Comme beaucoup sans doute, je me suis aperçue qu’en ces temps de pandémie, la surveillance devenait de plus en plus banale et de plus en plus intense. Pour faire une note dans mon blog je me suis donc constitué un dossier et j'avoue que j'ai été effrayée. Je me demande quel monde attend mes descendants.
Mes sources? des journaux comme Libération, Challenges, une émission d’Europe 1 et le livre d’Olivier Tesquet, un journaliste spécialisé dans le numérique intitulé « Etat d’urgence technologique » avec, comme sous-titre « comment l'économie de la surveillance tire parti de la pandémie » Ce livre est paru le 4 février 2021 et j'en ai immédiatement lu un extrait.
«La crise sanitaire a mis au jour la présence de ces dispositifs de surveillance toujours plus nombreux, dont elle a dans le même temps assis la légitimité et accéléré la banalisation. On me demande souvent s'il faut craindre la généralisation d'une surveillance dite de masse; et s'il s'agissait plutôt d'une massification de la surveillance?»
Aujourd’hui je vais parler du télétravail qu’on veut imposer partout
"Avec le télétravail généralisé, on constate une recrudescence des logiciels de flicage des employés. On peut surveiller chacun de leur geste. sans que les travailleurs s’en aperçoivent! »
Les logiciels s’appellent ActivTrak, InterGuard, Teramind, Desktime ou InnerActiv… Ils espionnent les employés pour evaluer leur productivité. Depuis la pandémie leur vente a explosé partout. En France on ne dispose pas de chiffres mais aux États-Unis, les achats de logiciels de surveillance des employés à distance ont été multipliées par 50 entre janvier et avril 2020. Et le travail, fait à partir des outils de surveillance à domicile a augmenté de plus de 5.000% en avril.", (écrit par Yannick Chatelain, professeur associé à l'Ecole de Management de Grenoble,)
Ces logiciels sont capables d’enregistrer tout ce qui a été tapé au clavier, de savoir combien de temps on a passé sur une application, combien de mails ont été envoyés, à qui, etc. Un mouchard fait des captures d’écran toutes les cinq ou dix minutes pour démasquer, ceux "qui tirent injustement profit du télétravail". Un autre oblige les équipes à rester connectées en vidéo en permanence. Comme cela, les managers sont sûrs de les avoir à l’œil.
Suivre les déplacements des salariés, d’analyser leurs temps de connexion, les destinataires des mails, leur contenu ! Je suis révoltée Comment peut on accepter cela? un vrai risque pour les libertés individuelles et fondamentales J’apprends que le logiciel espion n’est illégal que si l'employeur l'utilise clandestinement.
Et je ne suis pas au bout de mes surprises. Emotiv, marchand de surveillance en milieu professionnel affiche des raisons sociales bienveillantes. Il commercialise des écouteurs capables, paraît-il, d'enregistrer les ondes cérébrales, révélant du stress ou de la fatigue, mais c’est … afin de mieux organiser le travail.
Et voilà encore une fois "c’est pour ton bien" comme je disais dans ma dernière note… une intrusion au nom du bien -être!
Tout est simple dans notre société …. d’abord faire « mourir les gens de peur », entretenir cette peur 24h/24 avec l'aide les médias et ensuite mettre tout un peuple sous tutelle, irresponsable et facile a manipuler. Comme ce Covid est arrivé a point nommé!