En Californie, on a créé des camps de "digital détox" où on apprend qu'il est possible de vivre sans Internet.
Le but : faire retrouver aux accros de la toile un peu d'humanité. En Camifornie, la dépendance à Internet est considéré comme un "désordre de comportement mental" depuis 2009.
Mais il n'y a pas que dans la Silicon Valley qu'on vit scotché à la Toile! il suffit de regarder autour de soi. Ne dit-on pas qu'en France les salariés passent plus d'une heure a consulter Internet sur leur lieu de travail.
Dans ces camps, on va apprendre les joies simples de la vie collective, et des loisirs créatifs. Apprendre à découvrir la nature, à réfléchir, à se distraire aussi, avec un petit côté boy scout des années 70.
Enfermés dans une bulle, malgré les réseaux sociaux - qui n'ont de sociaux que le nom car il n'aident en rien à s'intégrer dans la société, - la plupart de nos concitoyens sont en manque dès qu'ils n'ont plus leur Smartphone en main.
Facturés 350 $ le week-end ce genre de camps va se généraliser. Le groupe fondateur veut même essaimer dans les Grenadines et la mer des Caraïbes à 4500 $ la semaine.
Ce qui me rend perplexe, c'est que les gens se sentent obligés de payer pour un sevrage qui implique seulement du bon sens! Il est vrai tout est devenu "bien de consommation , pompe a fric"!
La dépendance à Internet est aussi grave que la dépendance à la drogue, à l' alcool ou ... au jeu en ligne.
Qu'on ne pense pas que je suis trop vieille pour comprendre. Loin de chez moi depuis une semaine, cette note est dictée à mon iPhone (après avoir consulté toutes mes sources d'information) et enregistrée par l'intermédiaire de BlogSpirit.
Internet, indispensable aussi pour communiquer avec ses proches , même au bout du monde!
Le plus merveilleux des outils donnés par la technique à la vieille femme que je suis. Mais qui ne restera pour moi qu'un outil!
Toute dépendance dégrade l'homme!