Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un beau texte de Président de l'Uruguay

Il paraît que ce texte a circulé des centaines de milliers de fois sur les réseau sociaux, je l'ai découvert hier et j'ai envie de le mettre sur ce blog.

Il est extrait du discours du Président de l'Uruguay lors de la conférence du développement durable des Nations Unies en juin dernier

 

“Nous ne pouvons pas continuer, indéfiniment, à être gouverné par les marchés ; nous devons gouverner les marchés. […]

Les anciens penseurs Epicure, Sénèque ou même les Aymaras disaient : ‘Celui qui est pauvre n’est pas celui qui possède peu, mais celui qui a besoin de beaucoup et qui désire toujours en avoir plus.’ […]

Je viens d’un petit pays très riche en ressources naturelles. Dans mon pays, il y a 3 millions d’habitants. Un peu plus de 3 millions. Mais il y a aussi 13 millions de vaches, les meilleures du monde. Près de 8 à 10 millions de moutons parmi les plus succulents. Mon pays exporte de la nourriture, des produits laitiers, de la viande. C’est une grande plaine où près de 80 % du territoire est exploitable. Mes compatriotes se sont battus pour obtenir la journée de travail de huit heures. Aujourd’hui, ils travaillent six heures. Mais celui qui travaille six heures doit cumuler deux boulots ; donc il travaille encore plus qu’avant. Pourquoi ? Parce qu’il accumule les crédits à rembourser : la moto, la voiture… toujours plus de crédits. Et, quand il a fini de payer, c’est un vieillard perclus de rhumatismes, comme moi, et la vie est passée. Je vous pose la question. Est-ce que c’est cela la vie ? Nous touchons ici au cœur du problème. Le développement ne doit pas être opposé au bonheur, il doit favoriser le bonheur des hommes, il doit favoriser l’amour, les relations humaines, permettre de s’occuper de ses enfants, d’avoir des amis, d’avoir le nécessaire. Parce que c’est précisément la chose la plus précieuse. Et, dans notre combat pour l’environnement, n’oublions pas que l’élément essentiel, c’est le bonheur des hommes. Merci."

 

Un bien beau texte, mais parler du développement qui doit favoriser le bonheur des hommes, c'est ignorer que  l'ultralibéralisme  ambiant  a supprimé le terme Homme devenu , officiellement une  " unité de travail"!

Les commentaires sont fermés.