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150 000 poussins hachés vivants dans une seule usine!

J’ai été tellement choquée et révoltée à la lecture d’un article de « Notre Planète Info », que j’ai cherché d’autres informations pour rédiger une note sur ce blog. Intitulé «  150 000 poussins hachés vivants dans une usine » il était accompagné d’une vidéo. 

« Les poussins mâles, incapables de pondre donc improductifs, sont hachés vivants au rythme de 150 000 par jour...plus de 21 millions par an... dans la plus grande usine mondiale de poules pondeuses, l'usine de Hy-Line International à Spencer dans l'Iowa . Comme les poussins mâles ne pourront jamais pondre et que leur croissance est trop lente pour en tirer de la viande, ils naissent et meurent le même jour, hachés vivants dans une machine,  un broyeur à haute pression pour finir en chair sanguinolente! »

Quant aux femelles leur sort n’est guère plus enviable. Après leur avoir découpé au laser le bout de leur bec, bien sensible, pour prévenir les coups de bec que ces futures poules pourraient se donner, on les transporte par camion par boites de 100 dans les usines à pondre. Elles vivront là, entassées dans une atmosphère confinée , à la lumière artificielle dans un espace grand comme une feuille A4, où rien ne peut être picoré, où aucun contact avec le sol n'existe...

Pourtant le groupe Hy-Line International, se dit "leader dans l’industrie de reproduction de volaille grâce au développement continu de la génétique et à sa production mondiale d’excellente qualité »

A la lecture de cet article, on se dit, on espère que peut-être en France, on est moins cruel. Pas besoin de beaucoup de recherches pour se détromper. 

- Le broyage des poussins est autorisé depuis 1993 et 40 millions de poussins mâles sont broyés chaque année. J’ai appris aussi que 40 millions de canetons, femelles cette fois, subissent le même sort dans notre doux pays. J’ignorais que les canes avaient le foie trop nervuré pour faire du bon foie gras. 

- Venons en aux poules pondeuses Par an 800 millions de poules, 68 semaines durant, depuis l'âge de 18 semaines jusqu'à leur réforme, pondent 2 oeufs par jour sans jamais voir la lumière du jour ou sentir l'air extérieur. Enclos grillagés, poules déplumées, au milieu des cadavres en décomposition, un tapis roulant pour recueillir les oeufs et un amas de fientes a quelques cm au dessous de ces pauvres bêtes. Voilà ces élevages sordides ou se fournissent nos grandes surfaces. 

- Restent les poulets destinés à être mangés. Le bon poulet de ferme, pendant 80 à 90 jours, picore en liberté et au soleil! En batterie, ce ne sont que de pauvres petits poussins difformes, qui ont seulement droit à 41 jours de vie. Issus de manipulations génétiques, gavés de médicaments et de substances chimiques ajoutées à la nourriture, ils connaissent une croissance foudroyante. 

Leur chair mollasse et sans gout devrait être rejetées mais…. elle fait de si bon nuggets! Formater le gout d’une population mondiale est le but de ces énormes groupes. Par toutes sortes d’artifices,  ils réussissent si bien à dévoyer celui des enfants. ( Une de mes jeunes amies m’ appris avec consternation que sa fille  de 6 ans, préférait les pizzas mangées chez ses copines à celles préparées par sa mère avec tomates du jardin et produits bio).

Monstrueux, les  groupes de l’industrie agro-alimentaire! Plus encore que je ne l’imaginais!  Je suis abonnée à la lettre de la « Déclaration de Berne », une association Suisse qui « s’engage pour des relations Nord Sud plus équitables par des campagnes d’information et du lobbying auprès des décideurs. » Elle publie un journal, Agropoly et le  numéro spécial de Juin 2014 était intitulé «  ces multinationales qui contrôlent notre alimentation. »

J’y ai appris que 4, oui 4  seulement détiennent  99% des parts de marché de la volaille dans le monde. Détails complémentaires: entre 1989 et 2006, le nombre de fournisseurs de matériel génétique pour l’élevage de poulets s’est réduit de onze à quatre entreprises et de dix à trois pour celui  des poules pondeuses. Le marché mondial de matériel génétique pour l’élevage de dindes n’est plus couvert que par trois entreprises, alors que seules deux firmes vendent des canetons d’un jour pour l’engraissement ou la ponte qui, comme pour les volailles, parcourent le globe enfermés dans des cartons.

 

Humanité, civilisation, ces mots ont-ils encore un sens dans notre monde?

 

Commentaires

  • Voilà pourquoi, entre autres, je suis devenue végétarienne. J'ai vu et lu tellement d'horreurs, que toutes ces images et textes resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Les porcelets sont castrés à vif, les poussins sont broyés vivants, les veaux sont arrachés à leur mère dès la naissance (c'est terrible à entendre les hurlements d'un veau et les plaintes de sa mère). L'élevage intensif de la volaille, les cages à truies dans lesquelles elles ne peuvent se lever ni se retourner, les poules pondeuses de batterie, les vaches laitières qu'on traite toujours plus, les animaux élevés pour la fourrure, les transports d'animaux, les abattoirs... JE NE PEUX PLUS VOIR UN ANIMAL SOUFFRIR. Le site L214 (association de protection animale) regorge de ces vidéos insoutenables.
    Beaucoup de personnes s'offusquent lorsqu'un chat ou un chien est maltraité. Mais quelle est la différence avec un animal de ferme ? Un animal maltraité est un animal qui souffre. Non l'humain n'a pas besoin de viande pour vivre, oui la production de viande est une véritable catastrophe écologique.
    Je me suis posé cette simple question : en quoi manger un cadavre qui a souffert pourrait-il être bénéfique pour mon corps et ma santé ?
    Tous les êtres vivants de cette Terre sont doués de sensibilité et éprouvent la douleur.
    Et pour l'anecdote, il m'est impossible de tuer des araignées ou autres. Ces p'tites bêtes ont autant le droit que moi de vivre.
    J'ai encore un pas à faire, c'est à dire devenir végétalienne car je ne connais que trop le sort des vaches laitières et des poules pondeuses, même en agriculture biologique.

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