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Actualités - Page 106

  • Croissance, vous avez dit: CROISSANCE?

    CROISSANCE … malgré  les avertissements des scientifiques et d'un grand nombre d'économistes de tous pays, le Marché ( cette hydre anonyme et jamais rassasiée) et les Politiques des grands pays n'ont que ce mot à la bouche: CROISSANCE! 

     Pourtant le très sérieux magazine " Nature" publie une étude aux conclusions alarmantes. Menée par une équipe canadienne elle pourrait les aider à réfléchir.

    Il semblerait que notre planète connaisse prochainement un  effondrement.  Les écosystèmes de la Terre sont en train de changer radicalement et à une vitesse impressionnante. L'équipe de 18 scientifiques soulève plusieurs points inquiétants: la dégradation générale de la nature, les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes et le changement radical du bilan énergétique global. Ces modifications pourraient arriver à un point de non-retour avant le fin du siècle!

    Sourds les  Politiques ne veulent ni entendre, ni changer de discours:  CROISSANCE!

    Mais  qu'on ne dise pas qu'on ne sait pas … qu'on n'imagine pas … qu'on ne veut pas un tel drame.

    Pour qui sait lire, et comprendre le sens des mot, voici des citations anciennes, des 2 derniers  siècles, citations  qui n'émanent pas de révolutionnaires et qui auraient pu alerter nos dirigeants.

    John Stuart Mill( 1806/1873) économiste anglais: -  Si la terre doit perdre ses beautés en raison des dommages provoqués par une croissance illimitée de la richesse, alors je souhaiterais qu’on se contente de rester là où l’on est avant que nous soyons contraints de le faire par nécessité .


    Roosevelt: (1908) - Nous nous sommes enrichis de l’utilisation prodigue de nos ressources naturelles et nous avons de justes raisons d’être fiers de notre progrès. Mais le temps est venu d’envisager sérieusement ce qui arrivera quand nos forêts ne seront plus, quand le charbon, le fer et le pétrole seront épuisés, quand le sol aura encore été appauvri et lessivé vers les fleuves, polluant leurs eaux, dénudant les champs et faisant obstacle à la navigation. 

     

    Paul Hasard, historien français (1931, après la crise de 29),  dans " Le malaise américain" - Alors un doute immense commence à troubler les esprits. L’idée qu’il faut surproduire pour qu’on surachète, c’est-à-dire l’idée qui domine la vie économique de tout le pays, est-elle si juste ? Quand le marché est saturé et que la production continue, que devenir ? Le malaise est là. Il va plus loin que l’effondrement de certaines fortunes, plus loin même que la faillite, la disparition ou le suicide de quelques hommes d’affaires. Il y avait une conviction établie, une méthode qui avait donné ses preuves, un système économique qui semblait infaillible, et voici que les principes qui ont fait la gloire de l’Amérique sont remis en question. 

     

    De Keynes (1883/1946)  et je trouve cette citation excellente et inattendue sous sa plume! -  L’amour de l’argent comme objet de possession, qu’il faut distinguer de l’amour de l’argent comme moyen de se procurer les plaisirs et les réalités de la vie, sera reconnu pour ce qu’il est : un état morbide plutôt répugnant, l’une de ces inclinations à demi criminelles et à demi pathologiques dont on confie le soin en frissonnant aux spécialistes des maladies mentales. »

     

    Du même Keynes, pourtant  fondateur de l'économie moderne, une phrase essentielle -  il sera temps pour l’humanité d’apprendre comment consacrer son énergie à des buts autres qu’économiques .

     

    Oui, il sera temps mais quand? …. quand le pire sera inéluctable? Il est vrai que dans notre monde soumis à l'argent,  l' important c'est que l'ultralibéralisme enrichisse au delà de l'imaginable et aussi longtemps que possible  quelques puissants en ponctionnant au maximum la classe moyenne et en affamant  le reste du monde. 

  • Choses vues à vélo!

    Entendu à la radio que ce mois de juillet a vu la première hausse de la mortalité routière depuis 6 mois. Le nombre de personnes tuées sur les routes de France a augmenté de 3,6 %. Ce sont les piétons et surtout les cyclistes qui connaissent les hausses les plus significatives de la mortalité routière cumulée sur douze mois : respectivement 2 % et 6 %.

    Je viens de passer 10 jours à sillonner les routes vendéennes à vélo: la grande majorité des usagers de la route agit, comme nous, avec correction et respect, mais  force m'est de constater que l'individualisme règne trop souvent en maître et que les incivilités sont de plus en plus fréquentes. Piétons, cyclistes, automobilistes, tous sont coupables mais les uns sont beaucoup plus vulnérables que les autres. Penser que l'autre a aussi le droit de circuler et qu'il faut apprendre à " partager la route" est apparemment trop difficile pour tous ceux qui n'acceptent pas la présence de ceux qu'ils considérent comme des gêneurs!

    Voici 2 exemples récents. En traversant un village sans piste cyclable, nous apercevons d'importants débris de verre sur le bord de la route: un coup d'oeil derrière, un bras tendu et nous contournons ce danger pour nos pneus. Mais les voitures arrivent vite, lâcher l'accélérateur? freiner? le conducteur qui nous rattrape préfère 2 coups de klaxon rageurs, rase nos guidons et nos jambes tandis que sa femme nous jette derrière ses vitres closes ( clim oblige) un regard assassin.

    Promenade après dîner sur la piste cyclable qui longe la mer à la Tranche. La municipalité a bien fait les choses, 2 pistes jumelles,  séparées par une petite haie de fleurs et matérialisées avec 2 logos ( piétons, vélos peints sur un mètre de hauteur). Un jeune couple avec un enfant de 3 ou 4 ans qui batifole autour d'eux marche lentement… sur la piste cyclable. Mon vieux réflexe d'éducatrice m'arrête à leur hauteur et le dialogue s'engage:

    - Pardon, vous savez que vous êtes sur la piste cyclable?

    - Et alors je ne peux pas marcher là? me répond l'homme

    - Non car cette piste est pour les vélos, vous avez vu la peinture

    - Vous savez que je peux m'énerver!

    Ce genre de réflexion me rend encore plus combative!

    - J'appelle cela de l'incivilité, voire de la provocation car vous avez une piste pour vous à côté. Et, de plus, vous laissez votre fils courir en tous sens.

    Le mari n'a pas le temps de répondre car une femme, aussi jeune que lui, s'arrête sur la piste piétonne et intervient:

    Madame, je vous approuve, vous avez raison, c'est de l'incivilité et c'est inadmissible!

    Alors la mère prend son fils par la main, passe de l'autre côté, suivie du mari qui bougonne. 

    Auront-ils compris la leçon? De plus en plus de piétons marchent sur la piste cyclable, souvent à 3 ou 4 de front. Mais il faut reconnaître que les trottoirs sont trop souvent occupés par des voitures qui y stationnent illégalement.

     

    Alors que faire pour éduquer les Français? exception européenne, une fois de plus! C'est un tel plaisir de circuler dans les pays au nord ou à l'est du nôtre où le respect est inné et primordial de la part de tous!

  • Qui est Zlatan Ibrahimovic?

    Fidèle à l'enseignement familial qui m'a appris qu'on devait toujours approfondir une information, j'ai voulu savoir qui était Zlatan Ibrahimovic. Et je ne m'associerai pas à la "Zlatamania" qui  envahit tout nos médias. Zlatan n'est ni la Joconde, ni le Messie! Voici un florilège d'extraits d'articles et d'émissions qui lui ont été consacrés.

    Footballeur aussi talentueux que  violent sur le terrain, joueur qui s'autoproclame "le meilleur du monde", 1,94m, ceinture noire de taekwondo, physique de déménageur et caractère de cochon, Zlatan inspire la crainte chez ses coéquipiers autant que chez ses adversaires. : il fait ce qu'il veut, quand il veut, où il veut.

    - Coup de pied latéral à un jeune coéquipier en pleine séance d'entraînement à l'AC Milan….  Zlatan plaisante et le malheureux  ne bronche pas.

    - Au cours d'un  interview télé, un attaquant italien reçoit un coup de pied haut (high-kick ) en pleine tête. Ibrahimovic, hilare, est ravi de son effet. Le pauvre passera toute la soirée avec une poche de glace sur la tête

    …c'est paraît-il de l'humour viril.

    - Violente bagarre avec un coéquipier américain étouffée par le club en 2010.  Une dizaine de personnes avaient dû intervenir pour séparer l'armoire à glace américaine et le non moins viril Zlatan.  Une côte cassée pour Zlatan et les témoins assurent que les deux hommes étaient en train de "s'entretuer"

    - Au FC Barcelone où les ego sont savamment canalisés par l'entraineur , Ibrahimovic refuse de ne pas être pas " à part". Devant la presse il  menace même de frapper son entraîneur . "Il le fera, il le fera", prophétise son agent , qui l'a aidé à écrire son livre autobiographique intitulé "Moi, Zlatan" ( vendu à 500 000 exemplaires!!!.

    Tout le monde laisse passer les excès du Suédois, parce qu'en contrepartie, il "claque des buts". 


    Mais qui est donc Ibrahimovic? Il naît de parents immigrés dans un quartier de la banlieue de Malmö ( Suède) où prédominent les problèmes sociaux et la criminalité. Ses parents divorcent très tôt et il est livré à lui-même,  Il vit avec son père qui boit beaucoup et est le plus souvent dehors avec ses amis. Sauvage et dur il se bat souvent…. et vole des vélos mais il a une passion : le football . Pourtant dans son club, les parents des autres joueurs veulent qu'on  le mette dehors car il est "frondeur, ingérable voire égocentrique".

    Ce n’est pas un garçon éduqué, il n'a pas lu et préfère jouer à la PlayStation. Mais il est très intéressé par les "affaires" qui rapportent et fait des choses complètement folles comme rouler à plus de 300 km/h avec sa Porsche.

     

    La jeunesse de ce joueur ressemble à celle de certains  "jeunes des banlieues" que nos concitoyens méprisent et haïssent... mais lui, on l'adule, on ne conteste pas plus sa violence que sa richesse et beaucoup plus grave on l'offre comme un modèle aux enfants qui vont rêver de lui ressembler et affirmer aussi que la violence gratuite, c'est "viril" 

     Paris l'attend comme le Messie. Son agent à même déclaré hier à l'aéroport de Roissy:

    " Je vais vous ramener la Joconde".


    Tout cela avec l'argent du Qatar qui "achète" la France avec la bénédiction des autorités alors que ce même Qatar finance  Al Qaïda et autres  mouvements islamiques qui ont déclaré notre pays "ennemi".  J'ai trouvé sur un blog un titre qui me ravit:  "PSG, la branche sportive d'Al Kaïda"


    Pauvre, pauvre monde!