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Rose et bleu...évolution a travers les âges!

Rose pour les filles, bleu pour les garçons,  ça nous semble fixé de toute éternité et pourtant au regard de  l’histoire, on découvre des « vérités » bien diverses! Dans l’Antiquité grecque avoir un garçon était considéré comme bénédiction des dieux alors on associait  la couleur bleue, couleur du ciel, aux garçons

En Europe, c'est au Moyen-Âge qu'apparaissent les premiers trousseaux spécifiques pour les bébés. Le bleu, couleur divine de la Vierge Marie, est associé aux filles tandis que le rose, qui n'est qu'un rouge pâle, est dévolu aux garçons car c’est une couleur plus virile.

Puis vient l’époque du blanc… le blanc, image de la pureté et de l'innocence, prédomine pour les deux sexes. Les enfants sont tout de blanc vêtus jusqu’à 6 ans, Garçons et filles portent la même robe indistinctement jusqu'à cet âge, qui est aussi la date à laquelle on coupe les cheveux des petits garçons pour la première fois. Mais il est indécent de sacrifier la chevelure originelle des filles. Elles devront attendre les années 1920 pour connaître les ciseaux du coiffeur.  Elles ont celebré cette « victoire »  dans une chanson qu’évoquait ma mère … «  Elle s’était fait couper les cheveux, pour être à la mode, commode ». Car, elle et sa soeur avaient été parmi les premières du bourg à oser!

Au milieu du 19è siècle, on a introduit a nouveau la couleur dans la garde robe des bébés,  mais il a fallu attendre la Première Guerre mondiale pour qu’elles acquièrent une spécificité de sexe. Le bleu et le rose sont respectivement devenus la norme pour les garçons et les filles seulement après la première guerre et surtout, après 1945, avec l’explosion des détaillants et fabricants.

Dans les années 60, lors du mouvement de libération des femmes, les vêtements unisexes refont surface. La raison : "Les féministes pensaient que l’un des moyens de plonger les femmes dans leurs rôles de femmes au foyer passait par les vêtements. En habillant les filles comme des garçons et non plus comme de fragiles petites choses, on leur donnait la chance de se sentir plus libres, d’être actives" 

De nos jours, nous voici revenu au rose, la couleur féminine avec connotation de séduction de romantisme et de tendresse. Et cette mode s’étend au monde entier car les enfants sont partout influencés de la même manière par la société de consommation.

Il est bien loin le temps où  Franklin Roosevelt, futur  président des États-Unis, portait jupe blanche, chapeau et longs cheveux sur les épaules dans une photo d’enfance prise en 1884. 

 J’avais lu, il y a une vingtaine d’années, un livre qui m’avait beaucoup amusée: «  L’art d’accomoder les bébés ». Chaque génération s’imagine détenir la vérité or, ce livre démontrait  qu’en matière de grossesse, d'accouchement et de maternage, les mères écoutent les spécialistes  qui leur imposent leur point de vue au moyen de  conseils pratiques. Mais comment s'y retrouver, qui croire ? Car, qu'il s'agisse de l'allaitement, de l'habillement, de la sucette, de la manière de coucher l’enfant, de l’éduquer, de le mettre sur le pot, du rôle de la mère, du père  auprès de lui, d’une génération à l'autre, les spécialistes  se contredisent et la vérité  devenue mensonge, redeviendra peut-être à la mode …. 3 générations plus tard.

Quoiqu’il en soit aujourd’hui, tout doit être rose  pour les filles, afin de célébrer leur douceur et leur séduction et bleu pour les garçons, en signe de virilité de force et d’action.

En soi, c’est assez drôle mais çà me rend plutôt triste!. 

 

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