« Plus de la moitié des 3,3 milliards de travailleurs dans le monde risquent de perdre leurs moyens de subsistance au cours de ce deuxième trimestre », alerte le directeur général de l’Organisation Internationale du Travail, Guy Ryder. « Rien que durant le premier mois de la crise, le revenu des travailleurs informels a reculé de 60% dans le monde. Cela se traduit par une chute de 81% en Afrique et dans les Amériques, 21,6% en Asie-Pacifique et 70% en Europe et en Asie centrale. Sans sources de revenus alternatives, ces travailleurs et leurs familles n'auront plus de moyens de subsistance.(soit 1,6 milliard de personnes) »….« Des millions d'entreprises à travers le monde ont du mal à tenir la tête hors de l'eau. Elles n'ont pas d'épargne ou pas d'accès au crédit. Voilà le vrai visage du monde du travail. Si nous ne leur venons pas en aide dès à présent, elles vont périr, tout simplement", conclut Guy Ryder.
En France, des lois nous protègent et des aides existent pour que la vie puisse encore être supportable. Mais en Afrique et dans les pays pauvres …. et en Amérique ou les lois sociales n’existent pas?
Fin avril, le coronavirus avait fait 230 000 morts au niveau mondial …en 4 mois, c’est impressionnant. Mais si on cherche les statistiques ça ne représente pas deux journées de décès en temps normal (il meurt habituellement environ 150 000 personnes par jour dans le monde).
Et que veut dire ce nombre? Un médecin constate que les chiffres des décès du cancer, de maladies respiratoires et autres ont curieusement baissé depuis mars 2020 : et pour cause, puisque "toute personne décédée « avec » le coronavirus, même quand il avait 2 ou 3 autres pathologies, est classée dans les décédés « du » coronavirus ».
Le virus recule, on invoque le confinement c’est vrai, mais le ministre de la Santé Olivier Véran déclarait lui-même le 9 mars à la télévision : « Mais en réalité, vous savez ce qui fait que la grippe s’arrête au printemps ? Ce n’est pas la chaleur. Au printemps qu’est-ce qui se passe ? On ouvre les fenêtres, on ouvre les portes, on n’est plus confiné dans des lieux, on va dehors."
Finalement en réfléchissant, on se dit que chômage, la faim, la désolation, la solitude, la perte d’estime de soi, le stress, et la peur, cette peur qui paralyse tant de nos concitoyens et les prive de tout bon sens, tueront peut -être autant, sinon plus que le virus..
Et on est bien obligés de voir et d’admettre que les familles les plus touchés sont, encore une fois, les familles des plus pauvres, les familles défavorisées dans tous les pays. Beaucoup seront ruinées et ne pourront remonter la pente. Dans les pays défavorisés, ce sera sans doute une hécatombe… dont personne ne parlera car c’est loin, tout çà! Et, a nos yeux d’occidentaux gavés, ces pauvres ont si eu d’importance.
Ce qu’on oublie de dire aussi, c’est que les grosses entreprises, déjà tellement favorisées par les gouvernements vont bénéficier de la plus grande partie des aides. Et je pense que les petites entreprises en faillites seront rachetées par ces gros groupes qui se frotteront les mains.