Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le droit de penser, Catherine Quillé... un "beau" livre

C’est une jolie découverte qu’on m’a permis de faire en m’offrant le livre, écrit par une amie, Catherine Quillé «  Le droit de penser ».  Son sous-titre «  Vers une éducation inoffensive » a interpelé l’enseignante que je ne cesserai jamais d’être !

Ma note d’aujourd’hui sera faite d’un bouquet de citations que j’ai appréciées. 


- La  difficulté est de  nous situer entre deux façons d’être de penser et de vivre qui nous déchire et nous écartèle, entre deux mondes celui des apparences et celui des ressentis.

- Il faut redonner la parole au « soi profond ». Sinon il finira par s’exprimer exclusivement sous forme d’une violence dirigée vers l’intérieur

- L’éducation familiale et scolaire perpétue des schémas qui nous enferment.

 - Tout concourt à nous  avoir enfermés dans une fausse image de nous-mêmes : éducation , religion

- Aucun être humain n’est donc ni responsable ni victime d’autre chose que de lui-même

- Faire partie d’un groupe, se ranger à des pensées collectives plutôt qu’individuelles  est plus confortable pour tout le monde

- Hors de ce moule obligatoire formaté et quasiment identique à celui des autres nous ne sommes plus rien

- Or dans notre monde actuel la plupart des informations que nous recevons  sont empreintes de peur, de menace ,de rivalité

- C’est seulement en écoutant nos sensations en respectant ce qu’elles nous inspirent en agissant afin de les satisfaire que nous aurons un impact positif sur notre destinée

- Le rôle éducatif consiste en  l’élévation de l’apprenant, c’est-à-dire en l’aide que nous pouvons lui apporter pour le mener vers le meilleur de lui-même. Précisons que le mener vers le meilleur de lui-même n’est pas le caser dans un avenir obéissant aux lois du marché ou à tout autre pouvoir

- Pauvres enfants à qui on rabâche à longueur de temps qu’il faut s’endurcir et que la vie n’est pas rose. Et pauvres garçons depuis la nuit des temps qui doivent avaler leurs larmes pour avoir l’air d’un homme. On ne leur laisse même pas le choix d’inventer un autre monde et c’est bien dommage parce que les enfants n’ont pas encore fermé leur cœur et tétanisé leur cerveau. Ils sont ouverts à tout. Puis doucement ils apprennent à se taire et rentrent dans les rangs sauf s’ils étouffent trop. Il leur reste alors la violence ou la résignation. Ils deviennent ce qu’on a voulu qu’ils deviennent et on leur reproche .

 

La prochaine note reparlera de ce problème ,  avoir le droit d'être soi  et et le courage de l'oser.

 

Les commentaires sont fermés.