les goûts et les valeurs qu'on leur martèle depuis l'enfance".

    Que deviendrait notre société du paraître et de la consommation si les femmes se mettait à réfléchir? Mieux vaut les renvoyer à leur beauté, leur maison, leurs casseroles, leurs enfants, leur télé et ... leurs maris.

    C'est bien loin de ce que souhaitaient celles qui ont tant lutté pour s' émanciper , et qui ont milité sans relâche depuis la fin de la guerre de 14!