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Marie de Hannezel et Mitch Albom dans " la dernière leçon"

Puisque nous en sommes aux notes de lecture, j'ai envie de parler ce matin du livre qui m'a le plus frappée ces temps dernier. Quand la vie de proches est en danger, il faut réagir positivement, dit-on. Pour moi, c'est lire, écrire et …. jardiner!

J'étais en train de rechercher sur Internet,  des textes qui parlent du sens de la vie et de la mort, et j'ai tapé:  Marie de Hannazel. 

C'est elle qui , en 1987, à l'instigation de François Mitterand, a créé les unités de soins palliatifs. J'avais lu

- " l'art de mourir" en collaboration avec Jean Yves Leloup, (écrivain et prêtre orthodoxe),

- " La chaleur de nos coeurs empêche nos corps de rouiller " à propos de la vieillesse  (qui a été longtemps un de mes livres de chevet)

-  " Nous voulons tous mourir dans la dignité" .  où dernièrement elle a écrit "Vivre et mourir dignement, c'est notre voeu à tous. Mais comment accorder cette dignité dans un pays ou la vieillesse et la mort font peur et sont si mal accompagnées ?".

 

Je suis tombée sur  un très beau texte qui est la préface d'un livre, écrit en 1999 par Mitch Albom, écrivain américain que j'ignorais complètement.  J'ai eu envie de découvrir le livre et l'ai immédiatement acheté….


" La dernière leçon - Comment un vieil homme m'a redonné le gout de vivre" .

J' ai lu d'un trait …. puis relu et …. noté des phrases. Après, je l'ai prêté et même offert à une amie qui doit affronter un lourd handicap

 

Voici la 4ème de couverture!

" Chacun d’entre nous a connu dans sa jeunesse quelqu’un qui a su comprendre ses aspirations et ses inquiétudes, lui a appris à voir les choses comme elles sont, l’a aidé à trouver sa voie, à devenir un adulte. Pour Mitch Albom, cet homme fut Morrie Schwartz, son professeur d’université.

Un jour, après l’avoir perdu de vue pendant plus de vingt ans, Mitch apprend que Morrie est atteint d’une maladie mortelle, une sclérose amyotrophique latérale, et qu’il a décidé de transformer sa mort en une dernière leçon de philosophie. Mitch lui rendra visite chaque mardi pendant de longs mois, pour chercher avec lui la réponse à cette question qui nous hante tous : comment vivre ?

Et la réponse sera simple, lumineuse, profondément humaine, aux antipodes de tous les discours convenus."

 

Et voici quelques citations:- 

 A propos de la vieillesse: 

- Plus on veillit, plus on apprend. Si tu restais âgé de vingt-deux ans, tu serais toujours aussi ignorant que tu l'étais alors. Vieillir, ce n'est pas seulement se détériorer, tu sais ! C'est croître. Ce n'est pas seulement aller vers la mort, ce qui peut être perçu comme négatif, c'est également comprendre que l'on va mourir, ce qui est positif car alors on vit mieux.

- Oui, dis-je, mais si c'est tellement bien de veillir, pourquoi les gens disent-ils toujours : "Oh, si je pouvais retrouver ma jeunesse ! On n'entend jamais les gens dire : "Comme j'aimerais avoir soixante-cinq ans !""

- Tu sais ce que cela reflète ? Des vies insatisfaites. Des vies mal remplies. Des vies qui n'ont pas trouvé leur sens. Quand on a trouvé un sens à sa vie, on n'a pas envie de revenir en arrière. On veut aller de l'avant. On veut en voir plus, en faire plus. On a hâte d'avoir soixante-cinq ans.

Ecoute bien. Il faut que tu saches quelque chose. Il faut que tous les jeunes le sachent. Quand on passe son temps à se battre contre la vieillesse, on finit toujours par être malheureux, parce qu'elle arrive de toute façon.

 

A propos de la mort-

- Savoir qu'on va mourir et se préparer comme si cela pouvait arriver à tout moment. C'est mieux. Cela permet, en fait, d'être infiniment plus vivant tant qu'on vit.

- Comment diable peut-on se préparer à mourir ?

- En faisant comme les bouddhistes. Tous les jours, ils font comme s'ils avaient un petit oiseau sur l'épaule qui demande : Est-ce pour aujourd'hui ? Suis-je prêt ? Est-ce que je fais tout ce qu'il faut pour devenir la personne que je veux être ? Et donc, avons nous percé le secret du bonheur?

- Je crois bien que oui.

- Et vous allez me le donner. 

- Oui. Tu es prêt? 

-Je suis prêt.

- Sois satisfait. 

- C'est tout?

-Sois reconnaissant. 

-C'est tout?

-Pour ce que tu possèdes déjà. Pour l'amour que tu reçois. Et pour ce que Dieu t'adonné. 

- C'est tout? 

Il m'a regardé au fond des yeux. Puis il a eu un profond soupir.

C'est tout.

 

 

Apprends à mourir, et tu apprendras à vivre.

 

Commentaires

  • Bonjour Madame,

    Attirée par cet autre billet sur votre blog, et j'y reviendrai... je voulais partager avec vous ces quelques mots. Dans mon métier, je rencontre aussi des gens âgés et malades. J'entends si souvent "Ah, il ne faut pas vieillir..." J'ai fini par trouver une réponse" Je vous comprends, mais, c'est là le seul moyen qu'on ait trouvé pour ne pas mourir jeune!"
    Cependant, s'il est possible de vieillir e bonne santé et en pleine possession de ses sens...Je m'abonne!
    Bien à vous Madame,
    Nath.

  • Et comme a dit le Dalai Lama :

    "Il n'y a que deux jours dans l'année lors desquels on ne peut rien faire. Le premier s'appelle hier et le second s'appelle demain ; aussi aujourd'hui est le bon jour pour aimer, croire, agir et surtout vivre."

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