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Réflexions sur la Vendée après les tempêtes

Je viens de passer une quinzaine de jours en Vendée, dans la région  des Sables d’Olonne et de la Tranche pour constater les dégâts des dernières tempêtes. Aux Sables, le remblai a souffert, les énormes blocs qui se servent de siège à tous les vacanciers depuis des années ont été  descellés, bousculées et sont restés en équilibre au-dessus de la plage, plage transformée! … tonnes de sable en moins, rochers découverts et galets  en plus.

Le plus grave s’est produit sur la commune du Château d’Olonne, où la route de Cayola   a été emportée à son point le plus bas,  non pas par la mer mais par l’inondation du  ruisseau et des terres a l’arrière de la barrière de galets . Je n’en parlerai pas,  le billet d’une association locale, ici en lien,  relate  la situation exacte et montre des photos très parlantes.

 

Comme les membres de cette association, comme je l’avais déjà fait au moment du drame de Cynthia à la Tranche, j’ai envie de crier «  Bien fait! » …. si ce n’était si triste pour les populations concernées. Mais au nom de quel orgueil démesuré, l’homme du XXIème siècle se croit il capable de dompter la Nature et d’empêcher la Terre d’être vivante et d’obéir a des règles Naturelles. Les peuples qu'on veulent appeler primitifs, mes grands-parents encore, était si humbles et respectueux en face de leur terre!

 

XIIème siècle: cette anse de Cayola est, dit on, l’endroit où Richard Coeur de Lion a fait son port. Il fréquente régulièrement le secteur notamment le château de Talmont et l’abbaye St Jean d’Orbestier  Il exploite la mine de plomb argentifère entre Cayola et Bourgenay (lieu-dit de La Mine) et bat monnaie à la Salle-Roy. 

Pendant un demi-siècle, ma mère a emmené ses invités voir les restes de l’ embarcadère de ce fameux Port-Juré … quelques madriers de bois datés d’après les analyses du XIème ou XIIème siècle . 

Il y avait forcément ici de l’eau de l’arrière pays qui devait pouvoir s’écouler. Or elle rencontrait une barrière de galets. Donc il existait un risque....  que les édiles veulent toujours minimiser et qu’ils pensent toujours être capables de contrôler. A leur décharge,  je dois avouer combien  j’avais apprécié cette superbe passerelle piétonne et cycliste empruntée tant de fois et avec un si grand plaisir.

 

Entre les Sables et la Tranche, j'ai longé la côte, j'ai vu la Guittière et son ostréiculture, le Veillon et ses dunes  ravagés, remodelés et  devenus autres en quelques vagues géantes. 

 

Peut-être  faudrait-il  arrêter de dire : « Je ne veux aucune entrave à mon plaisir, je veux tout parce que je suis capable de tout  maîtriser»

Demain, je parlerai de la Tranche en remontant  …. 8000 ans avant JC! Géologiquement, c’était hier … mais ce sera peut être demain?

 

 

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