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  • 8 jours en Bretagne sud: impressions!

    Quelques déplacement en CCar et les journées passées en  rando, vélo ou pédestre, entre Carnac et  Concarneau, c'est beaucoup de "petits bonheurs" le long des routes et chemins. En voici quelques uns.

     

    Exploiration  à vélo de la pointe de Cabellou avec une adorable petite chapelle dont l'histoire fut bien tourmentée mais qui est réhabilitée pour accueillir des expositions.C'est là que nous rencontrons un peintre local en train d'accrocher ses toiles et passons un moment d'échanges bien sympathiques avant de sillonner toute cette pointe sur de petits sentiers où chaque tour de roue nous ont fait découvrir de beaux points de vue.

    Autre souvenir, la Pointe de Trévignon! c'est par un matin " de création du monde" avec une limpidité de l'air et de l'eau exceptionnelle que nous la découvrons au milieu des chants d'oiseaux et des bruits du port qui s'éveille.

     

    Pour les balades pédestres la Bretagne est gâtée avec le fameux GR 34. Parti du Mont St MIchel, il sinue le long de chaque anfractuosité de la côte jusqu'à la sortie du golfe du Morbihan. On aimerait faire les 1600km de son parcours,sac au dos,  en 73 jours comme le propose le dépliant.

    A Concarneau,  le circuit des 3 vallées à pied a été une très belle découverte. En 9 km, il fait effectivement parcourir les vallées de 3 minuscules ruisseaux aux eaux vives, dans des sites accidentés, toujours sous bois, avec la beauté d un rayon de soleil entre les branches, d'un reflet sur l'eau , au milieu des chants de nombreux oiseaux. Quelle harmonie dans cette merveilleuse nature restée authentique!

    Pourquoi a-t-il fallu qu'un dimanche après midi, nous entrions dans la ville close de Concarneau! Cohue de promeneurs,  agglutinés devant les marchands de glace (4,5€ à 6,5 € pourtant!), déambulant lentement en suçant, sans manifester d'intérêt pour le site. J'ai observé qu'en général, les couples ou les familles ne parlaient pas et baillaient beaucoup! Quel plaisir prenaient ils à leur promenade? à " faire" la rue des touristes jusqu'à la place centrale et retour, à la queue leu leu? 

    Quelques pas de plus et contraste absolu : sur les remparts, personne,  et, dans les petites rues sans boutiques, entre belles façades et remparts, le désert le plus total!

     

    J'ai quitté la ville close affligée car dans la rue principale, la concentration de "gros", âges et sexes confondus, graisse débordante, avachis, mangeant ou suçant, était impressionnante. L'obésité est une pandémie, affirme l'OMS, c'est inquiétant!

     

    Je ne sais pourquoi je ne suis revue au lycée dans les années 1945/50. Notre prof de gym commençait et terminait notre cours par une leçon de maintien: ventre, fesses, menton rentrés et colonne vertébrale étirée. Suivait une leçon de morale: " Mesdemoiselles, cette tenue doit devenir naturelle. Vous devez y penser partout et en toutes circonstances, c'est une question de dignité, de respect envers vous et envers les autres. Etre avachi est méprisable" 

    Et pourtant comme nous,  enfants de la guerre, étions minces.

    Dignité, respect, voilà les mots de ma jeunesse, mots bien oubliés qui font sourire maintenant! 

  • Pistes cyclables

    Semaine bord de mer Bretagne sud, temps d'été, marche, vélo et farniente sur la plage comme au mois d'août!


    Pourtant j'ouvre mon blog pour brève note à propos du comportement sur les pistes cyclables. Encore une fois, je vais accuser les Français d'être les champions du monde du sans gène et de l'égoïsme. Et pour avoir, depuis une vingtaine d'années, fait du cyclotourisme des sables du désert  aux neiges des pays nordiques, pour avoir roulé dans la plupart des pays de l'est de l'Europe et jusqu'au lac Baïkal en Russie, je peux décerner ce 0 pointé aux Français! 

    La Trinité est reliée à Carnac plage par une superbe piste. Nous sommes  un jour de mai, en semaine, il est 17h et peu de gens circulent à pied.

    Mais la plupart des piétons marchent sur la piste, bien qu'ils aient une large bande pour eux, transformée en trottoir enrobé dès l'entrée de la ville. Trois personnes de front ce n'est pas rare, la sonnette de mon vélo reste sans effet et une réflexion aigre est souvent immédiate  quand je fais très calmement remarquer que la piste est " cyclable"!

    Dés l'entrée en ville, la piste file entre le trottoir et les places de stationnement des voitures. C'est une très bonne configuration sauf que des portières sont ouvertes côté piste, les gens stationnant  à côté de la voiture après avoir déposer ce qu'ils rapportaient de la plage .... sur la piste. Et toujours un air excédé, sinon plus,  en écoutant mes remarques pourtant formulées avec des mots choisis et... avec un sourire apaisant. 

    Je me demande qui peut utiliser sans risque cette piste au mois d'août? 

     

    Pourquoi les autres peuples, si différents du Nord au Sud et à l'Est, sont-ils naturellement respectueux des autres?

  • Evolution

    Je n'ai pas l'habitude de mettre des "histoires drôles" sur mon blog, mais celles que j'ai reçues d'une amie y trouvent tout naturellement leur place quand on parle éducation.

    En voici 4 et les analyses d'une même situation sont criantes de vérité, même si on a un peu forcé le trait

     

         Michel  doit aller dans la forêt après la classe. Il montre son couteau à Jean avec  lequel il pense se fabriquer un lance-pierre

      1969  :

            Le directeur voit son couteau et lui  demande où il l'a acheté pour aller s'en acheter un  pareil.

     

      2009 :

            L'école  ferme, on appelle la gendarmerie, on emmène Michel en préventive. TF1  présente le cas aux informations en direct depuis la porte de l'école.

     

     Discipline  scolaire.

     

     1969 :

           Tu fais une bêtise en  classe = Le prof t'en colle deux..

      En arrivant chez toi = ton père t'en  recolle deux autres.

      

      2009 :

             Tu fais une bêtise = Le prof te demande pardon.

      Ton père t'achète  une console de jeux et va casser la gueule au  prof.!!!

     

             Dominique et  Marc se disputent. Ils se flanquent quelques coups de poing après la classe  .

     

     1969 :

             Les autres  les encouragent,

             Marc  gagne.

     Ils se serrent la main et ils sont copains pour toute la  vie.

     

    2009 :

             L'école  ferme.

             FR3 proclame la violence  scolaire, relayé par TF1 au journal de 20 heures.

     Le lendemain, Le Parisien  et France Soir en font leur première page et écrivent 5 colonnes sur  l'affaire.

     

      Jean tombe  pendant une course à pied. Il se blesse au genou et  pleure

               Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le  réconforter .

     

      1969 :

            En  deux minutes Jean va beaucoup mieux et continue la course.

     

      2009  :

             Jocelyne est accusée de  perversion sur mineur et se retrouve au chômage, elle écopera de 3 ans de prison  avec sursis.

              Jean va de  thérapie en thérapie pendant 5 ans.

              Ses parents demandent des dommages et intérêts à l'école pour négligence  et à la prof pour traumatisme émotionnel. Ils gagnent les deux  procès.

             La prof, au chômage  est endettée, se suicide en se jetant d'en haut  d'un  immeuble.

               Plus tard, Jean succombera à une overdose au fond d'un  squat!!!

     

     

              Eric  casse le pare brise d'une voiture du quartier. Son père sort le

    ceinturon et  lui fait comprendre la vie.

      

      1969  :

              Eric fera plus attention  la prochaine fois, grandit normalement, fait des études, va à la fac et devient  un excellent homme d'affaires.

     

      2009  :

              La police arrête le père  d'Eric pour maltraitance sur un  mineur..

              Eric rejoint une  bande de délinquants.

              Le psy  arrive à convaincre sa soeur que son père abusait d'elle et le fait mettre  en prison.

     

     Couteau: Tous les élèves avaient leur couteau y compris beaucoup de filles, on savait s'en servir dès 5 ou 6 ans sans se blesser et toute les générations passées riraient bien en voyant cet indispensable objet, toujours présent dans la poche, élevé au rang "d' arme"!

     

    Discipline: Oui, le père et souvent la mère ajoutaient une gifle à celle du maître et arrivaient quatre à quatre  à l'école demander des explication, ce qui se terminait souvent par une autre claque assortie d'une leçon de morale paternelle ou maternelle devant tous les élèves réunis

     

    Bagarres: Fréquentes, violentes chez certains garçons, elles se terminaient toujours sans rancune et sans laisser de traces et scellaient des amitiés pour la vie!

     

    Chute et consolation de la maîtresse : Notre époque voit le mal partout et une amie en fin de carrière en maternelle me disait qu'elle n'osait plus accompagner les petits aux toilettes. ... triste à pleurer.

     

    Ceinturon : Absolument opposée aux chatiments corporels, j'ai bien des fois, à l'époque où j'enseignais, du me résigner à admettre les résultats indéniables de cette méthode

     

    Pour revoir des anciens élèves dont certains ont environ 60 ans, je sais  qu'après avoir été des jeunes non traumatisés, ils sont devenus des  adultes équilibrés et responsables.