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Désaffection des jeunes pour les immenses centres commerciaux américains

Une information, lue début décembre, m’a amenée chercher sur internet des précisions, tant je l'ai trouvée  étonnante. Les centres commerciaux américains, temples de la consommation, dont certains font plus de 100000m2, sont à l’abandon., en train de disparaître, Et plus un seul ne s’est construit après 2008
Changement d’habitude, changement d’époque, ils sont devenus des vaisseaux fantômes, « friches commerciales » terrains d’exploration de photographes, ont été transformés en église baptistes, services aux personnes âgées, culture de légumes hoirs sols le longs des km de galeries etc… !

On parle d’effet de la crise. Mais ils sont rejetés par la jeune génération qui estime que ce mode de consommation est révolu.  « C’est plus agréable d’être dehors, plutôt que d’être enfermé dans un centre commercial bondé", explique un consommateur. Les jeunes font leurs achats sur internet et aussi dans la rue. Et ils préfèrent les rues piétonnes bordées de petits magasins.


Ce modèle de vie américain qui a essaimé dans le monde entier est en train de disparaitre aux USA. Les jeunes ne veulent plus de ce consumérisme massif , la plupart ne souhaitent plus de voiture, plus de burger, commandent sur internet tout ce qui leur est utile, et réinvestissent les centres villes qu’ont délaissé leurs grands parents. Nés entre 1980 et 2000, ils rejêtent la société de consommation de masse et recherchent l’authenticité.
Le géant du commerce américain Sears vient de fermer 100 de ses centres commerciaux et McDonald vend de moins en moins de ses burger. Une accumulation de magasins indépendants, d’immenses parkings, un centre-commercial le plus généralement articulé autour d’une galerie marchande et autour une nuée de places de stationnement, c’est le symbole d’un « monde de vieux. » Ce n’est pas l’Amérique entière qui change mais une grande partie des jeunes rejettent ce consumérisme massif. Ils souhaitent un retour au local et veulent une authenticité des produits consommés.


Pourtant ce modèle mondialisé continue à s’exporter mais ne devrait-on pas s’interroger avant de continuer à construire à tout-va des zones commerciales immenses aux portes des villes européennes ou asiatiques. Car, en France aussi, certains jeunes remettent en question cette manière de se nourrir, de consommer et d’acheter. 

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