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  • Que savent les enfants de ce qu'ils mangent?

    C’est une information trouvée dans Terra Eco qui m’a amenée à faire des recherches sur les connaissances des enfants au sujet de la nourriture.

    A l’approche de la Semaine du goût, une initiative née en 1990,la société WeCook, un site de conseil et d’accompagnement pour une alimentation équilibrée, a lancé une enquête auprès de 100 enfants de 5 à 10 ans. L’étude consistait à leur montrer des images de quelques fruits et légumes. Résultats :  Alors que 90% des petits répondants reconnaissent la tomate sans problème, 1 sur 3 à identifie poivron et courgette et à peine 1 enfant sur 5 sait à quoi ressemble un poireau ou une aubergine ! 4 sur 5 ignorent un légume aussi banal que le poireau!!! (Oui, mais il sert à faire la soupe qui "nait" dans une brique de carton, n'est ce pas?)

     

    Une autre étude de l’Association Santé Environnement, publiée en 2013, a été menée dans la région PACA avec des enfants de 8/12 ans. 87% des enfants ignorent ce qu'est une betterave, 25% d'entre eux ne savent pas que les frites proviennent de pommes de terre. Quant aux chips, jambon et nuggets, ils sont environ 40% à ne pas savoir d'où ils viennent.  Pour les steaks hachés, on passe à deux tiers de mauvaises réponses. De plus beaucoup croient que les coquillettes et les spaghettis sont un légume. Et ayant à l'esprit le poisson pané, la plupart des enfants ignorent que le poisson a des arêtes.

     

    En Amérique, Michèle Obama a lancé une croisade pour imposer fruits et légumes dans les cantines et  la révolte s’est installée, les élèves jetant les fruits et légumes  proposés. A la  rentrée 2014, nouvelle étape : les distributeurs de chips et sucreries interdits., les machines seront approvisionnées en briquettes de lait écrémé, pur jus, eau parfumée, yaourts, et fruits frais prédécoupés ou entiers. Objectif  : enrayer l’épidémie d’obésité qui sévit dans le pays et donner une chance aux enfants de manger des produits frais par le biais de l’école.  Et c’est une levée de boucliers, l’opinion reprochant aux pouvoirs publics de restreindre la liberté de conscience et de comportement des citoyens américains en leur disant quoi manger.  Ce n’est pourtant pas du luxe dans un pays ou, suivant les états, l’obésité varie de 25 a plus de 35 % , et ou 26% chez les 2/5 ans est déjà obèse

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    Mais une autre information m’a mieux fait comprendre le problème. Je suis abonnée à la lettre journalière de la chronique Agora, une chronique soi- disant boursière mais passionnante pour connaitre le monde, même quand on ignore tout de la bourse. La responsable française est en ce moment à Baltimoire, un grand port maritime de la côte est des USA, dont un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté. Elle a écrit ceci dans une de ses dernières lettres.

    « Je ne demande pas la lune, une tomate, c'est tout.Eh bien, croyez-le ou non, cher lecteur, j'ai passé la première semaine de mon séjour américain à errer telle une âme en peine de Rite Aid en SevenEleven, à la recherche désespérée d'un fruit, d'un légume, de quelque chose de cru, que diable !

    Rien à faire. Chips, barres de céréales, boissons énergisantes... pas de problème. Une pomme : mission impossible. On est ce que l'on mange", dit-on souvent. Eh bien, mes premiers jours aux Etats-Unis m'incitent à penser que les Américains -- ou du moins les populations pauvres des centres-villes -- sont en pleine malnutrition, avec des nourritures artificielles, pleines de colorants et d'additifs mais dont l'apport est nul. » Finalement elle a trouvé des tomates dans les quartiers…. favorisés.   Et elle conclut en affirmant que la France prend le même chemin. 

    Bien tristes, toutes ces constatations! A moins d’un sursaut, que sera, adulte, la génération des enfants d’aujourd’hui qui, en grande majorité, n’auront rien connu d’autre que la Malbouffe!

  • ... et pour que vive " l'Age de Faire"!

    Comme promis, aujourd’hui, je veux présenter « l’Age de faire ». Ce journal, sorti pour la première fois en octobre 2005, est surtout axé sur les alternatives concrètes : économie solidaire, énergies vertes, agroécologie, aide au tiers monde, etc. Depuis 2011, il appartient  à une Sarl Scop. La diffusion est essentiellement assurée par ses lecteurs par un système de coopération et par abonnements. On le trouve également dans les biocoops, épiceries équitables, associations écologiques. Je l’ai découvert dans l’Amap dont je suis adhérente et on nous a proposé un abonnement groupé pour ceux que çà intéressait.

    Je n’ai pas hésité car, là encore, je trouve des raisons d’espérer et son sous-titre « des outils pour réinventer le monde » me plait bien! C’est un journal positif qui montre ceux et de celles qui expérimentent localement, humblement, simplement  des solutions pour un monde plus adapté à l’homme.

    Les centres d’intérêt sont les plus divers.  Dans le dernier numéro je découvre : electrosensibilité, idées revues sur les pauvres, ferme des mille vaches, écologie en Croatie, reverdir le désert  et un excellent dossier sur la Palestine. Le dossier du mois dernier s’appelait «  de la terre à la bouteille », il traitait du vin, pas de doute, les sujets sont très variés.

    Aujourd’hui, ce journal demande surtout qu’on l’aide à trouver les lecteurs qui lui manquent pour atteindre l’équilibre. J’ai donc abonné celui de mes enfants qui ne l’était pas encore, qu’est ce que 20€ pour soutenir une cause noble et juste?

    C'est pourquoi j'ai tenu a présenter ce journal sur mon blog.

     

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    http://www.lagedefaire-lejournal.fr/

     

     

    Qu’est ce que faire du journalisme digne de ce nom ? J’ai trouvé une jolie formule de Claude Julien, ancien directeur du Diplo, le Monde Diplomatique, c’est …  « briser le cloisonnement des domaines de compétences, solliciter en même temps l’économiste et le poète, le sociologue et l’artiste ; chacun enrichit la compréhension des autres,  il ferme la porte à ce poison de la culture contemporaine: l’information spectacle ». L’information spectacle! et oui! le sensationnel, les catastrophes, le drame, ce qui va faire le buzz, un bruit qui passe, s’enfle et est  sitôt oublié.

    Car le Diplo, lui aussi appelle aussi à l’aide, ce Diplo que j’ai tant lu et suit  irrégulièrement maintenant.

    Tout le journalisme est en crise,  asphyxié d’abord par le Net, si facile d’accès et si superficiel , par le manque d’intérêt des lecteurs pour une connaissance d’un sujet, par l’espèce de voyeurisme malsain de ce qui dramatique . Et  l’info est peu à peu devenue un rouleau compresseur qui empêche de penser ou lieu de donner à réfléchir!! 

    Donc la presse qui continue a faire du journalisme a bien du mal à vivre.

     C’est le cas des 2 revues que j’estime et je les remercie de me donner des raisons d’espérer dans ce monde qui si souvent désespère ceux qui veulent bien réfléchir à l’ avenir des Hommes et de notre Terre.

  • Pour que vive TERRA ECO!

    La semaine passée, deux revues auxquelles je suis abonnée, l’une en version numérique, l’autre en version papier, nous ont annoncé qu’elles seraient contraintes de mettre la clé sous la porte à bref délai sans l’aide de leurs lecteurs. Ce sont « Terra Eco » et « L’âge de faire », 2 revues parfaitement inconnues du grand public et pourtant tellement dignes d’intérêt!

    Terra Eco!  Il se définit comme «  un média indépendant, humaniste et engagé », c’est un des  seuls magazines qui parle concrètement de développement durable, qui met en lumière ce qu’est la société de consommation et présente ceux qui expérimentent de nouvelles façons d'agir. Je l’ai connu et acheté quand  il s’appelait «  Terra Economica »,  tout au début de l’aventure, il y a déjà une dizaine d’années. 

    Leur site, je l’ai découvert par hasard.  Ma passion de l’information me fait explorer tant de chemins sur ce Net qui m’est indispensable…. et qui peut être la meilleure et la pire des chose suivant l’usage qu’on en fait! J’ai trouvé la démarche sympathique, moi qui milite depuis près de 50 ans pour  l’écologie, au sens « noble » du mot….  « relations entre les êtres vivants et leur environnement » ( Larousse) et pour le développement durable. 

    Angevine, j’ai acheté plusieurs fois le journal à Nantes puis  l’ai trouvé chez le buraliste de mon quartier. Je n’ai jamais été décue et naturellement, je suis passée à l’abonnement numérique.  Je reçois donc la revue et passe sur le site  quasiment tous les jours.

     

    Selon Terra Eco, l’économie doit être au service de l’Homme et de l’Environnement, l’inverse de ce qu’on constate: un Homme de plus en plus esclave et une Nature souillée et exsangue chaque jour davantage.

    Lorsque j’ai reçu leur appel, je me suis demandée si la communauté de lecteurs serait assez influente pour réunir la somme nécessaire. J’étais pessimiste et la suite m’a démontrée que les gens peuvent encore être formidables. J’ai immédiatement signé le  Manifeste, et versé une toute petite obole. 

     

    Je témoigne maintenant sur ce blog car je crois comme les journalistes de Terra Eco, « qu’’il faut marcher vers une nouvelle société où citoyens et forces vives devront reprendre et réécrire un nouveau contrat économique, social et environnemental. Un contrat cousu de nouvelles solidarités.». Voilà une petite note « musicale » qu’on n’a pas l’habitude d’entendre!

    Des initiatives comme "Terra Eco", et "l’Age de Faire" dont je parlerai demain, je les appelle « mes raisons d’espérer»!

     

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    http://www.terraeco.net/

     

     

    Ma dernière note parlait de notre certitude d’adolescents des années 1945 de bâtir un monde meilleur. Visiblement  notre génération a été happée, avalée par l’argent, le profit et la désinformation; je me sens réconfortée quand je lis ces deux revues auxquelles je dis un grand Merci!