Aujourd’hui, je me contente de transmettre la copie d’un article qui résume exactement ce que je pense. Il y a si longtemps, près de 50ans ,que nous alertent des chercheurs, des écologistes, des philosophes, personnes de bon sens capables de réfléchir aux conséquences de la vie dans laquelle on nous précipite ... au nom du progrès et de la science.
Bruno Lellement est un auteur conférencier et humaniste que j’apprécie.
« L’humanité tout en entière est en train de vivre une situation sans précédent dans son histoire non pas en termes d’épidémie elle-même ni en nombre de décès, n’oublions pas les 100 millions de morts de la grippe espagnole et de bien d’autres fléaux que l’être humain a dû affronter au cours de son histoire.
Non il s’agit de bien autre chose qu’une histoire de coronavirus.
Un micro-organisme invisible à l’oeil nu vient de clouer au sol la plupart des avions de plusieurs nations, vient de stopper la production d’un grand nombre d’industries, de réduire la pollution de masse que nous engendrions par nos seules activités, d’offrir une pause à des milliards d’animaux qui souffraient cruellement de l’activité humaine et j’en passe, bref ce si minuscule organisme vient de paralyser toute l’économie mondiale et de provoquer un crash qui risque d’être bien plus important que celui de 1929
L’être humain qui se croyait si important, si supérieur à toutes les autres espèces vient de prendre une leçon d’humilité et révéler sa fragilité. Nous qui pensions pouvoir tout contrôler, qui pensions grâce à nos connaissances et notre soi-disant supériorité technologique pouvoir plier la nature à nos désirs, nous sommes en train de payer le prix de notre arrogance et de notre inconséquence.
Nous n’avons pas compris qu’en nuisant à la nature c’est à nous-mêmes que nous nuisons puisque nous nous combattons nous-mêmes en agissant de la sorte. Nous n’avons pas compris que le remède à la guerre ne sera jamais une guerre de plus, nous n’avons pas compris que la maladie est une information que nous envoie notre corps pour que nous retrouvions notre équilibre et non pour éliminer une anomalie.
Et si c’était une question d’équilibre.
Tous les scientifiques le disent, les virus et les bactéries font partis de la vie et même participent à notre santé, mais lorsque l’équilibre est rompu, cela se traduit par la maladie ou la destruction.
Pourquoi la plus ancienne de toutes les médecines ne traite pas des maladies (médecine traditionnelle chinoise), mais restaure des déséquilibres avec bien souvent plus de succès que n’en obtient notre médecine occidentale ? Pourquoi les individus authentiquement heureux tombent beaucoup moins malades que les autres ?
Tant que nous combattrons la nature, tant que nous nous contenterons de la spolier pour nos seuls plaisirs personnels au lieu de la considérer comme une alliée et la traiter comme il se doit, nous avons encore de quoi trembler devant les nombreux fléaux qui nous attendent.
Mais nous le savons, la peur, la convoitise, le désir avide, l’orgueil ont fait bien plus dégâts à eux seuls que le plus grand des fléaux sur terre.
Alors quelle chance offre ce coronavirus à l’humanité ?
La chance de se réformer enfin et de comprendre que l’être humain ne peut vivre sans la nature, sans la comprendre au lieu de l’exploiter, sans la respecter au lieu de se servir d’elle impunément, sans y voir une alliée au lieu d’une ressource à son service.
Quand l’être humain aura enfin compris que la nature est tout simplement une partie de lui-même qu’il doit apprendre a chérir, alors trouvera t-il peut-être enfin l’harmonie et la paix qu’il cherche depuis si longtemps en essayant vainement de la conquérir.
Et pour terminer quelques chiffres en vrac
9 millions d’enfants meurent de faim chaque année, l’équivalent d’une ville comme Aix-Les-Bains par jour.
69 milliards d’animaux terrestres sont tués par an pour notre seul plaisir de la table
1000 milliards de poissons par an dont une grande partie sert à nourrir les cochons.
60% des espèces ont disparu en seulement 40 ans
Je passe sur les déforestations en masse et tout le reste
Tout cela pour que nous, êtres humains, puissions satisfaire nos désirs avides, et non nos besoins fondamentaux.
La vraie question, est : où se trouve le bonheur lorsque nos actes conduisent à la destruction de la planète qui nous porte et des espèces qui en font toute sa richesse et sa beauté ? »
Et je terminerai par une citation du Pape Francois hier soir en cette veille de Pentecôte
« Des grandes épreuves de l’humanité, et de cette pandémie, nous sortirons meilleurs ou pires... oui nous avons le choix... meilleurs ou ... pires !