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  • Pourquoi je me suis intéressée au devenir de notre Terre

    J’a repris mon  blog sur un coup de tête ... ou un coup de sang, mais j’éprouve aujourd’hui le besoin d’expliquer comment je suis devenue écologiste ( je rejette le terme « ecolo » trop souvent associé à « bobo » et devenue péjoratif).

    C’est en 1965 que j’ai découvert un livre écrit par Rachel Carlson en 1962 « Printemps silencieux ».

    Un choc! l’utilisation des engrais, pesticides et insecticides qu’on nous présentait comme le PROGRÈS qui allait nous façonner une société idéalement heureuse pouvait tuer ... sol, et êtres vivants.

    Hélas le destinée de nos plus proches voisins nous en donna rapidement la preuve.

    Un père et son fils, maraîchers traitaient à tout va sans protection et vendaient leurs légumes au marché ... 3 jours après les traitements. Mon mari, effrayé par ce qu’il avait lu essaya de les mettre en garde, mais obtint seulement un éclat de rire. Oui mais... en 1970 tous 2 étaient morts à environ 60 et 30 ans, l’un d’un cancer de la gorge, l’autre de l’œsophage.

    Cela nous conforta dans le choix de vie que nous adoptions et qui faisait sourire souvent autour de nous. Et c’est alors qu’à la bibliothèque je tombais sur « Quelle terre laisserons nous à nos enfants »  de Barry Commener. Nouveau choc, tout était dit et l’avenir dévoilé.

    À partir de ce moment, nous avons recherché des publications internationales pour comprendre et peu à peu... nous avons surtout compris qu’on ferait tout pour nous cacher la vérité.

    Pensez donc ultra libéralisme et société de consommation venaient d’être inventés, on n’allait pas « casser le jouet » des banquiers, politiques et industriels.

    C’est ainsi qu’il faut arriver aux dernières années  pour qu’on parle  enfin à la société . Et je viens de découvrir.,publié en juin 2019, un livre «  Perdre la Terre » de Nathanael RICH qui explique, preuve et documents à l’appui  qu’en 1979, on savait, on avait mieux compris que maintenant, et comment on avait été tout près d’un accord entre les peuples pour changer de « civilisation »!

    J’ai lu et relu ce livre, depuis je n’arrive pas à comprendre comment l’appât du gain a pu faire oublier à des humains que le sort de notre Terre dépendait d’eux!

  • À propos de Greta Thunberg

    Après 6 mois d’arrêt je reprends mon blog car l’attitude de  nombreux politiques et autres me révolte.

    Pauvre Gréta Thunberg, victime de toutes attaques et turpitudes possibles, elle cumule 3 handicaps auprès de tous ces hommes influents, 3 handicaps absolument insurmontables.

    1- C’est une femme donc inférieure et à peine capable de raisonner avec rigueur.

    2- Elle est jeune et forcément les jeunes n’ont que des défauts et ne sont capable d’aucune analyse valable au yeux des générations précédentes.

    3- Et elle est autiste donc handicapée, au bord de la malade mentale, donc incapable de comprendre le monde.

    J’ai découvert les commentaires de personnalités politiques, de journalistes mais ce qui m’a le plus choquée, c’est la virulence de Laurent Alexandre dont j’avais lu plusieurs livres que j’avais appréciés. Oh ! Je sais qu’il est persuadé qu’avec la science et la technique, l’intelligence artificielle et les robots, le monde sera merveilleux. Mais dans le dérèglement climatique, je pense qu’il ne faut pas être un grand savant pour faire des constations qui sont devenues des évidences.

    Ce qui m’a consolée, c’est qu’Aurelien Barrau, astrophysicien qui vient d’écrire un livre qui interpelle, à pris la défense de Greta et affirme que ses paroles vont dans le sens de la science.

    J’ai 87 ans, j’ai découvert l’influence de l’homme sur le climat, l’écologie, science aussi rigoureuse que les mathématiques, dans les années 1965/70, avec la lecture de 2 livres «  Printemps silencieux » de Rachel Carlson et « Quelle terre laisserons nous à nos enfants » de Barry Commoner.

    Cette prise de conscience nous a incités, mon mari et moi à creuser le sujet. Bizarre on trouvait des études américaines, canadiennes, suisses,  sur ce sujet qui inquiétait déjà, jamais françaises. Mon mari s’est passionné, il a vraiment étudié  et m’a appris tout ce qui nous attendait pour le XXIeme siècle.

    Il est mort il y a ... 33 ans, il reviendrait aujourd’hui, il n’aurait aucune surprise, tout est tel qu’il l’imaginait et me le décrivait.

    Qui sait que l’alerte avait été déclenchée par les petroliers Exxon et Shell, qui demandait un changement de paradigmes dans les années 60? Qui sait qu’en les années 1989, on a failli arriver à un accord? Mais l’ultra libéralisme et la naissance des lobbies ne pouvaient concevoir qu’on « casse leur jouet. ». Cela vaut la peine de lire le livre de Nathanael RICH, « Perdre la Terre », paru le mois dernier  qui  explique les décennies 1970/1990 ou tout  aurait dû être sauvé.

    Et rien ne change vraiment, nos dirigeants veulent bien améliorer le sort de la Terre mais avec des mesures superficielles, sans aucune recul de notre sacro-sainte croissance. Quant au bon peuple, abreuve de pub et de fake news, il s’inquiète mais sans vouloir renoncer à son confort.

    J’ai repris mon blog car j’ai encore envie de m’indigner. Et le prochain sujet sera la sécheresse car la Loire est mon fleuve depuis 87 ans! Et il m’en a raconté des histoires.