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Réflexions - Page 18

  • Qu’en est-il de nos défenses immunitaires?

    « La pandémie de Covid-19 a conduit à une utilisation accrue des antibiotiques, ce qui entraînera à terme des taux de résistance bactérienne plus élevés qui auront un impact sur la charge de morbidité et de mortalité pendant la crise sanitaire et au-delà », a déclaré le directeur de l’OMS.

    C’est L’UN DES DÉFIS LES PLUS URGENTS DE NOTRE ÉPOQUE

    En effet un  « nombre inquiétant » d’infections bactériennes deviennent  de plus en plus résistantes aux antibiotiques et aux médicaments traditionnels. Certains pessimistes annoncent qu’on mourra bientôt ... d’un panaris ou d’une cystite.

    De plus, beaucoup de médecins annoncent une surmortalité des maladies qu’on a négligées pendant la pendémie. 53 % des pays font  état d’une perturbation partielle ou totale des services de traitement de l’hypertension, 49 % pour le traitement du diabète et des complications connexes, 42 % pour le traitement du cancer et 31 % pour les urgences cardiovasculaires.

    Du coup les morts dus au coronavirus seront moins nombreux que les morts des excès d’antibiotiques et des maladies négligées, hélas trop nombreuses dans la société d’avant. Et de ces morts  là, on ne parlera pas !

    Comment en est on arrivés la? Dans mon enfance et dans mes première années d’enseignante, un enfant malade se mettait au lit avec une bouillotte pour transpirer et une tisane ( et alors on avait un choix presqu’infini) et on attendait quelques jours. Dans 98% des cas, tout se passait bien. Sinon, on appelait le Docteur.

    C’est dans les années 1960 que tout a changé. Le milieu agricole a gardé ses habitudes de soin, mais ceux qui travaillaient à la ville et avaient «  monté dans l’échelle sociale » se sont mis à voir le Dr comme un gourou et à l’appeler pour un rien. Et ils se sont mis à ne jurer que par les médicaments. J’ai appelé  mes élèves des années 1950/70 la génération antibio/théralène. Pour une toux, un mal de gorge ou n’importe quoi, antibiotique et tous les soirs une cuillère de theralene. J’ai connu un jeune docteur qui a perdu sa clientèle en refusant les antibiotiques, en n’entrant pas dans le jeu des parents. Comme dans le petit village de 200 habitants où j’enseignais , tous les parents étaient mes amis, j’essayais de leur expliquer... et j’ajoutais que mes 3 enfants n’étaient pas élevés comme ça ... en pure perte.

    Et voilà la conversation que je veux rapporter. C’était dans les années 1965. Une maman de 3 petites-filles adorables voulaient le meilleur pour ses enfants. D’où maison chauffée à plus de 20°, enfants ultra-couvertes toutes les fois où elles mettaient le nez dehors, interdites de récréation quand elles avaient le moindre bobo et le médecin dès que l’une se plaignait de la moindre chose donc antibiotique presque continuellement et theralene journalier.

    Devinez ce qui se passaient? C’est logique ses 3 filles étaient toujours malades.

    Or un jour d’hiver, cette maman m’a dit de garder ses filles pendant la récréation car il y avait de la neige et il faisait très froid. Elle a ajouté :

    «  C’est tout de même malheureux je fais tout pour mes filles et elles sont toujours malades et les petits X... élevés par tous les temps cul nu sur le fumier n’ont jamais rien , ce n’est tout de même pas juste».

    Pas la peine de lui expliquer que les petits X... avaient beaucoup plus de défenses immunitaires que ses surprotégées de filles. Alors j’ai voulu lui parler des miens.

    La veille avait donc été un jour de neige, matinée de chute à gros flocons et l’après midi superbe soleil sur 15cm de neige. Je lui ai donc dit que mes 3 enfants avaient passé la journée dehors, le matin jouant avec les flocons et l’après midi en bâtisseurs dans cette belle neige. Et la petite avait 3 ans!

    Elle n’a visiblement pas compris, ses filles étaient restées enfermées, pour leur bien.

    Sans doute à -t- elle pensé  que l’institutrice était décidément une mauvaise mère .

    Mais dans une classe il était indéniable que les moins malades étaient les moins surprotégés, ceux qui n’étaient pas « accro » au sacro- saint médicament.

  • Retour au bercail de la vieille ... contestataire

    Je suis rentrée hier soir chez moi, après une dizaine de jours de déconfinement réussi. Et oui, réussi!  J’ai  beaucoup de chance car, géographiquement, j’avais la  possibilité d’un réel épanouissement!

    Vie en camping car entourée d’une Nature luxuriante, plus belle que jamais et chaque après midi, vélo en bord de mer. Une vie authentique sans télé ni radio, détachée de la  paranoïa ambiante qui n’a pas dû cesser puisque ... je le retrouve intacte en revoyant  les infos.

    Une telle «  mise en condition » de la terre entière sans aucun moyen de s’en sortir si ce n’est de jeter tous ces « outils de propagande » par la fenêtre n’a été expérimentée que par les Nazis avec le maître à penser - et à laver le cerveau-  de tous les Allemands .... Goebbels!

    Le système a si bien marché qu’il a été maintes fois repris depuis.

    J’ai toujours été légaliste, respectueuse des règles et des lois, et respectueuse de ceux qui les édictaient, même quand je n’avais pas voté pour eux. En 88 ans de vie, j’ai contesté oui, mais m’insurger comme aujourd’hui, je n’aurais jamais osé!

    C’est la première fois que je comprends qu’il existe des complotistes , car à quoi rime ce comportement de nos dirigeants vis à vis d’un petit virus qui ne tue, hélas beaucoup trop mais surtout les faibles vieux et malades souvent? Avec une immunité déficiente ... à cause de notre civilisation.

    On parle de la situation aux USA, en Amérique latine mais qui n’a pas été frappé en descendant de l’avion dans les aéroports américains par le nombre impressionnant d’obèses Blancs ou Noirs, obèses dont le poids fait paraître presque normaux les obèses français. Et déambuler dans les rues accentue  encore cette impression!

    La bas, si vous faites la taille 38, vous paierez cher pour vous habiller, si c’est 48 a 58, c’est donné. Cherchez l’erreur! C’est sûrement ... plus vous êtes pauvres, plus vous êtes gros!

    En Amérique latine, j’étais au Mexique en 1989, une de mes amies photographiait les femmes surtout mangeant glaces et autres nouveautés  venues d’Amerique, et sirotant coca cola ou soda toute la journée. «  Tu verras, me disait mon amie, comment elles vont devenir »

    Quelques années plus tard, je suis au Guatemala et on nous accueille dans une plantation de café... équitable...où nous avons appris des choses énormes sur l’exploitation de ces populations et la fabrication de notre café aux marques mondiales. Mais nous avons aussi entendu que les Américains  leur avaient fait « abandonner leurs cultures de subsistance et leur avaient appris à se nourrir comme eux ». Ce brave producteur avait mal admis qu’on remplace les cultures indispensables à la nourriture des populations pour «  les plus grandes serres de rosiers du monde » pour citer un exemple et exploitées par les Américains, bien sûr.

    Depuis la dernière guerre, au nom du progrès, de la science que ce soit alimentation et mode de vie, on a du tout abandonner...  tout le savoir que les hommes avaient mis des milliers d’années à accumuler.

    On a tout condamné... et jeté! Et pour en arriver à un minuscule virus qui est en train de tuer beaucoup oui.... mais qui va enrichir exponentiellement les riches, plonger dans la pauvreté les vrais travailleurs et faire mourir de faim les plus démunis. Il y aura beaucoup plus de victimes des conséquences du virus que du virus lui même mais ça, on ne nous en parlera pas! Ou si peu!

    Est-ce cela la civilisation? J’ai des doutes et je voudrais pouvoir en parler avec mes grands parents, nés dans les années 1880, pauvres oui, mais pleins de bon sens et d’intelligence qui parlaient beaucoup de l’avenir qu’ils imaginaient meilleur et plus heureux pour TOUS!

    Je crois qu’ils penseraient que le monde est devenu fou

  • Épidémies du temps passé, toujours vue par une contestataire!

    De 1926 à 1981, ce sont 65 ans passés dans les écoles par  ma mère: 35 ans, et moi: 30 ans. Pour nous 2 début de la carrière à la campagne dans une toute petite école ( ma mère une classe unique garçons et filles dédoublée alors qu’elle avait 52 élèves de 4 à 14 ans dans sa classe, pas très grande... et oui, c’était dans les années 1930/40) et nomination en ville en fin de carrière.

    En avons-nous vu passer des épidémies, appelées simplement maladies de l’enfance et que chacun s’attendait à subir. Rougeole et rubéole, varicelle, oreillons, coqueluche pour les plus répandues.

    On nous les présente maintenant comme des maladies redoutables.

    La plus fréquente, évidemment c’était  la rougeole! De nos jours un cas quelque part, le pays est en émoi, les médias en parlent ... et tous les parents ont peur!

    Or en   65 ans nous n’avons pas vu un seul cas mortel de rougeole, ni même une hospitalisation. L’éviction était de15 jours. Bien des mères étaient prêtes à nous remettre leurs enfants  avant. De plus comme ces braves femmes faisaient jouer et coucher les enfants ensemble ( pour qu’ils soient tous atteints en même temps!). N’oublions pas qu’elles avaient le plus souvent de 5 à 8 enfants,

    L’épidémie vidait une tranche d’âge de l’école mais ne durait pas longtemps. Et c’était l’étonnement des mères de constater à la fin que certains enfants n’avaient rien attrapé. On avait pas encore  inventé le terme immunité et «  porteur sain ». Une mère m’a même dit un jour « Celui la, il doit être réfractaire aux microbes, il n’attrape jamais rien! »

    Quant aux autres épidémies « on n’en faisait pas de cas » ( expression populaire très employée car il y avait tant de choses qui nous inquièterait maintenant et dont on « ne faisait pas de cas ».

    Bref 65 ans d’enseignement et pas un mort de maladies infantiles. Ma mère a eu 2 élèves décédés l’une d’un méningite et l’autre infection pulmonaire, moi 0 et mon mari qui a toujours été mon directeur...2 ... en fin de carrière... d’un cancer! Tiens dans la décennie 1980/90, çà commençait à se répandre.

    Et je veux raconter une épidémie qui a touché le moitié de ma classe de maternelle dans un petit bourg en 1954!

    Un beau jour un enfant arrive avec les yeux jaunes, à midi sa peau est jaune et le soir le médecin diagnostique une hépatite bien sur.

    Seulement le lendemain ils sont plusieurs et la série continue. Je consulte les instructions, rien à ce sujet. Je file donc demander conseil au médecin pour l’éviction du malade et des frères et sœurs.

    Beaucoup de décontraction de cet homme qui me dit... « aucune éviction pour le malade, quand aux frères et sœurs vous les accueillez. L’épidémie finira comme elle a commencé »

    Et oui, autre temps... autres mœurs, dit-on! Effectivement une bonne moitié de ma classe est devenue jaune sans troubler ni parents,ni enseignants, ni même le médecin du bourg! Personne ne s’est demandé qu’elle pouvait être la cause de cette épidémie insolite ... qui a subitement disparu, et n’a laissée aucune trace dans la vie du bourg.

    Je regrette cette sérénité devant les aléas de la vie. Et j’en reparlerai dans ma prochaine note.