Devant mon petit déjeuner j'écoute la radio égrener les résultats des élections d'hier.
Nulle en math depuis… toujours et calculs faits ..." à la louche" sans papier ni crayon, je cherche à comprendre. Heureusement, je suis de la génération du calcul mental, l’époque du certif où, ou avant chaque « problème », on demandait à l’élève de réfléchir à un résultat possible et non ridicule. Réflexion et bon sens!
Près de 50% d’abstention, un peu plus de 42 millions d’électeurs inscrits … donc 21 millions sont restés chez eux ou ont voté blanc!
Union des droites classiques environ 36%, union de tout ce qui a une sensibilité de gauche environ 36% d’où environ 8 millions d’électeurs pour chacun. FN 25%, d’ou environ 5 millions.
Y a- t- il de quoi pavoiser, se gargariser et chanter «on a gagné » ? Pourtant, c’est tout juste si, dans ce nouveau paysage français tripartite, il ne sont pas tous heureux.
Lorsque j’ai commencé à voter, en 1953 et je me suis demandée pourquoi on ne comptabilisait pas les votes blancs. Plus tard lorsque j’ai participé au dépouillement dans mon village, j’ai trouvé injuste qu’on considère comme nul le vote du citoyen qui glisse tous les bulletin dans une enveloppe ou les bulletins des 2 partis extrêmes, droite et gauche, ou écrit « tous de cons », ou « tous des pourris » sur un papier ou sur un bulletin..
L’Espagne, les Pays Bas et la Suède reconnaissent le vote blanc, ce n’est que justice.
Quant à ceux qui restent chez eux, pas sùr qu’ils se désintéressent de la politique mais ils affirment que « voter ne sert à rien ». Et c'est bien ce que chacun devrait se dire au fond!
Claironner sa fierté de réunir 8 millions d’électeurs sur 42 millions me semble pour le moins incongru! Toujours " à la louche", il me semble que çà fait 20 électeurs sur 100. Avant la calculette, on avait l'habitude de ce genre d'approximation.
Petit déjeuner d'un lendemain d'élections où mes neurones ont déjà été largement sollicités.