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Et si on cessait de culpabiliser les jeunes!

J’ai trouvé sur « theconversation.com » organisme de presse indépendant provenant de la communauté universitaire , des analyses très pertinentes sur la manière dont on culpabilise les jeunes depuis le début de cette pandémie. Encore un sujet qui me révolte!

Je ne peux pas dire que je suis concernée avec mes 88 ans mais je ne comprends  pas cette analyse de la jeunesse  et je suis heureuse  de lire des journalistes qui, comme moi, constatent  qu’il faut maintenant trouver des boucs émissaires à tout, même à la présence d’un virus.

«  Les jeunes! » comme il est facile de les stigmatiser et ça marche. Combien de mes ami(e)s qui ne critiquaient jamais systématiquement les jeunes les accablent maintenant de leur mépris en les rendant responsables de la propagation du virus, des clusters, des morts et... de la privation de toutes nos libertés.

« Propagateurs de virus, négligents, irresponsables, dédaigneux des gestes barrière » voilà comment la presse les qualifie.

Alors des chercheurs de l’University Britisk Columbia ont mèné une enquête au Canada, en Suisse et au États Unis, enquête qui détermine que la responsabilité des jeunes est ... la même que celle des autres tranches d’âge, ni plus ni moins.

Et en France me direz vous? « En France, des données d’enquête révèlent que les jeunes adultes sont fortement respectueux des mesures d’hygiène telles que le lavage des mains, et portent le masque ».

Alors pourquoi cette stigmatisation alors que ce sont les jeunes qui perdent le plus dans cette gestion du Covid? Leur vie sociale, sanitaire et économique est bouleversée et leur avenir très incertain. Ils ont besoin d’étudier, de travailler pour manger, se loger et préparer leur avenir .

Et la pandémie,  le confinement sont également à l’origine d’un niveau élevé de stress psychologique, qui est ressenti de façon particulièrement aiguë par les jeunes adultes : des données récentes indiquent que les symptômes de détresse psychologique sont plus nombreux chez les jeunes.  Ils ne savent plus quel sens a le mot demain pour eux?

Car une autre étude de ce même journal indiquent que les jeunes de tous milieux souhaitent trouver un emploi qui leur permette de vivre une vie normale et honnête... et de le garder.

C’était ce que souhaitait ma génération il y a près de 70 ans mais des qu’on se présentait à l’embauche, on nous ouvrait les bras et il était simple de garder un emploi à vie et je crois que 20 ans était comme  on disait «  le plus bel âge de la vie » car après la guerre, l’avenir s’annonçait radieux.

Maintenant « on dépeint les jeunes au travers de stéréotypes sociaux qui ont la vie dure : celui de la fête, de l’insouciance, de la légèreté voire de l’égoïsme d’un côté ; celui de la défiance, de la déviance et de la « délinquance » de l’autre. » ( citation de theconversation).

Et une différence de plus avec notre époque, c’est à peine plus simple pour les diplômés. Même les surdiplomés peinent à s’intégrer et enchaînent les CDD.

Je trouve lamentable que le Covid broit et désespère toute une génération, qui a tant de mal à être reconnue... et appréciée!

 

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