Depuis sa création en 2004, Facebook a pris une telle ampleur que son fondateur, Mark Zuckerberg est devenu un des plus jeunes milliardaires du monde, et que le nombre d’utilisateurs actifs a largement dépassé les centaines de millions d’utilisateurs dans le monde entier. Facebook est de plus en plus utilisé dans les techniques commerciales, le marketing, la politique et concerne chaque jour un peu plus d'enfants, même très jeunes.
L’âge minimum afin de se créer un compte sur Facebook était 16 ans au début, c' est maintenant 13 ans et on se propose d'abaisser cet âge. Il faut dire que les enfants n'ont pas attendu l'autorisation pour ouvrir des comptes illégalement
Minor Monitor, un organisme qui œuvre pour la protection des enfants sur Facebook a fait une étude sur un échantillon de 1 000 parents d’enfants inscrits sur le réseau et a découvert que 38% des mineurs inscrits sur Facebook ont moins de 13 ans dont 19% entre 11 et 12 ans, 6% entre 7 et 8 ans, et pire, 4% moins de 6 ans.
Donc les enfant sont inscrits sous une fausse année de naissance. Et à moins de 6 ans, qui les a inscrits?
Pourtant 74% des parents disent s'inquiéter de la sécurité de leurs enfants sur Facebook. 56% redoutent les rencontres à caractère sexuel, 41% craignent d’être harcelé et enfin 29% ont peur d'une usurpation d'identité.
Mais 17% d’entre eux affirment laisser leur enfant de tout âge surfer sans surveillance sur Facebook.
A 13 ans, 30% des enfants passent en moyenne deux heures par jour sur ce réseau . Manque de vigilance, ou laxisme de la part des parents?
Ces chiffres sont confirmés par une étude française Sofres réalisée auprès de 1 200 jeunes âgés de 8 à 17 ans,
18% des 8 à 12 ans Français détiennent un compte Facebook et, pour 97 % d'entre eux les parents sont au courant. En moyenne ces enfants ont 210 amis et 58 % se connectent tous les jours.
En ce moment les États-Unis sont sur le point d'adopter une loi qui autoriserait les agents fédéraux américains à espionner presque tous nos faits et gestes en ligne. Ce projet de loi permettrait aux grandes entreprises de transmettre l'intégralité des activités et données des utilisateurs aux agents fédéraux américains, sans mandat, au nom de la lutte contre les cybermenaces. Cette loi annulerait les garanties de confidentialité des données de quasiment tous les citoyens de la planète, où qu'ils vivent et quoi qu'ils fassent sur Internet. Or, de grandes firmes dont Facebook appuient cette loi.
On peut espérer que les adultes ont conscience des risques qu'ils prennent en confiant tout et n'importe quoi à Facebook, mais quand il s'agit d'enfants et certains si jeunes, on est en droit de penser que Facebook représente un danger pour eux.
J'ai trouvé un dessin qui illustre avec humour cette note!