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Actualités - Page 120

  • Présidente FMI: C. Lagarde!

    Voilà sans doute, ce qu'on va annoncer!

    Mais il faut toujours aller au delà des mots. J'ai entendu parler de " contestation sans précédent" des pays émergents et j'ai cherché à en savoir davantage.

    Depuis 1946 le poste de Président appartient de fait à un européen. C'est un partage tacite entre l'Amérique et l'Europe: présidence à l'Europe, vice présidence et présidence de la Banque mondiale aux USA. 

    L'Europe détient 47% des parts de vote, l'Amérique 17%. Pauvres pays émergents. Ils ont réclamé, contre l'avis européen, " un processus de sélection basé sur les compétences du candidat"!  naïveté sans égale à notre époque!

    Et puis, Christine Lagarde y a mis le prix: campagne évaluée à 150000€ sans compter les frais de bouche et de logement, pour elle-même et ses 3 accompagnateurs, 45000 km parcourus de la  Chine à l'Inde en passant par le Brésil! Entre parenthèse, la campagne de DSK n'avait coûté que 45000€ aux contribuables français.

     

    Une seule consolation: C Lagarde est une femme!

    Car notre pays vient d'être placé 127ème sur 134 pays étudiés pour la place des femmes dans la société.

    Oui, oui, derrière le Kénya et autres pays africains

    Elles sont cantonnées dans 12 secteurs d'activité sur 87 et l'écart sur leur fiche de paye est de 20%. Quant à leur place dans les CA économiques et en politique, n'en parlons pas!

    D'ailleurs, C Lagarde a passé le 23 juin, un grand oral, devant les membres du conseil d'administration du FMI ( 24 hommes),   Et voilà ce qu'elle dit "Quand on m'a demandé quelles étaient mes intentions sur le thème de la parité, je n'ai pas pu m'empêcher de leur faire remarquer qu'il y avait tout particulièrement des efforts à faire au sein du FMI. Après ma réponse, certains membres du conseil n'ont pas pu s'empêcher de regarder leurs chaussures"

    Alors nous aurons une femme présidente du FMI mais çà ne fait pas avancer la cause des femmes en France et çà ne redorera surement pas l'image du FMI au yeux de malheureux pays comme la Grèce chez nous, et comme l'Afrique surtout!.

     

    Il faut lire la " Grande désillusion" de Joseph Stiglitz, prix Nobel d'Economie, ex-vice président de la Banque mondialeI qui a acquis sa notoriété populaire à la suite de ses violentes critiques envers le FMI et la Banque mondiale, émises peu après son départ de la Banque mondiale en 2000, alors qu'il y était économiste en chef.

    " Plutôt que d'être muselé , j'ai préféré partir" explique -t-il !

    Et il démontre que les règles du jeu économique mondial sont fixées en fonction des intérêts industrialisés avancés - et de certains intérêts privés en leur sein-  et que pour le monde en développement et les pays du Sud, c'est une catastrophe;

    Il écrit:

     " Aujourd'hui, la mondialisation, çà ne marche pas.

    Cà ne marche pas pour les pauvres du monde.

    Cà ne marche pas pour l'environnement,

    Cà ne marche pas pour la stabilité de l'économie mondiale."

     La situation actuelle du monde est l'illustration de ces lignes qui datent  de 2002.

  • La navrante histoire des concombres andalous

     

    Epidémie d'Eschérichia Coli avec nombreux malades en Europe et des morts et en Allemagne.

    Inquiétude des autorités sanitaires et recherche effectuées par les savants et les médecins. Ils auraient  eu besoin de silence et de temps. Et sur les sites médicaux, scientifiques et environnementaux,  on parlait de de présomption, de pistes, de crudités, de viande etc....

    Mais pour les médias, il fallait faire vite et trouver un bouc émissaire. Et c'est le concombre andalou qui est arrivé le premier entre leurs dents. L'information a tourné en boucles affolant les populations qui ont boudé tous les légumes, ruinant les pauvres espagnols, les producteurs nantais et autres!.

    Il faut dire que ce concombre n'était pas en mesure de se défendre, car il se mangeait cru ( une diététicienne a bien  dit qu'il fallait le blanchir 2 mn à l'eau bouillante!!!,)  et suprème menace pour le monde, il était bio. 

    Et bio  çà veut dire.... qu'on emploie du fumier, appellé maintenant  "engrais à base de déjections animales"! 

    Toutes les fois où on peut essayer de salir le bio, les médias entonnent un hymne jubilatoire. C'est vrai qu'il se démocratise un peu vite et que la FAO, il y a quelques années avait  écrit un rapport affirmant qu'il pouvait nourrir le monde sans famines! 

    Tout semblait jugé, sans avocats et sans appel, quand, coup de tonnerre, le concombre n'y est pour tien! Mais le mal est fait, les gens ont peur. 

    Aujourd'hui, on parle de pousses de soja, là encore bio! En fait, on ne sait rien!

    La culture du sensationnel, l'exagération des médias car chacun veut avoir la meilleure audience , et voila un scandale dénoncé, amplifié puis tout se dégonfle et disparait, il faut vite passer à autre chose.

    .

    L'information! De plus en plus de journalistes la remettent en cause C’est pour évaluer le lien entre démocratie et qualité de l’information que le cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques professionnels, a mené une longue enquête sur le travail réel des journalistes français. Voici quelques extraits

    Ils ont décrit  un travailleur fatigué, précarisé inquiet et bousculé.

    Le journalisme au sens classique n'existe plus. Il y a du bruit médiatique et le journaliste n'est plus guère qu'un amplificateur. On assiste à un très fort déclin du journalisme et de la personnalité journalistique.La montée des médias s'accompagne de la disparition du journalisme . Et la puissance de l'argent fait le reste. ...... Les journalistes nous ont avoués, pour la plupart,  avoir dû renoncer à certains sujets ,que ce soit en raison de la ligne éditoriale imposée ou encore tout simplement par la pratique de l’autocensure. Cette pratique s’est beaucoup développée ces dernières années, résultant notamment de menaces sur l’emploi. Après quelques conseils, quelques réprimandes qui peuvent être adressées à d’autres, quelques sanctions, voire des licenciements, le journaliste peut en venir à se museler lui-même».  

    Orwell avait défi ni le journalisme: " une méthode singulière pour accéder au monde, faite de distance critique et d'expérience concrète." On en est bien  loin maintenant! 

  • 8 jours en Bretagne sud: impressions!

    Quelques déplacement en CCar et les journées passées en  rando, vélo ou pédestre, entre Carnac et  Concarneau, c'est beaucoup de "petits bonheurs" le long des routes et chemins. En voici quelques uns.

     

    Exploiration  à vélo de la pointe de Cabellou avec une adorable petite chapelle dont l'histoire fut bien tourmentée mais qui est réhabilitée pour accueillir des expositions.C'est là que nous rencontrons un peintre local en train d'accrocher ses toiles et passons un moment d'échanges bien sympathiques avant de sillonner toute cette pointe sur de petits sentiers où chaque tour de roue nous ont fait découvrir de beaux points de vue.

    Autre souvenir, la Pointe de Trévignon! c'est par un matin " de création du monde" avec une limpidité de l'air et de l'eau exceptionnelle que nous la découvrons au milieu des chants d'oiseaux et des bruits du port qui s'éveille.

     

    Pour les balades pédestres la Bretagne est gâtée avec le fameux GR 34. Parti du Mont St MIchel, il sinue le long de chaque anfractuosité de la côte jusqu'à la sortie du golfe du Morbihan. On aimerait faire les 1600km de son parcours,sac au dos,  en 73 jours comme le propose le dépliant.

    A Concarneau,  le circuit des 3 vallées à pied a été une très belle découverte. En 9 km, il fait effectivement parcourir les vallées de 3 minuscules ruisseaux aux eaux vives, dans des sites accidentés, toujours sous bois, avec la beauté d un rayon de soleil entre les branches, d'un reflet sur l'eau , au milieu des chants de nombreux oiseaux. Quelle harmonie dans cette merveilleuse nature restée authentique!

    Pourquoi a-t-il fallu qu'un dimanche après midi, nous entrions dans la ville close de Concarneau! Cohue de promeneurs,  agglutinés devant les marchands de glace (4,5€ à 6,5 € pourtant!), déambulant lentement en suçant, sans manifester d'intérêt pour le site. J'ai observé qu'en général, les couples ou les familles ne parlaient pas et baillaient beaucoup! Quel plaisir prenaient ils à leur promenade? à " faire" la rue des touristes jusqu'à la place centrale et retour, à la queue leu leu? 

    Quelques pas de plus et contraste absolu : sur les remparts, personne,  et, dans les petites rues sans boutiques, entre belles façades et remparts, le désert le plus total!

     

    J'ai quitté la ville close affligée car dans la rue principale, la concentration de "gros", âges et sexes confondus, graisse débordante, avachis, mangeant ou suçant, était impressionnante. L'obésité est une pandémie, affirme l'OMS, c'est inquiétant!

     

    Je ne sais pourquoi je ne suis revue au lycée dans les années 1945/50. Notre prof de gym commençait et terminait notre cours par une leçon de maintien: ventre, fesses, menton rentrés et colonne vertébrale étirée. Suivait une leçon de morale: " Mesdemoiselles, cette tenue doit devenir naturelle. Vous devez y penser partout et en toutes circonstances, c'est une question de dignité, de respect envers vous et envers les autres. Etre avachi est méprisable" 

    Et pourtant comme nous,  enfants de la guerre, étions minces.

    Dignité, respect, voilà les mots de ma jeunesse, mots bien oubliés qui font sourire maintenant!