L’obsolescence programmée, symbole de la société du gaspillage!
Je viens encore d'en avoir 2 exemples! Ce blog est hébergé par "Hautetfot" qui l'autre jour m'annonce qu'une appli iPhone me permettrait d'animer mon blog partout! Me voilà ravie! Et j'essaie de la télécharger. On m'indique alors que je dois d'abord faire une mise à jour de l'iPhone, .... mise à jour impossible car cet apopareil est de la seconde génération …. et on attend la 5ème incessamment. Me voilà donc avec un smartphone qui marche impeccablement, répond parfaitement à mes besoins, mais obsolète.
Et, comme un malheur n'arrive jamais seul, hier, j'apprends qu'Apple ne réparera plus mon MacBookPro en 2012! J'avais ajouté de la mémoire vive et changé la carte graphique, tant pis. Espérons qu'une petite puce n'a pas été placée en lieu sur pour arrêter prématurement le cours de sa vie!
Les stratégies mises en place pour réduire la durée de vie des produits augmentent considérablement le volume des déchets dont on ne sait quoi faire en fin de vie, elles contribuent à l’épuisement des ressources naturelles. Quelle importance!
La société de consommation est fondée sur le renouvellement toujours plus rapide des produits, et on invente chaque jour des astuces pour rendre un appareil obsolète : pièces fragiles quand ce n'est pas programmées pour un laps de temps donné, produits indémontables, appareils de plus en plus inutilement sophistiqués, et un effet de mode avec une pub qui impose des choix et provoque des achats compulsifs.
En 2007, la quasi-totalité des ménages français disposait d’un réfrigérateur, d’un téléviseur et d’un lave-linge. La durée de vie moyenne de ces appareils électroménagers courants était alors de 10 à 12 ans, aujourd’hui elle est en moyenne de 6 à 8 ans.
Il faut dire que l'Obsolescence Programmée est une idée qui ne date pas d'hier. En 1928, une revue de publicité influente en envisageait le besoin sans détournements :
"Un article qui ne s'abîme pas est une tragédie pour les affaires".
Alors tout est fait pour que çà "s'abime" de plus en plus vite.
Un des plus cas les plus typique est l'histoire de mes premiers bas nylon.
1048: j'ai 16 ans, et j'ai économisé dans l'espoir de pouvoir m'offrir une paire de bas nylon. Je l'achète à l'automne, quand commence la saison des bals . Cette unique paire a fait toutes mes sorties de jeune fille sans jamais un fil tiré, ni un maille filée. Un jour, j'ai du la jeter, une quinzaine d'années après, intacte, bien que plutôt décolorée. Et aujourd'hui?
Pour ma génération, ce gaspillage est inconcevable et , de plus, il est dangereux pour l'avenir de l'humanité.