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  • Épidémies du temps passé, toujours vue par une contestataire!

    De 1926 à 1981, ce sont 65 ans passés dans les écoles par  ma mère: 35 ans, et moi: 30 ans. Pour nous 2 début de la carrière à la campagne dans une toute petite école ( ma mère une classe unique garçons et filles dédoublée alors qu’elle avait 52 élèves de 4 à 14 ans dans sa classe, pas très grande... et oui, c’était dans les années 1930/40) et nomination en ville en fin de carrière.

    En avons-nous vu passer des épidémies, appelées simplement maladies de l’enfance et que chacun s’attendait à subir. Rougeole et rubéole, varicelle, oreillons, coqueluche pour les plus répandues.

    On nous les présente maintenant comme des maladies redoutables.

    La plus fréquente, évidemment c’était  la rougeole! De nos jours un cas quelque part, le pays est en émoi, les médias en parlent ... et tous les parents ont peur!

    Or en   65 ans nous n’avons pas vu un seul cas mortel de rougeole, ni même une hospitalisation. L’éviction était de15 jours. Bien des mères étaient prêtes à nous remettre leurs enfants  avant. De plus comme ces braves femmes faisaient jouer et coucher les enfants ensemble ( pour qu’ils soient tous atteints en même temps!). N’oublions pas qu’elles avaient le plus souvent de 5 à 8 enfants,

    L’épidémie vidait une tranche d’âge de l’école mais ne durait pas longtemps. Et c’était l’étonnement des mères de constater à la fin que certains enfants n’avaient rien attrapé. On avait pas encore  inventé le terme immunité et «  porteur sain ». Une mère m’a même dit un jour « Celui la, il doit être réfractaire aux microbes, il n’attrape jamais rien! »

    Quant aux autres épidémies « on n’en faisait pas de cas » ( expression populaire très employée car il y avait tant de choses qui nous inquièterait maintenant et dont on « ne faisait pas de cas ».

    Bref 65 ans d’enseignement et pas un mort de maladies infantiles. Ma mère a eu 2 élèves décédés l’une d’un méningite et l’autre infection pulmonaire, moi 0 et mon mari qui a toujours été mon directeur...2 ... en fin de carrière... d’un cancer! Tiens dans la décennie 1980/90, çà commençait à se répandre.

    Et je veux raconter une épidémie qui a touché le moitié de ma classe de maternelle dans un petit bourg en 1954!

    Un beau jour un enfant arrive avec les yeux jaunes, à midi sa peau est jaune et le soir le médecin diagnostique une hépatite bien sur.

    Seulement le lendemain ils sont plusieurs et la série continue. Je consulte les instructions, rien à ce sujet. Je file donc demander conseil au médecin pour l’éviction du malade et des frères et sœurs.

    Beaucoup de décontraction de cet homme qui me dit... « aucune éviction pour le malade, quand aux frères et sœurs vous les accueillez. L’épidémie finira comme elle a commencé »

    Et oui, autre temps... autres mœurs, dit-on! Effectivement une bonne moitié de ma classe est devenue jaune sans troubler ni parents,ni enseignants, ni même le médecin du bourg! Personne ne s’est demandé qu’elle pouvait être la cause de cette épidémie insolite ... qui a subitement disparu, et n’a laissée aucune trace dans la vie du bourg.

    Je regrette cette sérénité devant les aléas de la vie. Et j’en reparlerai dans ma prochaine note.

  • Choquée, chagrinée... mais toujours contestataire!

    Heureuse d’avoir retrouvé les routes du bord de mer et de parcourir à nouveau à vélo tous ces lieux connus et appréciés. Hier matin, je me réjouissais de revoir le marché de Guerande et d’y faire des achats de produits de la mer.

    Nous entrons dans les remparts et après plusieurs centaines de mètres, nous heurtons à la file d’attente pour Les Halles. À l’infini a 1 m les uns des autres des gens immobiles, aux visages aussi  figés qu’après ... une injection de Botox attendent dans un silence absolu.

    Nous décidons de remonter la file pour prendre la route à gauche à l’entrée du marché. Regards impassibles et souvent réprobateurs et pourtant nous sommes sûrement à 1m d’eux. Est ce parce que nous remontons la file? Je commence à me sentir presque gênée, pas à ma place.

    Avisant une petite fille d’une dizaine d’année, accrochée au bras de sa mère, je m’apprête, comme d’habitude a lui sourire.

    Stupéfiant, la fillette se bouche précipitamment le nez sur son masque et enfouit son visage dans le vêtement de sa mère!

    Je suis choquée et ai envie de pleurer. Pauvre fillette, comment vit-elle cette periode? Qu’a bien pu lui dire sa mère pour une telle frayeur? Ou l’a t-elle mise devant la télé à décompter les morts?

    Triste triste époque!

    J’ai dit au début de cette paranoïa médiatique, que, si pendant la guerre les médias nous avaient abreuvé de toutes les attaques et de tous les morts de façon atroce à tous les bouts de la planète, personne ne serait sorti vivant ...et surtout aucun enfant, de ces plus de 5 ans de guerre ( déclaration août 1939- Armistice mai 1945)

    Et, roulant hors de la ville, dans des chemins où la Nature est si belle, je ne peux m’empêcher de repenser aux « queues », pendant la guerre, devant les boutiques surtout les épiceries. Des files bon enfant ou on souriait, parlait et ou les enfants jouaient et se taquinaient. Et pourtant il y avait de grandes chances qu’arrivant avec nos tickets à la main on s’entende dire qu’il n’y avait plus de sucre, de farine ou... de beurre! Et de plus, en ville on avait l’oreille ouverte sur le ronflement si particulier des forteresses volantes qui pouvaient arriver pour bombarder sans préavis.

    J’étais un peu démoralisée, heureusement une nouvelle balade à vélo nous a amené au Croisic ce dimanche après midi. Beaucoup de monde, presqu’un WE d’été, pas 1% de masque, les enfants gambadant, les gens par famille ou amis bavardant. Un couple est venu nous demander s’il pouvait partager notre banc pour donner le goûter à leur bébé et nous avons parlé. Devant la crêperie glaces, une trentaine de personnes attendaient sans aucune distance observée, personne n’avait l’air de considérer l’autre comme un ... lanceur de virus.

    Sans doute sommes nous nombreux à trouver que trop... c’est trop?

  • Déconfinement:5ème jour ... et toujours contestataire!

    Cinquième jour de déconfinement !  Et déjà ma vie a totalement changée. J’ai repris ma voiture, je suis allée rejoindre un ami et nous allons partir faire un petit tour au bord de la mer, à moins de100km de chez lui! Pour moi, ce sera illégal, tant pis!

    Finalement j’aimais bien ma vie de confinée. Il y a tant à apprendre de soi, des autres et du monde.

    Petit déjeuner puis  méditation pour me retrouver ma sérénité, méditation que moi, la mélomane invétérée, j’accompagnais de musiques.... sublimes puis en début d’après-midi allongée dans ma chaise longue dans mon tout petit  jardin forêt-vierge, sans dormir, recherches de documentation sur les sujets qui me passionnent , introspection puis réflexions suivies de notes dictées à Siri sur ma tablette en vue d’un article dans mon blog.... ou d’une étude que je classerai dans mon journal de bord!

    Finalement j’ai passé un excellent confinement avec de nombreuses nouvelles du cercle familial.

    Et j’ai essayé de trouver un sens plus spirituel à ma vie toujours en vue d’un bonheur de vivre , parfois difficile à réaliser quand le sort vous égratigne à chaque pas! Et surtout relativiser ce Covid 19!

    Relativiser ce coronavirus oui, alors qu’on nous présente comme si dangereux. Savez vous qu’il a tué 300000 personnes en 4 mois... alors qu’il meurt 150000 personnes par JOUR! Donc 2 jours de morts

    Je ne comprendrais jamais cette folle paranoïa mondiale fabriquée par les gouvernements et amplifiée et entretenue par les médias!

    E ça marche! Me voilà loin de chez moi, ayant rencontré d’autres gens beaucoup  plus jeunes  que moi et j’ai  pu constater leur peur, la méfiance de l’Autre.Mais de quoi tous ces gens ont-ils si peur ? Ils souhaiteraient reprendre leur vie d’avant en étant sûr qu’on ne va pas a 10m de distance leur postillonner des Covid 19, car tous les gens inconnus rencontrés sont ... a leurs yeux, sans doute, des inconscients.

    Pourtant il y aurait des raisons plus graves de s’inquiéter.

    Je viens de signer une pétition, pour prendre en compte la detorioration de notre santé à cause de notre mode de vie.

    Ça apparemment, beaucoup n’y pensent pas. J’ai extrait un passage de la lettre du médecin,qui a lancé la pétition que voila.

     

    https://t.mesopinions.com/c/?t=ae096f7-1s-!42kw-ssla-ez20k

    « Voici ci-dessous des CHIFFRES OFFICIELS des dégâts de la pollution et de notre actuel mode de vie :

    -18 à 20 millions de français (INSERM) présentent aujourd'hui une maladie allergique. Dans 3 à 4 générations, LA TOTALITE DE LA POPULATION FRANCAISE sera atteinte (l’incidence a augmenté de 5% les 15 dernières années)

    -40 à 50 000 DECES ANNUELS-chiffres volontairement sous-estimés- (Maladies cancéreuses, maladies cardio-vasculaires et respiratoires) directement causés par la pollution et notre mode vie

    -Les interruptions médicales de grossesse pour Malformations A AUGMENTE de 15% les 20 dernières années (rapport médical et scientifique de l’agence Biomédecine)


    -Les troublent autistiques sont passés d’une naissance/5000 les années 70 à UNE NAISSANCE/70 aujourd’hui  (Système national des données de santé (SNDS)) 

    -La fertilité masculine A DIMINUE D’1/4 en 40 ans (Agence Nationale de Santé Publique).

    Sans oublier L’IMPACT PSYCHOLOGIQUE sur les citoyens malades et leurs proches ! »

    J’approuve tout à fait ce propos et dans une autre note, je joindrai des exemples personnels glanés par ma mère et moi, institutrices l’une après l’autre, depuis ....1926 ! Cela fait un test grandeur nature sur beaucoup d’enfants.

    Alors, le pauvre petit virus qui a arrêté le monde aurait paru presqu’inoffensif dans un autre temps!