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Lectures du matin!

Tôt levée dans notre gite, je feuillette les livres abandonnés le soir par les différents membres de la famille dans la salle commune. C'est réconfortant de constater que 3 générations sont passionnées par les mêmes problèmes. Je trouve ce matin 2 livres de Frédéric Lenoir. Je connais ce philosphe dont j'aime le parcours. Alors j' ouvre  le premier et lit:


" Nous sommes aujourd'hui plongés dans une crise économique d'une ampleur rare qui devrait remettre en cause notre modèle de développement fondé sur une croissance permanente de la production et de la communication…

Le mot crise en grec signifie "décision", "jugement" et renvoie à l'idée d'un moment charnière ou "çà doit se décider"…. La sortie durable de la crise dépendra certainement d'une vraie détermination à changer les règles du jeu financier et nos habitudes de consommation. Mais çà ne sera pas suffisant. Ce sont nos modes de vie, fondés sur la croissance constante de la consommation qu'il faudra modifier…

Depuis les années 60, nous vivons dans une civilisation qui fait de la consommation le moteur du progrès. Le progrès, c'est posséder plus. Omniprésente dans nos vies, la publicité ne fait que décliner cette croyance sous toutes ses formes… Et la plupart des individus à travers la planète lorgnent vers ce modèle occidental qui fait de la possession, de l'accumulation de biens matériels le sens ultime de l'existence.

Lorsqu'il apparaît qu'on ne pourra pas continuer à consommer indéfiniment à ce rythme effréné, que les ressources de la planète sont limitées, le modèle se grippe, le système déraille.


Alors se pose la vraie question: l'être humain peut-il être heureux et vivre en harmonie avec autrui dans une civilisation entièrement construite sur l'"avoir". L'argent, l'acquisition de biens matériels ne sont jamais une fin en soi. Le désir de possession est par nature insatiable et il engendre frustration et violence. L'homme désire sans cesse posséder ce qu'il n'a pas, quitte à la prendre par la force chez son voisin.

 

Ces phrases sont tirées de l'avant propos du livre de Frédéric Lenoir " Socrate Jesus, Bouddha". C'est une analyse magistrale de la situation actuelle

Et il ajoute:

"Le témoignage de leur vie et l'enseignement qu'ils nous proposent est universel et d'une étonnante modernité. Leur message propose un savant dosage de liberté et d'amour, de connaissance de soi et de respect d'autrui. Il fait appel à la raison. Il parle aussi au coeur".


 Ce essai délivre un message d'espoir car F. Lenoir affirme que cette crise devrait avoir des effets positifs. Pour cela il faut cesser de matraquer le slogan des ultralibéralistes " Il n'y a pas d'autre alternative" alors qu'économistes, philosophes, savants de toutes disciplines proposent des solutions, des alternatives mais  que, depuis des années, on confisque leur parole, on discrédite leur écrits et par tous les moyens, même les plus vils, on nie la valeur de leur pensée.

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