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Il était un blog - Page 22

  • Intéressant point de vue! Merci, Bastamag

    J’étais heureuse de trouver ce matin  sur Bastamag un article très intéressant qui corrobore tout ce qui a été écrit au sujet de l’environnement et de la santé depuis des décennies. Depuis les années 1980  ... j’ai peu à peu découvert, lu et étudié, ...tout qu’on a caché le plus possible et que pas grand monde n’a voulu entendre.

    Chimiste et toxicologue, André Cicolella est président du Réseau Environnement Santé et également enseignant en santé environnementale à l’École des Affaires Internationales à Sciences-Po Paris.

    Le titre de l’article : « Une population fragilisée par les maladies chroniques est plus vulnérable au coronavirus ».

    Voici un résumé de l’article avec les citations d’André Cicocella.

    La crise du coronavirus n’a pu se développer que parce que les maladies chroniques ont pris une importance épidémique. C’est pourquoi c’est le moment de changer de paradigme.

    «  Le constat est établi que les victimes du Covid sont les malades chroniques à savoir les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de diabète, d’hypertension de maladies respiratoires et de cancer. Ce qui joue n’est pas l’àge mais bien l’état de santé »

     

    Car le nombre de ces maladies a doublé entre 2003 et 2017. Et pas à cause du vieillissement mais à cause des changements environnementaux. Et comment agit notre système de santé ?

    «  Notre système de santé s’intéresse à la maladie quand les gens sont malades. L’enjeu est de s’intéresser à la vie avant et cela s’appelle la santé environnementale. On va agir sur l’environnement pour diminuer les facteurs de risque qui génèrent la maladie »

    Tant de facteurs contribuent à ces maladies: la malbouffe avec les aliments ultra transformés , la sédentarité, la pollution extérieure et ....intérieure qu’on a tendance à oublier, l’agriculture intensive et les pesticides etc... tant de causes multiples qu’on étudie dépuis les années 60... mais que le bon peuple doit ignorer.

    Car les plus touchés par le coronavirus sont les régions le plus pauvres où il y a le plus d’obèses et de maladies dites de civilisation. Dans les Hauts de France premières fauchées  par le Covid qui sait que l’obésité a progressé de 61,5% depuis 1997?

    « Si on considère que l’âge est responsable, la conclusion est que vous n’y pouvez rien: vous êtes vieux, point. Si c’est l’environnement par contre, on peut y faire quelque chose. En France, notre politique environnementale est au point mort »

    On ne peut pas dire que les choses avancent vraiment, un pas un avant, un en arrière, les lobbies sont tellement forts et tiennent les médias entre leurs mains. Et puis, regardons autour de nous, tant de nos voisins, amis etc... n’ont pas tellement envie de changer de paradigmes et cela malgré le coronavirus.

    Pourtant on prédit de nouvelles pandémies qui pourraient être pires. Et c’est normal on fait tout pour induire ces nouvelles épidémies et ...les défenses immunitaires baissent de generations en générations sous l’effet de la vie ... dite moderne!

    Que ne nous a t-on pas fait gober depuis la dernière guerre au nom de cette soi disant modernité et j’aurai beaucoup de souvenirs à raconter à ce sujet!

  • Épidémies du temps passé, toujours vue par une contestataire!

    De 1926 à 1981, ce sont 65 ans passés dans les écoles par  ma mère: 35 ans, et moi: 30 ans. Pour nous 2 début de la carrière à la campagne dans une toute petite école ( ma mère une classe unique garçons et filles dédoublée alors qu’elle avait 52 élèves de 4 à 14 ans dans sa classe, pas très grande... et oui, c’était dans les années 1930/40) et nomination en ville en fin de carrière.

    En avons-nous vu passer des épidémies, appelées simplement maladies de l’enfance et que chacun s’attendait à subir. Rougeole et rubéole, varicelle, oreillons, coqueluche pour les plus répandues.

    On nous les présente maintenant comme des maladies redoutables.

    La plus fréquente, évidemment c’était  la rougeole! De nos jours un cas quelque part, le pays est en émoi, les médias en parlent ... et tous les parents ont peur!

    Or en   65 ans nous n’avons pas vu un seul cas mortel de rougeole, ni même une hospitalisation. L’éviction était de15 jours. Bien des mères étaient prêtes à nous remettre leurs enfants  avant. De plus comme ces braves femmes faisaient jouer et coucher les enfants ensemble ( pour qu’ils soient tous atteints en même temps!). N’oublions pas qu’elles avaient le plus souvent de 5 à 8 enfants,

    L’épidémie vidait une tranche d’âge de l’école mais ne durait pas longtemps. Et c’était l’étonnement des mères de constater à la fin que certains enfants n’avaient rien attrapé. On avait pas encore  inventé le terme immunité et «  porteur sain ». Une mère m’a même dit un jour « Celui la, il doit être réfractaire aux microbes, il n’attrape jamais rien! »

    Quant aux autres épidémies « on n’en faisait pas de cas » ( expression populaire très employée car il y avait tant de choses qui nous inquièterait maintenant et dont on « ne faisait pas de cas ».

    Bref 65 ans d’enseignement et pas un mort de maladies infantiles. Ma mère a eu 2 élèves décédés l’une d’un méningite et l’autre infection pulmonaire, moi 0 et mon mari qui a toujours été mon directeur...2 ... en fin de carrière... d’un cancer! Tiens dans la décennie 1980/90, çà commençait à se répandre.

    Et je veux raconter une épidémie qui a touché le moitié de ma classe de maternelle dans un petit bourg en 1954!

    Un beau jour un enfant arrive avec les yeux jaunes, à midi sa peau est jaune et le soir le médecin diagnostique une hépatite bien sur.

    Seulement le lendemain ils sont plusieurs et la série continue. Je consulte les instructions, rien à ce sujet. Je file donc demander conseil au médecin pour l’éviction du malade et des frères et sœurs.

    Beaucoup de décontraction de cet homme qui me dit... « aucune éviction pour le malade, quand aux frères et sœurs vous les accueillez. L’épidémie finira comme elle a commencé »

    Et oui, autre temps... autres mœurs, dit-on! Effectivement une bonne moitié de ma classe est devenue jaune sans troubler ni parents,ni enseignants, ni même le médecin du bourg! Personne ne s’est demandé qu’elle pouvait être la cause de cette épidémie insolite ... qui a subitement disparu, et n’a laissée aucune trace dans la vie du bourg.

    Je regrette cette sérénité devant les aléas de la vie. Et j’en reparlerai dans ma prochaine note.

  • Choquée, chagrinée... mais toujours contestataire!

    Heureuse d’avoir retrouvé les routes du bord de mer et de parcourir à nouveau à vélo tous ces lieux connus et appréciés. Hier matin, je me réjouissais de revoir le marché de Guerande et d’y faire des achats de produits de la mer.

    Nous entrons dans les remparts et après plusieurs centaines de mètres, nous heurtons à la file d’attente pour Les Halles. À l’infini a 1 m les uns des autres des gens immobiles, aux visages aussi  figés qu’après ... une injection de Botox attendent dans un silence absolu.

    Nous décidons de remonter la file pour prendre la route à gauche à l’entrée du marché. Regards impassibles et souvent réprobateurs et pourtant nous sommes sûrement à 1m d’eux. Est ce parce que nous remontons la file? Je commence à me sentir presque gênée, pas à ma place.

    Avisant une petite fille d’une dizaine d’année, accrochée au bras de sa mère, je m’apprête, comme d’habitude a lui sourire.

    Stupéfiant, la fillette se bouche précipitamment le nez sur son masque et enfouit son visage dans le vêtement de sa mère!

    Je suis choquée et ai envie de pleurer. Pauvre fillette, comment vit-elle cette periode? Qu’a bien pu lui dire sa mère pour une telle frayeur? Ou l’a t-elle mise devant la télé à décompter les morts?

    Triste triste époque!

    J’ai dit au début de cette paranoïa médiatique, que, si pendant la guerre les médias nous avaient abreuvé de toutes les attaques et de tous les morts de façon atroce à tous les bouts de la planète, personne ne serait sorti vivant ...et surtout aucun enfant, de ces plus de 5 ans de guerre ( déclaration août 1939- Armistice mai 1945)

    Et, roulant hors de la ville, dans des chemins où la Nature est si belle, je ne peux m’empêcher de repenser aux « queues », pendant la guerre, devant les boutiques surtout les épiceries. Des files bon enfant ou on souriait, parlait et ou les enfants jouaient et se taquinaient. Et pourtant il y avait de grandes chances qu’arrivant avec nos tickets à la main on s’entende dire qu’il n’y avait plus de sucre, de farine ou... de beurre! Et de plus, en ville on avait l’oreille ouverte sur le ronflement si particulier des forteresses volantes qui pouvaient arriver pour bombarder sans préavis.

    J’étais un peu démoralisée, heureusement une nouvelle balade à vélo nous a amené au Croisic ce dimanche après midi. Beaucoup de monde, presqu’un WE d’été, pas 1% de masque, les enfants gambadant, les gens par famille ou amis bavardant. Un couple est venu nous demander s’il pouvait partager notre banc pour donner le goûter à leur bébé et nous avons parlé. Devant la crêperie glaces, une trentaine de personnes attendaient sans aucune distance observée, personne n’avait l’air de considérer l’autre comme un ... lanceur de virus.

    Sans doute sommes nous nombreux à trouver que trop... c’est trop?