On en apprend de belles lorsqu'on "s'informe" ailleurs que sur les médias classiques qui, semble-t-il, n'ont plus d'autre but que faire de nous des "veaux" comme avait dit le Général de Gaulle!
Les fonds grecs placés dans les banques suisses représenteraient 280 milliards d’euros (près de 120 % du PIB grec), Quelques 38 milliards d'euros de capitaux auraient été placés en Suisse ces dix-huit derniers mois, d'après le ministère grec des Finances.
La crise grecque profite donc aux banques suisses.
D'après l'économiste JP Fitoussi: "L'argent, la zone euro a été capable d’en trouver. Elle a rassemblé 440 milliards d’euros. Pour quoi faire ? Pour rembourser les créanciers de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande et peut-être d’autres demain. Parmi ces créanciers « réassurés » par la solidarité des contribuables européens, on trouve des banques qui ont amener la crise de 2008 !
En choisissant les rentiers contre les chômeurs, les démocraties européennes mènent une politique suicidaire, pour l’Europe, pour l’euro, pour elles-même".
Un journaliste du Financial Times évoque des traders poussant des entreprises à la faillite pour empocher les primes des CDS. Il dénonce l’impunité pénale des dirigeants des banques alors que plus de 3500 banquiers avaient été envoyés en prison pour des faits délictueux en liaison avec le scandale des caisses d’épargne il y a vingt ans.
Il explique comment la banque Sachs (celle qui a "aidé" à ruiner la Grèce) a acheté 46% de la production d'aluminium et a organisé la pénurie pour empocher de gros bénéfices
Dans « La vérité sur la crise », Morad el Hattab, Irving Silverschmidt, Editions Léo Scheer
"Le système financier a été ravagé par une culture de la cupidité qui a transformé les décideurs en mercenaires décidés à se payer sur la bête sans vraiment se préoccuper de leurs responsabilités ». Ils dénoncent un système qui ne travaille plus que pour lui-même".
D'après un économiste hongrois: " L'UE est un système qui n’a pas grand-chose à voir avec la démocratie. D’un côté, elle a imposé diverses lois de force, au mépris de la vox populi, et de l’autre, obsédé par l’idée d’une fédération politique et économique, elle a engagé l’avenir de tout le continent sur des décisions prises par des gouvernants pas très sages dans des pays pas si gros que cela."
Et un petit tour sur la presse grecque d'hier
Journal de droite- "À bas l'occupation, la lutte continue, pour nous, sujets du Protectorat allemand au sud de l'Europe, les masques sont tombés, Papadimos l'élu de Merkel et de Sarkozy, ce banquier qui a contribué au maquillage des statistiques grecques lors de l'entrée dans l'euro, cet homme de la BCE et des rapaces internationaux des marchés, ce conseiller de Papandreou sera probablement notre prochain Crime Minister ... Les deux grands partis ont signé par la même occasion, l'acte de leur mise à mort en assassinant la patrie et le peuple."
Journal de gauche-"Nous, nous savons ici que désormais, cette Europe n'est pas une Union politique, mais la dictature des criminels de la doctrine du choc, et notre peuple se voit programmé à mourir sous occupation ... Mais la Résistance est là ..."
Quant à la France, d’après les chiffres publiés par Les Échos, il y a quelques mois," les 40 stars de la Bourse recevront cette année 98,3 millions d’euros sous forme de salaires, soit une hausse de 24% en un an. ! En moyenne, un grand patron a donc droit à un salaire de 2,46 millions par an, soit 205 000 euros par mois, autrement dit 200 fois le Smic.
Jamais, depuis l’Ancien Régime, la France n’aura connu une telle flambée des inégalités, des injustices sociales et patrimoniales. Le "Tsunami de l’argent roi" a balayé les valeurs d’égalité inscrites aux frontons de nos institutions. L’arrogance des puissants et des nantis exhale un véritable mépris de caste."
On comprend mieux qu'en 2010 se soit créée une association des " Economistes attérés" qui a publié un manifeste est très intéressant!
Conclusion " Peut-être faudrait-il refaire une nuit du 4 août?"