La semaine passée, deux revues auxquelles je suis abonnée, l’une en version numérique, l’autre en version papier, nous ont annoncé qu’elles seraient contraintes de mettre la clé sous la porte à bref délai sans l’aide de leurs lecteurs. Ce sont « Terra Eco » et « L’âge de faire », 2 revues parfaitement inconnues du grand public et pourtant tellement dignes d’intérêt!
Terra Eco! Il se définit comme « un média indépendant, humaniste et engagé », c’est un des seuls magazines qui parle concrètement de développement durable, qui met en lumière ce qu’est la société de consommation et présente ceux qui expérimentent de nouvelles façons d'agir. Je l’ai connu et acheté quand il s’appelait « Terra Economica », tout au début de l’aventure, il y a déjà une dizaine d’années.
Leur site, je l’ai découvert par hasard. Ma passion de l’information me fait explorer tant de chemins sur ce Net qui m’est indispensable…. et qui peut être la meilleure et la pire des chose suivant l’usage qu’on en fait! J’ai trouvé la démarche sympathique, moi qui milite depuis près de 50 ans pour l’écologie, au sens « noble » du mot…. « relations entre les êtres vivants et leur environnement » ( Larousse) et pour le développement durable.
Angevine, j’ai acheté plusieurs fois le journal à Nantes puis l’ai trouvé chez le buraliste de mon quartier. Je n’ai jamais été décue et naturellement, je suis passée à l’abonnement numérique. Je reçois donc la revue et passe sur le site quasiment tous les jours.
Selon Terra Eco, l’économie doit être au service de l’Homme et de l’Environnement, l’inverse de ce qu’on constate: un Homme de plus en plus esclave et une Nature souillée et exsangue chaque jour davantage.
Lorsque j’ai reçu leur appel, je me suis demandée si la communauté de lecteurs serait assez influente pour réunir la somme nécessaire. J’étais pessimiste et la suite m’a démontrée que les gens peuvent encore être formidables. J’ai immédiatement signé le Manifeste, et versé une toute petite obole.
Je témoigne maintenant sur ce blog car je crois comme les journalistes de Terra Eco, « qu’’il faut marcher vers une nouvelle société où citoyens et forces vives devront reprendre et réécrire un nouveau contrat économique, social et environnemental. Un contrat cousu de nouvelles solidarités.». Voilà une petite note « musicale » qu’on n’a pas l’habitude d’entendre!
Des initiatives comme "Terra Eco", et "l’Age de Faire" dont je parlerai demain, je les appelle « mes raisons d’espérer»!
Ma dernière note parlait de notre certitude d’adolescents des années 1945 de bâtir un monde meilleur. Visiblement notre génération a été happée, avalée par l’argent, le profit et la désinformation; je me sens réconfortée quand je lis ces deux revues auxquelles je dis un grand Merci!