D’après une étude aux conclusions quelque peu anxiogènes réalisée par Générations futures et Health and Environnement Alliance, en partenariat avec Réseau environnement santé et le WWF France,ce serait 128 résidus, 36 pesticides, 47 substances suspectées d’être cancérigènes, 5 substances cancérigènes qu’ingérerait, en une seule journée, un élève de 10 ans,
Examinés par divers laboratoires indépendants français et belges, les repas-types d’un écolier se sont avérés saturés de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants. Pourtant ces repas témoins, quatre repas et un encas, ont été composés en suivant les recommandations du ministère de la santé, ils font en effet la part belle aux fruits et légumes, aux protéines animales et aux laitages. Des repas donc totalement sains en apparence.
Quand on ajoute les résultats d'une étude australienne qui a mis en évidence la présence d'une moyenne de 3 pesticides chez chaque bébé à la naissance (de 1 à 6, et parfois plus!) ... puis celle menée à Los Angeles, qui montre, que 30% des bébés baignent dans un liquide amniotique contenant non seulement des pesticides mais aussi des résidus de DDT, alors que cette substance a été interdite en 1972....
... on reste perplexe et on constate avec tristesse et amertume que beaucoup trop de nos concitoyens ne savent pas, ne veulent pas savoir et de plus n'y croient pas ou s'en moquent! Il faut dire que notre société de consommation fait tout pour que les vraies infortmations ne franchissent pas les portes de laboratoires de recherche.
Pour écrire ce texte, je relisais une conférence du Professeur JF Narbonne, toxicologue à Bordeaux 1 qui disait "L’ homme est en bout de chaîne alimentaire, les pesticides se concentrent de plus en plus dans les tissus au fur et à mesure qu’ils passent d’une espèce à l’autre .En bout de chaîne les concentrations sont multipliées par un facteur de l’ordre de plusieurs millions.