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Qui parle de la 3ème vague psychiatrique?

Je ne suis pas complotiste, , je n’ai jamais nié la dangerosité  du Coronavirus mais chaque jour je m’indigne un peu plus  contre la manière dont les politiques accompagnés de leurs references médicales et par dessus tout les médias traitent cette pandémie  et nous infantilisent dans un halo de peur et de culpabilité. Y a-t-il un psychologue près d’eux pour leur ouvrir les yeux ? 

Les dommages collatéraux de ce traitement insensé seront essentiellement psychologiques  et beaucoup plus importants qu’on ne le pense. Qui laisse parler les psychiatres, pédopsychiatres et psychologues? Comment les entendre? Quand, en décembre, les professionnels de santé mentale ont poussé un cri d’alarme disant que 21% des français se disaient en dépression contre 10% l’année passée, un silence impressionnant fut la seule réponse a l’annonce de la «  Troisième vague psychiatrique ».

Certains des chiffres suivants ont été trouvé sur le site de la Matmut, d’autres sur le Quotidien du médecin.

Il y a 20 000 appels par jour pour des demandes de soutien psychologique, au n° indiqué. Le taux d’anxiété des Français est passé de 13,5 % en 2017 à 26,7 % en 2020. Une hausse de consommation d'anxiolytiques a été notée au cours de l'année, selon le rapport d'Epi-phare. Plus de 1,1 million de traitements supplémentaires ont été délivrés en 6 mois par rapport à une période dite « ordinaire »  car plus d’un Français sur deux (65,7 % fin novembre) serait confronté à des troubles du sommeil. Au cours de l’année, même hors période de confinement, ce taux est resté relativement élevé, oscillant entre 61,3 % au début du premier confinement et 67,2 % à la mi-mai. Les femmes semblent être les plus sujettes aux troubles du sommeil, puisque ce taux chez elles dépasse plusieurs fois la barre des 70 % au cours de l’année. 

Les comportements addictifs ont également été impactés par la crise du coronavirus en France. La consommation d'alcool et de tabac a  augmenté pendant la période, en raison de l'ennui et du stress. Les Français ont aussi eu tendance à grignoter davantage entre les repas et à prendre du poids en 2020.Les raisons:

      • l'inquiétude générale vis-à-vis de sa santé mais aussi de sa situation financière ;

  • la colère et la frustration par rapport notamment aux mesures sanitaires prises ;
  • la peur d'être touché par le coronavirus et ses symptômes, ainsi que la peur de transmettre la maladie à d'autres proches fragiles ;
  • le sentiment de solitude et d'isolement, l'homme étant par nature un être sociable et social. Le fait d'être confiné accentue l'effet de solitude pouvant être responsable de troubles dépressifs ;
  • le fait que les proches adoptent ou non les mesures de prévention.

Selon une enquête de la Fondation Jean-Jaurès menée fin septembre avec l’IFOP, parmi les répondants, 20 % ont déclaré avoir envisagé le suicide, 11 % déclarant y avoir pensé pendant le premier confinement et 17 % depuis le déconfinement. Et les passages à l’acte augmentent. En 2020, 27 % des Français ayant des idées suicidaires disent avoir déjà fait une tentative conduisant à une hospitalisation contre 22 % en 2016. Chez les moins de 35 ans, ces taux sont passés de 26 %.  On pense aux chômeurs, aux étudiants qui sont totalement dévastés par rapport aux études qu'ils ne peuvent pas suivre, aux stages qu'ils ne peuvent pas faire etc.

Il faudrait le soutien de psychologues scolaires. Mais, on n'a que 300 infirmières scolaires pour l'ensemble de l'enseignement supérieur ( 2,7 millions d’étudiants - NDRL). En plus, les dommages psychologiques chez les jeunes vont durer dans le temps ; il faudrait une psychologue par établissement.

Et cela touche aussi les tout petits, 40 % des parents ont observé des signes de détresse chez leurs enfants. Ces symptômes sont polymorphes et peuvent prendre la forme d’une augmentation de l’irritabilité, d’une apathie, d’inquiétudes diverses, dont celle d’une évolution défavorable de la pandémie. Un quart des enfants expriment la peur de la mort d’un proche, manifestent des troubles du sommeil, un manque d’appétit, une fatigue chronique ou des cauchemars.

Mon passé d’enseignante d’enfants de 4 a 8 ans me fait craindre que beaucoup aient un comportement timpacté par cette pandémie pendant leur vie entière… et surtout les petites filles!

J’ai trouvé un dossier, canadien bien sur. Quand on veut être renseigné sur un sujet sensible, il est simple de migrer sur un site canadien! Edite par le centre de santé mentale pour enfants d’Ontario, il vaut la peine d’être lu,  33 pages sous le titre « répercussions possibles de la Covid 19 sur la santé mentale es enfants et des jeunes »

 

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