« Il n’y a plus une minute à perdre : si le monde remet encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée » (Rapport de l’ONU publié mardi 2 décembre)
Température : de janvier à octobre 2020, les températures étaient 1,2 degré Celsius au-dessus de l’ère préindustrielle. À plus grande échelle, la dernière décennie, 2011-2020, est la plus chaude jamais enregistrée.
- Vagues de chaleur : « 2020 a été une année exceptionnellement chaude en Russie, tout particulièrement en Sibérie. » Effectivement, la période de janvier à août 2020 a été 3,7 degrés au-dessus de la moyenne de la région, bâtant le record établi en 2007. Dans les parties les plus au nord, la moyenne habituelle a été dépassée de 5 degrés.
- Réchauffement des océans : les deux dernières décennies, y compris 2020, ont connu une augmentation constante des températures océaniques. En 2020, 82 % de l’océan a connu au moins une vague de chaleur.
- Acidification des océans : les émissions de dioxyde de carbone sont temporisées par l’océan, qui absorbe environ 23 % des émissions humaines chaque année, mais cela provoque une acidification aux graves conséquences sur l’écosystème. Celle-ci a poursuivi sa route en 2020.
- Catastrophes naturelles : il y a eu les grands incendies d’une ampleur exceptionnelle cette année, en Californie durant l’été, en Australie entre fin 2019 et début 2020, générés par le réchauffement. L’ONU pointe aussi des événements moins médiatisés : des inondations importantes en Asie, et des sécheresses en Afrique du Sud.
- Montée des eaux : le niveau de la mer s’élève en moyenne de 3,29 millimètres chaque année, « avec un pic en 2020 ». Dans la dernière partie de 2020, une petite baisse de cette montée est enregistrée en raison d’une perturbation climatique (La Niña) causant des températures exceptionnellement basses dans les eaux du Pacifique tropical.
- Banquise : 152 gigatonnes de glace ont été perdues par la fonte de calottes glaciaires entre septembre 2019 et août 2020. Dans l’Arctique, l’étendue annuelle minimale de banquise a été la deuxième plus faible jamais enregistrée, et des records ont été enregistrés en juillet et octobre 2020. En Antarctique, les niveaux sont restés plutôt constants. C’est en août 2020 que l’Arctique canadien a perdu sa dernière barrière de glace encore intouchéejusque là.
Et il y aura encore une foule de climatosceptiques incapables d’ouvrir les yeux été constater!