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  • Noël en montagne bourbonnaise

    Trève de fin d'année,

    et note optimiste très loin de mon indignation habituelle!


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    Réunion familiale de 3 générations en ce Noël 2011,semaine passée comme les autres années, dans un gite d'étape loin du monde, du bruit et des agapes traditionnelles. Même le mobile ne passait pas! il fallait descendre un bon km par l'unique petite route pour retrouver un serveur, et la dizaine de très jeunes adultes  a pourtant ….  "survécu" …. sans dépression!

     

    Cette année le choix s'était porté sur la montagne bourbonnaise,  berceau d'une branche de la famille…. dans une grande bâtisse simple mais accueillante posée au milieu d'une clairière. De neige point, mais  des chemins en direction de sites naturels remarquables, et partout, la solitude et le silence.


    Les courses obligatoires nous ont fait découvrir les villages des alentours: patrimoine architectural qui remonte à la préhistoire, nombreux musées, expositions d'artistes et de créateurs, mise en valeur des produits du terroir. Villages désertés qui essaient de garder une vie riche par un système associatif et communautaire.

     

    J'avais déjà ressenti cette impression lors d'une sortie CCars en Limousin. Nous avions découvert des initiatives intéressantes à l'opposé de notre monde égoïste et consommateur et j'avais pensé que cette région de France gardait encore des valeurs oubliées.

    Dans notre petit coin de montagne bourbonnaise, même démarche, la plupart des boutiques sont gérées par des associations et  que beaucoup d'activités sont communautaires.

     

    Franchir la porte d'un  magasin, c'est d'abord rencontrer un sourire, entamer une conversation amicale et et refermer la porte en ayant l'impression de quitter des amis .


    Nous n'oublierons la veille de Noël où la responsable d'une boutique de produits locaux, originaire de la région parisienne, après nous avoir expliqué l'accueil qu'elle et son mari avaient reçu il y a une dizaine d'années, a vanté  la solidarité,la convivialité et l'amitié des résidents et, en cette période, l'esprit de Noël qui anime tout le monde.

    Une demi-heure très agréable qui s'est terminée par ces mots: " Ne vous sentez pas obligée d'acheter si vous n'en n'avez pas envie" et elle nous a embrassées en nous souhaitant " bon Noël". 

    J'avais, bien sur, fait des emplettes mais comme nous nous sentions loin de la folie acheteuse des grandes surfaces, heureuses de retrouver tout simplement un art de vivre ! 

     

    Il était dit que notre veillée de Noël ne serait pas commune: alors que nous fermions les volets, un grand chien de chasse efflanqué et épuisé s'est montré dans le rayon de lumière. La porte lui a été ouverte, nous l'avons réconforté et abreuvé ( car il n'a rien voulu manger) et comme il avait un numéro de téléphone sur son collier, nous avons tout fait pour joindre le propriétaire qui a envoyé un ami, un peu avant minuit, récupérer le chien égaré, pendant une battue de sangliers,

    Et c'est pourquoi une dizaine de personnes de la famille a attendu Noël en veillant un chien perdu, endormi sur le paillasson!

     
  • Et si on reparlait de Fukushima!

    Au Japon, la terre continue à trembler:

    - 19 novembre unséisme de magnitude 4,3 sur les côtes de Fukushima et, le lendemain, une autre de magnitude 5,5 dans la préfecture d'Ibaraki

    - 21 novembre, un de magnitude 5,4 sur l'échelle de Richter à l'ouest de Honshu. 
    Mais, c'est un phénomène presque banal là-bas.

     

    Et le sentiment antinucléaire grandit dans le pays. Jusqu’à la catastrophe du 11 mars, le mouvement antinucléaire réunissait les partis de gauche et les organisations associées. Mais aujourd’hui des Japonais de tous ages, toutes conditions et toutes opinions souhaitent se joindre au mouvement, craignant que les terres ne soient contaminées et que leurs enfants et leurs petits-enfants n’en subissent les conséquences.

     Les partisans de droite aussi ont commencé à faire entendre leur voix contre le nucléaire en prônant "l’amour de la terre". Une manifestation importante a été organisée par Daisuke Hariya, 46 ans, qui dirige le groupe nationaliste d’extrême droite Toitsu Sensen Giyugun (Armée des volontaires du front uni). Après la catastrophe, il a envoyé des secours dans les zones sinistrées et, au mois de juillet,  a commencé à organiser des manifestations antinucléaires afin de “préserver la belle nature que nous ont léguée nos ancêtres”


    Plus étonnante encore, l'ascension fulgurante de Cocoro Fujinami, chanteuse et star montante de la télévision, âgée seulement de 15 ans.Une dizaine de jours après l’accident nucléaire survenu à Fukushima, elle a posté un commentaire sur son compte Twitter : “Mais jusqu’où sont-ils prêts à aller pour défendre le nucléaire ?” En trois jours, le nombre de visiteurs de sa page a dépassé les 3 millions, son nom s’est répandu comme une traînée de poudre sur la Toile et les invitations à manifester se sont multipliées.

    Depuis ce jour, dans les rassemblements, elle interprète la chanson Furusato “Le pays natal”, chanson populaire enfantine. Quand on dit qu'elle est manipulée, elle répond:".J’agis de mon propre chef. Mon souhait, qui est celui de la sortie de l’énergie nucléaire, n’a aucun rapport avec la politique. Qu’y a-t-il de mal à dire que j’aime le Japon ? N’est-ce pas le cas de tout le monde ?”.

     

    Tous ces Japonais ont des raisons de manifester contre nucléaire: un article de "Sciences et Avenir" publie le récit de 2 paysans japonais qui voyagent à l'étranger pour témoigner 

    L'un avait 4 hectares de rizières et de champs et 1.200 m2 de serres à Minamisoma, à moins de 20 km de la centrale, ce que l’on appelle la "zone rouge" aujourd'hui interdite. Au Japon, où la superficie moyenne des exploitations agricoles n'excède pas deux hectares, sa ferme faisait partie des grandes. Il y pratiquait une agriculture «raisonnée» en limitant voire supprimant l'usage des engrais et pesticides.

    ll est revenu une fois sur ses terres en avril, pour mesurer la radioactivité par ses propres moyens : . «7,2 microsieverts par heure dans l'air, 15 au sol, et même 10 microsieverts dans les premiers dix centimètres de terre, affirme-t-il en montrant le compte-rendu de l'analyse. Je ne pourrai pas retravailler ma terre avant au moins trente ans»  Choux, épinards et brocolis sont désormais impropres à la consommation

    Mais il y a aussi le riz et le bétail: la région de Fukushima produisait 10% du riz japonais Et dans la région d'Iitate, qui est fortement contaminée, les animaux d'élevage, comme les porcs et les bœufs Wagyu [dont la viande est très prisée], devront être abattus.

    On voit de plus en plus de suicides parmi les paysans, et de nombreux départs pour une autre région, un autre pays. Des  structures d'entraide  créent des fermes d'accueil ailleurs, même une en France, en Bretagne!.... 

    et voici la conclusion de ces 2 hommes«l'agriculture et l'énergie nucléaire sont incompatibles».


    Actuellement 47 des 54 réacteurs sont à l'arrêt. Après les opérations de maintenance, ils n'ont pas eu l'autorisation de redémarrer et en avril 2012, le pays pourrait n'avoir aucun réacteur en service


    Il est vrai que les conséquences d'un accident nucléaires sont impressionnantes

    Voici l'article trouvé sur le site " Brest, ma ville"

  • Groenland, Japon!

    2 infos qui n'ont rien à voir, mais concernent l'environnement et montrent une fois de plus que c'est l'argent et non la morale qui mènent le monde!

    La glace fond anormalement  au Groenland, et on va bientôt avoir accès aux matières premières cachées. L'intérêt international s'aiguise et se renforce.

    Qui arrivera le premier? Et qui fera les meilleures conditions pour remporter le marché?

    Le géant américain des matières premières, Alcoa, a proposé au gouvernement groenlandais d'investir 22 milliards de couronnes (3 milliards d'euros) dans des projets d'extraction d'aluminium,  dans le sud-ouest du pays.

    Mais Alcoa veut faire venir 2 000 travailleurs … chinois qui seront payés …au-dessous du salaire minimum et qui ne bénéficieront ….pas de droits sociaux. 

    C'est illégal au Groenland et il faudra faire une "entorse"  à la loi alors, pour l'instant, le gouvernement "y réfléchit".

     Le gouvernement danois doit également donner son avis car le Groenland est officiellement danois, même s'il bénéficie d'une autonomie élargie depuis le référendum de 2008. Donc, tout le monde réfléchit!

     

    Mais comme tout s'achète en ce début de XXIème siècle et que le PIB du Groenland n'est que de 1,5 milliard d'€, on peut penser que l'offre américaine de 3 milliards d'€ fera taire bien des consciences! 


    C'est sur Planète Infos que j'apprends qu' une partie des dons reçus par le Japon suite au tsunami finance indirectement la chasse illégale à la baleine. Dans le monde entier, la mobilisation fut généreuse et des millions de dollars ont été envoyés au Japon pour venir en aide aux nombreuses familles qui ont tout perdu

    Le 21 octobre 2011, le ministère japonais a débloqué 2,28 milliards de yens (plus de 29 millions de dollars )  pour à aider les personnes vivant dans les régions les plus touchées. Mais l'Agence japonaise de pêche a demandé que cette somme soit versée à l'organisme "Mesures de stabilisation du programme de recherche scientifique sur la pêche à la baleine" pour  la raison suivante: certains chasseurs travaillant sur les baleiniers  appartiennent aux communautés touchées par le séisme et le tsunami.

    Or depuis des années les navires de l'Agence japonaise de pêche massacrent les baleines dans l'océan Austral et les protestations internationales sont sans effet!

     

    Si le Groenland réfléchit encore, au Japon la rélexion n'a pas été longue et l'argent a été versé!

     

    A qui voudrait-on faire croire que, si on faisait de la morale dans les classes, tout irait mieux!