Dans un excellent article de Politis, j'ai lu un très intéressant point de vue sur un phénomène de société de plus en plus répandu: la relativisation de la réalité!
Remettre en cause les acquis scientifiques en raison de la médiatisation de certaines controverses devient une habitude et les exemples foisonnent.
Qui ne se souvient de l'attaque contre les membres du GIEC, à propos du réchauffement climatique, médiatisée à l'extrême, alors que la justesse de leurs travaux et de leurs conclusions, confirmées par une commission puis par l'Académie des Sciences a été quasiment passée sous silence.
Faute de vouloir assumer publiquement les contradictions (tout à fait normales) entre le réel et le politiquement réalisable, les politiques déforment le réel pour tenter de donner une justification scientifique à leurs décisions ou revendications politiques.
Puisque lutter contre le réchauffement climatique est un chantier gigantesque, propulsons en avant ceux qui le mettent en doute. Et puisqu'il semble impossible de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour lutter contre l’émission de gaz à effets de serre, minorons les effets de ces émissions
Puisque beaucoup de croyants n'ont du mal à admettre la théorie de l'évolution, l'Amérique en est arrivée à accorder au créationnisme le statut de « théorie scientifique », et à imposer qu’il soit enseigné à l’école comme une théorie alternative à l’évolutionnisme, et mise sur le même niveau de preuve que lui.
On écrit dans l'article:
"C'est un retour progressif à l’obscurantisme … la falsification des données de la science en fonction d’ intérêts électoralistes ou d’ idéologies dominantes, nous fait revenir aux heures les plus sombres de l’ histoire de l’ humanité . C'est une régression intellectuelle.
Dans le passé, cette falsification de la science était imposée par la tyrannie, nous les subissons maintenant au nom de la démocratie! …. oui, au nom de la démocratie! car
"tout est affaire d’opinion, et toutes les opinions sont également légitimes "