La Libre Belgique est un quotidien belge bien entendu, dans lequel j’ai trouvé un article très intéressant. C’est le compte rendu du discours annuel du chef de l’ONU prononcé le 20 février devant le Conseil des Droits de l’Homme.
Mr Guterres a commencé ainsi:
« Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et des mesures d'urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des organisations non gouvernementales"
Il s’est exprimé dans un message vidéo pré-enregistré, pour cette session qui se déroulera entièrement en ligne. Le chef de l'ONU a consacré une large part de son discours à la pandémie, déplorant que les restrictions qui y sont liées "servent d'excuse pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques".
Il a ajouté "des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des militants et même des professionnels de la santé ont fait l'objet d'arrestations, de poursuites et de mesures d'intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures - ou le manque de mesures - prises pour faire face à la pandémie".
En outre, "l'accès à des informations vitales a parfois été entravé, tandis que la désinformation mortelle a été amplifiée, y compris par quelques dirigeants"
De plus, il a fustigé "le nationalisme vaccinal" :l'incapacité d'assurer un accès équitable aux vaccins représente une nouvelle faillite morale, nous renvoie en arrière". "
Il a accusé certains pays riches de « saper le dispositif de distribution équitable de vaccins anti-Covid, .Certains pays riches sont actuellement en train d'approcher les fabricants pour s'assurer l'accès à des doses de vaccins supplémentaires »
Il a explique qu’un système, le système Covax avait été mis en place pour tenter d'éviter que les pays riches ne s'accaparent l'ensemble des doses de vaccin qui sont encore fabriquées en quantité trop réduites pour répondre à la demande mondiale. Or, sans aucun scrupule, 10 pays se sont partagés « plus des 3/4 des doses de vaccins »
De plus, »La pandémie a affecté de manière disproportionnée les femmes, les minorités, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les réfugiés, les migrants et les peuples autochtones" et "l'extrême pauvreté gagne du terrain",
"Des années de progrès en matière d'égalité des genres ont été réduites à néant", a-t-il dit.
Et il n’a pas été le seul. Michelle Bachelet, Haut Commissaire des nations Unies aux droits de l’Homme a également dénoncé "les restrictions illégitimes des libertés publiques (et) l'utilisation excessive des pouvoirs d'urgence dans le cadre de l'épidémie. »…"L'usage de la force ne mettra pas fin à cette pandémie. Envoyer les critiques en prison ne mettra pas fin à cette pandémie", a-t-elle martelé.
Chez nous, on n’a pas parlé de cette intervention aux infos de 20h. Pourtant la France ne doit pas se sentir épargnée, tous ceux, médecins, chercheurs, journalistes qui expriment des avis différents sont chassés des médias télés, radios, journaux. Toute info dérangeante est censurée… comme pendant la dernière guerre. Quant a ceux qui osent douter des vaccins, complotistes et renégats, ils sont condamnés et ce point "détruits" avec des arguments tels que le commun des mortels ne peut que les mépriser et ... les hair!