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A propos de la vieillesse ( suite et ... peut-être fin!)

Je parle souvent de la vieillesse sur ce blog car j'accepte mal la morosité de tant de mes amis. Aujourd'hui, un mois après la disparition d'un fils de 55 ans, je me me demande si on ne devrait pas considérer que c'est une chance d'arriver à  plus de 80 ans et s'efforcer alors de vivre ces années de grande vieillesse le mieux possible. 

Un sondage réalisé par les Petits Frères de Pauvres dévoile qu'une personne de 75 ans sur 4 n'aurait pas plus de 3 conversations par an! La société actuelle ne donne pas facilement  la possibilité de participer à la vie sociale mais il faut savoir se battre pour s'y intégrer.

 

Rester jeune à tout âge, n'est pas toujours synonyme de santé. Certains de mes amis gravement handicapés sont des modèles de curiosité d'esprit et de sérénité! Ils ont conservé le plaisir d'exister. Et surtout, ils ont su rester actifs et continuent  a apprendre toujours et encore pour conserver des neurones juvéniles. Et oui, s'intéresser aux nouvelles technologies, pas si rebutantes que çà,  ferait un bien fou à tant de personnes plus ou moins âgées, en leur ouvrant de nouveaux centres d'intérêts et en  et créant  des liens avec enfants et petits enfants!

 

Mais la vieillesse fait peur, elle provoque angoisse et crainte. Comment vieillir  dans une société qui fait l'éloge de l'éternelle jeunesse ? Comment dépasser ce sentiment d'ennui et d'inutilité qu'expriment souvent les personnes âgées.

Vieillir pour beaucoup c'est, comme disait ma grand mère, " tomber du côté où on penchait"; les tendances naturelles s’affirment, deviennent plus nettes, et c’est pourquoi les défauts, plus évidents, deviennent pour l’entourage plus difficiles à ignorer, et donc à supporter. Mais pourquoi est ce les défauts qui s'affirment et pas les qualités?

On critique souvent  le nombrilisme des "petits vieux". serait-il si difficile de travailler sur soi pour ne pas juger mal tout ce qui vient des générations qui nous suivent? Garder le souci de l'Autre, l'empathie est un rempart contre la solitude? Et puis, au temps de mon enfance, tout le monde avait "apprivoisé" la mort, terme de toute vie. Pourquoi la craindre, la cacher et vouloir la nier?

 

Sur un blog, j'ai trouvé une note très tonique intitulée, " Impatient d'avoir 80 ans"  avec cette jolie phrase: " La jeunesse n'est pas un droit, la vieillesse n'est pas une faute"

Et l'auteur ajoute: "A 80 ans, vous avez une longue expérience de la vie : pas seulement de votre vie, mais aussi de la vie des autres. Vous avez vu des triomphes et des tragédies, des victoires et des défaites, des révolutions et des guerres, de grandes réussites et de grandes catastrophes. Vous avez vu des théories s’imposer, puis être renversées par la réalité des faits. Vous êtes plus conscient de la fragilité des choses, et plus ému devant la beauté, la fragilité, l’innocence. A 80 ans, vous pouvez regarder les événements de loin et mettre l’Histoire en perspective d’une façon qui n’est pas possible plus tôt".

C'est ce qu'exprimait  Victor-Hugo, resté un vieillard jeune et heureux, dans ces paroles:  "L'avantage de la vieillesse, c'est d'avoir, outre son âge, tous les âges". 

Sur un autre blog,  j'ai trouvé cette autre belle phrase: "Aujourd'hui c'est le premier jour de la vie qui me reste".

Belle vérité à condition de faire en sorte  que cette vie puisse encore être heureuse.!

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