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En ces temps de Noël, réflexions sur la consommation

Je me contente ce matin d’un copié collé  car j’ai trouvé ces jours-ci une analyse faite par une sociologue du laboratoire de sciences sociales d’Orange ( Orange SENSE: Sociology and Economics of Networks and Services). Les chercheurs de ce laboratoire  mobilisent à la fois les méthodes classiques de sciences humaines et sociales et les nouvelles techniques d’analyse des grandes masses de données numériques. 

Ils participent à plusieurs projets de recherche de l’Agence nationale de la recherche (ANR) et sont associés à de nombreuses initiatives scientifiques avec les acteurs français et internationaux du domaine. Leurs travaux font l’objet de publications scientifiques.

 

Or je lis cette définition de la consommation:

« Aimer, désirer, acquérir, utiliser, manger, user, se lasser, se détourner, jeter ».

Et aussi

« Depuis la diffusion (de la société de consommation) au début des années soixante, et malgré les critiques, un demi-siècle s’est écoulé sans changement majeur. Seuls les objets de désirs se sont en partie déplacés – moins d’alimentation et d’habillement, plus de communication, de transports et de loisirs. Les dépenses individuelles de masse structurent toujours notre économie et orientent nos représentations sociales. »

Enfin plus loin:

 « Le comportement du consommateur consiste à surévaluer les biens matériels, à chercher à se les approprier, à "penser" en terme non plus d'homme, mais de machine à consommer,  Cela le conduit à se désengager socialement, donc à s'isoler, et à développer des affects négatifs tel qu'une méfiance d'autrui, de l'égoïsme... Au final, être traité en consommateur est néfaste pour notre ressenti personnel et pour nos relations sociales. »

 

Ce qui est curieux, c’est que toutes les études du comportement humain s’ajoutent au bon sens des siècles passés pour affirmer que « l’argent ne fait pas le bonheur ». 

J’aimais raconter à mes petits élèves l’histoire du roi qui pensait trouver le bonheur en portant la chemise d’un pauvre toujours joyeux, chemise que le-dit pauvre n’avait jamais possédé! C'était au temps où les histoires se devaient d'être morales!

Maintenant les études psychologiques démontrent que les personnes qui donnent beaucoup d'importance aux richesses, au statut social, aux choses matérielles, sont plus sujettes à l'anxiété et la dépression, sont moins sociables, et sont moins heureuses de manière générale.

 

Pourquoi avons nous mis la consommation comme but ultime de notre vie. Par nécessité? il y a longtemps que ce n’est plus vrai. Parce que nous sommes manipulés? oui, mais aussi par ennui, par distraction, par tristesse, par désœuvrement…

Consommer nous distrait, un temps, de notre condition d’humain trop souvent  isolé, solitaire. Mais un temps seulement!

 

 

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