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  • Tunisie en décembre!

    2bb4bd11c629fae4e25ba6074ec08f12.jpgBesoin d'un peu de détente après un intense travail associatif, et... merci à Internet qui permet des départs immédiats ...  une semaine découverte dans le désert tunisien. Non pas au rythme lent d'un dromadaire, mais dans un 4X4 confortable.
    Je ne connais pas la Tunisie alors que j' ai parcouru tant de pays africains.. Pourquoi avoir repoussé  ce projet depuis si longtemps  ? pourquoi tant d'hésitations: printemps ou automne? Camping Car ou voyage organisé?
    Inch Allah! il était écrit que ce voyage aurait lieu en cette fin d'année et sous cette forme!
    Nous apprenons à l'arrivée que c'est une semaine creuse et que nous serons seulement 3 voyageurs et un guide chauffeur. Effectivement hôtels et restaurants sont vides, on ne rencontre pas d'européens dans les marchés. Il est vrai que notre circuit n'atteint que le dernier jour une zone de grand tourisme et que c'est sous la pluie que nous foulons le sable des plages désertes de Djerba!
    Un peu frisquet le Sahara en décembre mais les paysages sont sublimes et les ciels indicibles.
    Un proverbe touareg dit "

    Dieu a créé les pays où il y a de l'eau pour que les hommes puissent vivre et les déserts afin qu'ils reconnaissent leur âme!"
    Il y a longtemps que j'y ai laissé la mienne! L'enchantement renaît à chaque tour de roues.
    Nous avons beaucoup de chance, notre jeune compagnon est à l'unisson de nos pensées et notre guide est exceptionnel. Non, ce n'est pas un savant érudit mais un Tunisien fier de son pays, de sa race, de sa culture. Nous avons de longues conversations au bivouac pour évoquer la vie passée, le monde moderne, les difficultés des habitants du désert et leur courage pour survivre.
    Difficile aussi de ne pas évoquer le tourisme , tourisme de masse qui "pollue" les pays bien plus qu'il ne leur apporte.
     Les anecdotes racontées par notre guide nous navrent. Dans tous les coins du monde  j'ai constaté, hélas! ce non respect de l'autre, cette supériorité affichée, sinon cette suffisance, de certains Français devant les pauvres du tiers monde. J'ai peur qu'en nous côtoyant , les Africains  passent du respect et l'admiration au mépris, voire à la haine. Nous aurions pourtant tellement à apprendre ou à réapprendre d'eux.  

  • Petites boîtes

     Maintenant, c'est l'ordinateur qui classe  mes notes de lecture dans ... de petites boîtes virtuelles. Depuis des lustres, elles s'accumulaient sur carnets ou petits papiers Et c'est en faisant un tri que je viens de retrouver celle-ci.

    En haut  figure "N H page 77 et 85"
    Mais qui est  N H ? Tant pis, je cite cet axtrait:

    "Nos sociétés n’aiment pas le brassage. S’extraire d’un milieu inquiète alors quer l’extraction est nécessaire pour pouvoir s’enrichir de ce que l’on découvre ailleurs. Je regrette l’uniformité dans tous les sens du terme.
    Il y a peu de temps, j’ai été invité dans une école de commerce et je me suis retrouvé face à une série de clones vestimentaires. Je leur ai dit que j’adorerais voir un type à poil parmi eux, pour que, au moins, ils aient un truc à me dire !
    … Il faut sortir des bocaux pour être libre de tout. Libre de nationalité, d’appartenance religieuse, d’idéologie. A chacun de s’éduquer pour avoir son propre regard sur la vie. A chacun de se libérer de cette chape d’histoire qui nous a conditionnés, modelés, et enfermés dans un bocal avec une étiquette.
    … de la naissance à la mort, on passe d’une incarcération à l’autre. On a trouvé des noms d’ailleurs.

    L’école, c’est le bahut,
    l’armée c’est la caserne,
    le travail c’est la boîte,
    les sorties ce sont les boîtes,
    la voiture c’est la caisse
     Avant la boîte aux vieux et ..l’Ultime Boîte !"



    Greeme Allright ne chantait-il pas déjà « Boîtes , petites boîtes…etc… » ?

    Mais je ne sais toujours qui est NH?

     

  • Lettre à une amie ( suite)

    J'ai le temps aujourd'hui de te faire part des réflexions que m'ont inspirés  les deux reportages sur les maisons pour personnes dépendantes.
    Pour les médias du XXIème siècle, les nuances n'existent plus.  Une situation est bonne ou mauvaise, blanche ou noire...c'est à se demander si l'informatique  n'a pas corrompu le cerveau humain qui ne fonctionne plus que sur le  mode binaire!
    On nous a donc présenté ce qui peut exister de plus décourageant et à l'inverse, une situation des plus idylliques.

    Facile alors de jeter la pierre aux uns et d'encenser les autres. Nous avons vu seulement les deux extrèmes.
    Car le personnel de ces maisons est composé de femmes dévouées, qui ont manqué de formation sans doute, mais n'ont ni le temps ni les moyens d'agir autrement .
    Quant aux personnes âgées, aigries souvent, et dont certaines n'ont plus toute leur tête,  sont-elles  forcément faciles à vivre?
    Les uns et les autres sont des êtres humains,  forcement imparfaits, qui tous vivent des situations difficiles

    Pour moi, personnel soignant et   personnel enseignant ont le même problème! Ils manquent de temps, le temps qui n'est pas compté, mais permet d'apprivoiser, de comprendre, d'écouter  de consoler aussi... . Seulement voilà, nous sommes dans un monde de rentabilité: il faut faire vite, bien trop vite  et  obliger tout le monde  à suivre le même rythme rapide.
    Sur le bord du chemin restent des enfants qui n'auraient demandé qu' à s'épanouir et des vieillards qui se renferment en eux-mêmes jusqu'à perdre la parole.
    Devant eux de simples êtres humains  qui font le plus souvent de leur mieux, et aimeraient bien pouvoir faire mieux et davantage!

    Se sentir reconnu est un besoin fondamental, vital même!

     

    Il faut bien se dire que notre société  actuelle ne répond pas à cette attente, surtout aux deux extrémités de la vie!