Trouvé ce matin une bien intéressante étude sur le cancer.
Depuis 1980, le nombre de cancers chez l'homme a augmenté de 98% et de 84% chez la femme mais la mortalité est en nette diminution.
Le nombre de personnes mortes a augmenté de 13% par rapport à 1980 mais est bien inférieur à ce qu'on avait prévu.
Et on est optimiste pour l'avenir car on pense dans 10 ans on ne guérira peut-être pas, mais on contrôlera 2 cancer sur 3.
D'autre part, il est vraisemblable que l'OMS va reconnaître (enfin!) que la moitié, voire les 3/4 des cancers sont environnementaux! Tant de cancérologues le crient et l'écrivent depuis si longtemps. Et je pense en particulier au Professeur Belpomme! …. les responsables sont connus: mode de vie, nourriture, eau, air!
Mode de vie: facile de décider de bouger, de ne pas fumer et boire trop, de manger peu, varié et équilibré!
Nourriture saine, alors là, même en privilégiant le bio, il y a tant de paramètres qui entrent en compte que des aliments totalement sains n'existent plus.
Qualité de l'air et de l'eau, on ne peut que subir ce que notre monde nous impose. L'autre jour, une émission sur l'eau du robinet a effrayé … mais tous ceux qui voulaient savoir savaient depuis des années!
N'oublions jamais ce qui prime: l' ECONOMIE ! La vie, la maladie et la mort d'un homme n'a pas sa place dans un monde d'économistes et de financiers!
J'ai lu un livre passionnant dont le titre est " La société cancérigène" ( Geneviève Barbier Armand Farrachi - Editions de Lamartinière). Chiffres à l'appui, ils démontrent les intérêts de bien des lobbies et le silence des officiels. Car " la disparition du cancer serait préjudiciable à des pans entiers de notre économie"
Cette maladie n'est pas une fatalité, disent ils, mais après avoir lu ce livre, on pense qu'elle arrange vraiment beaucoup de gens.
Provocation peut-être mais j'aime bien cette phrase:
" On pourrait se demander si le devoir d'un citoyen français ne serait pas de souffrir puis de mourir du cancer pour participer à l'économie nationale, à l'essor industriel et aux progrès de la recherche, de sorte qu'on mourrait avec autant de gloire et de misère dans les hôpitaux aseptisés que nos ancêtres dans la boue des tranchées!"